Sexe
Féminin
Duluc, Léontine (1847-1915). Couturière à Paris et compagne de Rops tout comme sa sœur cadette Aurélie (1852-1924). Léontine est la mère de Claire Rops.
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Page 1 Recto : 1½ Lune, Essonnes.(Seine & Oise)23 nov. 1894.Mon Cher Vieux Jeune,Reçu les volumes : Récits de Nazareth et les Contes d’Yperdamme. Manque : l’Ensor, envoie, je te prie. Dès que j’aurai gravé, ce que je fais maintenant, le frontispice du Supplément de l’œuvre de F. Rops, – de ce que l’on veut bien appeler : « mon œuvre » je me mettrai au tien. – Je vais porter demain ou Lundi soir tes volumes à Bailly, – (librairie Indépendante) je crois qu’il publiera la chose. Bonne petite maison. Cela vaut mieux que Vannier, qui est en décadence. Savine sur lequel je comptais, comme je te l’avais dit vient de sauter, ou à peu près, Lemerre est trop cerné & gardé à vue.– L’Automne, que j’aime comme coloriste et comme intimiste ne me va pas décidément, Je broie du brun, il me fait trop penser aux amis absents dont la perte me semble plus sensible aux feuilles jaunes. C’est que Novembre, c’était « la Rentrée !! Je revenais d’Anseremme ou de Blankenberghe. On s’était attardé autour des gra
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Page 1 Recto : 1Lundi 28Mon Cher Eugène,Nous voici le 28, – Lundi, c’est donc Jeudi 31 que nous vous espérons comme nous disons en Bretagne, écris-moi le Jour & l’heure de votre arrivée. Clairette t’écrira le nom de l’hôtel où tu déposeras Alfred, la chambre d’ami te revient, la chambre « du gros cousin » attention à la rotondité ! On se plaint de ce que tu n’as pas osé envoyé ta mesure depuis ton départ ! – Enfin j’espère que tout marchera bien. Il n’y a jusqu’à présent que peu de pierres d’achoppement. Une de celles qui paraissent les plus difficiles à aplanir & à mettre à niveau, c’est la question de l’installation & du séjour : Paris ou Bruxelles, ou les deux si cela se peut. Léontine & Aurelie Duluc en cédant à Clairette une grande partie de leur fortune « pour qu’elle puisse hériter se sont réservées l’usufruit de cette fortune qui retournera à Claire & à ses enfants sur cet usufruit, elles comptent donner à Claire en se mariant, cinq mille francs de pension, toutes ses toilettes
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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,fais-moi le plaisir de songer aux lettres de faire part comprises comme tu l’entendais : Ton père, ta mère et MmeDuluc annonçant le mariage. Exemple :1° Monsieur et MmeDemolder etc etc ont l’honneur de vous faire part etc etc du mariage de leur fils, MrEugène Demolder etc etc avec MlleClaire Rops.2° MmeDuluc-Leroy a l’honneur de vous faire part du mariage de sa petite fille MlleClaire Rops avec MrEugène Demolder etc etc etc etcLa Demi-Lune Commune d’Essonnes (Seine & Oise). Arrange cela, le mieux possible.Envoie moi la liste des personnes auxquelles Alfred veut « faire part », te prie, en plus celles à qui toi tu veux annoncer ton mariage afin que cela ne souffre pas trop de retard. N’oublie pas surtout. Important. Nous n’avons pas encore reçu l’épreuve de la photographie des employés de la fabrique si attendue.Bons Compliments et bonnes amitiés à toute la famille.
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Page 1 Recto : 1Dimanche 3 heuresMon Cher VieuxImpossible mais de toute impossibilité d’etre avant Mercredi soir à Paris. C’est rageant. – Je reçois tes morilles délicieuses ! ! Toutes « mes dames » t’envoient des remercîments. – Mon Cher Ami, je suis forcé d’être à Montargis pour le mariage de Dommartin Lundi soir – ma femme vient de m’apporter le frac de rigueur c’est Mardi que ce bon pochard arrive. Je suis témoin !! ! – Témoin !! ! – Jeudi matin Paris me reverra & je t’attends !Impossible aussi de donner la « Clef » des Éroticités à personne. Seulement Seulement Seulement il faut que tu me repasses pièce parPage 1 Verso : 2pièce les croquis pour la retouche. –À toi Cher Ami, bien & encore merci.Ton embêtéFély
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Page 1 Recto : 1Paris 29 mars 1882Mon Cher VieuxPlus de nouvelles de toi depuis que tu es rentré dans ton coin d’Ixelles ! Sale mutismeux que tu es ! – Que deviens-tu ? que fais-tu ? J’ai appris par raccroc que ton affaire Rosez ne se faisait pas. Si ton été est libre nous en profiterons, je compte d’abord aller en Juin à Heyst, puis revenir à Montigny quelques jours, puis Montlignon, & un coin de St Enogat ensuite. Je veux errer avec mon bazar de graveur partout où l’on peut graver & peindre. Si tu le veux nous passerons un bon été de travail vagabond. Nous sortons d’un hiver dur comme soirées ! Godebski a donné hier un grand dîner costumé, très amusant & très drôle. J’y étais en St Antoine « ex-tenté » & professeur « d’extase » un St Antoine séduit.– MmeGodebska en t’sigane. Godebski en paysan hongrois. Franz Servais en dame de Compagnie Anglaise. Le docteur Pofsi en Tunisien, Robert Mols en Arnaute, sa femme, fort jolie « en Japonaise, Silvestre en « rentier ». d’Hervilly en vieux m
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Page 1 Recto : 1Mon VieilOn a le plaisir de t’annoncer la bien venue de ton filleul le jeuneJacques Rops(Aurélien Léon).né à Paris le 19 février mil 892 à deux heures de l’après midi L’enfant est superbe & fort comme un chênet. Ah ! il n’est pas venu au monde tout seul par exemple ! Mais enfin tout va bien et la mère aussi. Somme toute, voilà neuf jours que lePage 1 Verso : 2travail a commencé. Et encore a-t-il fallu ce que ce bon Tissier appelle les « fropseps » ! J’ai envie de dormir en bénissant les Dieux ! Ouf !! Voilà de rudes journées !« Jacques Rops »Ne trouves-tu pas de cela une belle sonorité de nom de grand homme ? Puisque ta tireuse de cartes, la tienne ! a dit à Léontine que cet enfant serait « génial » Ah !– à bientôt.Ton vieuxFély
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Page 1 Recto : 1Paris 28 avril 1893Mon Cher Vieux,Reçu & avec quel grand plaisir, enfin, de tes nouvelles ! Il fait ici un temps du mois d’Aout, – & tu dois avoir à peu près le même temps labas, puisque tu as fait un pacte avec le soleil ; Ton grand enthousiasme américain ne m’étonne pas, je t’en avais prévenu. La médaille a bien quelques petits revers, mais tu ne t’en apercevras guère, les conditions particulières dans lesquelles tu voyages labàs serviront à continuer ton enchantement. Chicago est plus monumental que New-York. Le mauvais gout new yorkais s’y grandiose & disparait. L’énormité a aussi sa beauté. Plus facile à atteindre que l’autre, celle qui doit être petite pour être vue. La Ste Chapelle & St Marc de Venise danseraient dans l’hotel de ville de Philadelphie, mais tout le génie américain ne pourrait pas en inventer un chapiteau gros comme le poing. Ne t’y laisse pas prendre. Je connais la genèse de ces grosseurs qui sont même souvent des grossièretés : Ce sont des bande
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Page 1 Recto : 1Lundi matin,Mon Cher Vieux,Léontine m’a expédié d’Amérique des plantes adressées à MrHenri Meinel au Hâvre & voilà qu’on ne peut me les expédier et qu’il faut une autorisation du ministère de l’Agriculture !!Ces plantes arrivent de pays où il n’y a pas une vigne, par conséquent aucun philloxera à craindre !Comme cela relève du Ministère du Commerce cette « Agriculture » voudrais-tu bien, – le plus tôt possible, (car mes pauvres arbres vont crever !) me faire donner cette autorisation, et en même temps, (regarde comme je suis insinuant !) te rappeler que 1 Pl. Boieldieu il y a des eaux fortes qui réclament le portefeuille Haraucourt.Ah mes pauvres arbres !À toi & réponse au porteur si tu veux bienFély
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Page 1 Recto : 1Ceci est la 1ère lettre.Je te vilipende pour le refus mais je te remercie pour le très beau sonnet. Quels beaux vers il y a là, des vers qui seront éternellement de belle langue : Elle marche : on dirait Pallas peinte à la proue des galères qui vont sous l’amitié des Dieux.Tu vois je les sais déja par cœur ; et la fin !À toi & merci porc épique !À Jeudi prochainTon Vieil amiAh ! j’avoue !F.R.Page 1 Verso : 22° Je croyais t’avoir envoyé cette carte, il y a six jours. Je la retrouve & je t’annonce que malheureusement notre petit dîner est remis à Jeudi 3 février La pauvre Aurélie « ma tante Aurélie », est au lit avec la grippe & elle ne veut pas que l’on s’amuse sans elle ! Ah ! Puis il y a encore de vieilles dames laides à habiller, & comme Léontine est seule, elle doit couper les morceaux doubles. Nous nous dédommagerons dans huit jours. Il me semble qu’il y a cent ans que je ne t’ai vu ! Si Aurélie allait mieux Je te télégraphierais Samedi soir, il y a le musée du Troc
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Page 1 Recto : 19bre 75Mon Cher Edmond,Auré a du papier comme ses robes, elle adore décidément le rose, je t’écris sur un bout de sa grande table. J’ai oublié de te dire dans ma dernière lettre que Blanche doit, ou te payer, ou te rendre les deux dessins du Théatre Gaillard, – tu n’as qu’à lui dire que tu en as le placement à Paris ce qui est vrai d’ailleurs & s’il te les rend expédie les avec un morceau de Bristol, par la poste. Tu vas tenir une petite liste des déboursés que tu feras pour moi.Écris-moi à propos de tout cela.Surtout préviens moi huit jours avant ton départ de Bruxelles pour Paris & écris moi la date exacte de ce départ.Je crois que Dom ne t’accompagnera pas, il n’a pas le sou m’a-t-il écrit et puis nous sommes un peu en froid à la suite de mots échangés à propos de la drôlesse en question. Inutile de lui parler de cela ni d’y faire allusion, cela va sans dire.Rien de nouveau ici, Mes Chers Amis, jePage 1 Verso : 2travaille fort & vous verrez les résultats. Mais vous ê
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Page 1 Recto : 1Paris 24 Déc. 1889Voilà bien une quinzaine de jours que je suis dans l’impossibilité de vous répondre Mon Cher Monsieur Rasenfosse, et je ne sais vraiment ce que vous et Mr Morreels, devez penser de mon exactitude & de ma correction. Je n’ai eu le temps de rien faire ! J’ai d’abord été accompagner jusqu’à bord de La Bourgogne ma fille et ma femme, qui avec leur intrépedité habituelle, sont allées fonder une succursale de leur maison, labàs, à New-York. Ce n’est pas sans émotion que j’ai vu le grand transatlantique disparaître dans une tourmente de neige. Je suis resté dix jours sans nouvelles, tandis que je devais en avoir au bout de huit jours. J’ai passé quarante huit heures peu agréables. Enfin j’ai reçu une dépêche par le câble, et j’ai retrouvé le calme. Mais « L’Influenza » m’attendait ! & comme tous les Parisiens j’ai payé, de trois longs jours de lit, mon tribut à l’épidémie à la mode. Ne croyez pas à la grippe, cela n’y ressemble en rien. on souffre pas mal ! L
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Page 1 Recto : 1Lundi 26 oct 1891.Mon Cher Octave ta bonne lettre m’a fait grand bien et a été pour moi comme une bonne poignée de main in extremis. Je suis mieux, j’avais dans une lettre exprimé toute ma pensée a Aurélie & à Léon. Elles sont venues et ont eu de bonnes paroles qui ramèneront je l’espère le calme en mon esprit. Je me suis remis à espérer, du reste, j’ai remarqué qu’aux heures même de désespérance on espère toujours, ce qui est humain ; et Boulanger faisant des projets très sérieux trois jours avant sa mort est dans le vrai. On ne disparait pas pour « une chose » mais pour « un ensemble », par lassitude morale, par dignité personnelle, & par haine des hasards de la vie qui chez les « Sensibles » (moi mauvais soldat ! comme Fritz.) sont si dangereux, où l’on risque de faire des choses que l’on ne veut, que l’on ne doit pas faire, & où l’on sent que les éternelles faiblesses humaines peuvent plus tard, trop tard vous entraîner. – Il y a une certaine noblesse à partir les m
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Page 1 Recto : 1Tatra-Füreddans les Carpathes du nord, près Cracovie.Excuse moi Mon Cher Octave, de ne t’avoir pas encore écrit, mais je suis malade depuis mon départ & écœuré de cette tournée où la sottise & le ridicule luttent en étalage. On n’a pas idée de la bêtise d’êtres comme Ulbach, Coppée, Mario Proth, Lermina etc etc. Mauvais voyage. Je suis malade depuis mon départ & à peu près borgne par dessus le marché ! Je t’écris d’un œil l’autre est sous des bandages avec des collyres. Potsi a été particulièrement complaisant & gracieux en ces ennuis. Si je pouvais avoir mon billet de retour il y a trois jours que je serais à Paris, mais par une exagération de gracieuseté je n’aurai ce billet qu’à mon retour à Budapest le 19 ! Les Hongrois ont voulu nous garderPage 1 Verso : 2jusqu’au bout & nous imposer leur amabilité officielle jusqu’à la lie.Je dis lie pour moi : liesse pour les autres ! – Ce qui peut vous plaire ou vous déplaire dépend de la situation d’esprit où l’on se trouve. –
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Page 1 Recto : 1Demi-Lune, 23 octobre 1891Mon Cher OctaveExcuse moi de ne pas t’avoir répondu plus tôt, mais je viens seulement de tenir ta lettre. La Situation, malgré tes bienveillants pronostics, n’a pas changé, au contraire, elle s’est aggravée d’une nouvelle accusation, celle d’une faute que je n’ai pas commise (!!!) et dont je suis innocent comme un enfant. Je me suis défendu jusqu’au bout, mais je ne me défendrai plus, je n’en ai plus le courage. Je suis désespéré. Que veux-tu ? j’appartiens à la classe idiote des sensibles qui ne peuvent pas mettre leur vie en plusieurs endroits. Je n’ai jamais aimé que les deux chères femmes qui m’ont rendu la vie si douce, et m’ont donné les seuls vrais bonheurs que j’ai pu avoir dans la vie. En dehors d’elles, je me soucie de la vie comme d’un vieux gant. Les femmes ne comprendront jamais toutes les faiblesses auxquelles la Nature pousse la mâle imbécile qui est dans tout homme ; et elles prennent et prendront toujours l’accouplement d’une b
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Page 1 Recto : 1Paris 26 janvier 1885Mon Cher VieuxJe t’écris pour une affaire des plus importantes : Je viens te demander de me prêter pour deux mois les mille francs que tu m’as si généreusement & si gracieusement offerts il y a quelques semaines.Les affaires marchent bien, mais nous avons des rentrées difficiles & une de nos principales clientes qui devait nous envoyer deux mille francs pour la fin du mois, nous écrit qu’elle viendra fin février à Paris & qu’elle nous paiera à cette époque. Comme c’est une femme fort riche on ne peut guère lui forcer la main sous peine de perdre sa « pratique » & c’est fort important. Puis comme une chose ne vient jamais seule, ma pauvre mignonne fillette a attrapé une espèce de fluxion de poitrine, de sorte qu’au milieu de ces ennuis, je n’avais plus guère laPage 1 Verso : 2tête à moi.J’ai pensé à toi Mon Vieux Cariès, dont la jeune amitié me parait vieille. Je compte sur cette amitié que tu m’as montrée & j’espère qu’elle va me venir en aide dans
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Page 1 Recto : 1Monsieur Léon DommartinHôtel de Cinq Phares chez Braibent coin [ illisible: barré ] du boulevard Montmartre & de la rue du faubourg de ce nom.Page 1 Verso : 2Ce soir je serai chez moi jusqu à 7 heures.LundiMa vieille branche,je ne sais si je pars ou si je ne pars pas, cela tient à Léontîne qui est à Londres.– Il y a là un tas d’affaires en train. Viens me prendre demain mardi (si je ne suis pas parti Calino) Nous irons salonner de midi à 4 heures (si c’est ouvert !! Calino). De Roddaz nous accompagnera avec ses lumières, si cela lui va. – À 4 heures je te quitterai Il faut absolument que tu sois Dimanche à Montlignon. – Si les lits sont pris, il y en a à l’albergerie de l’Espérance, sans puces pour les peintres, avec puces pour les gens riches.À toi Mon VieuxFély
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Page 1 Recto : 1Bièvres-en-Josas.Jeudi 17 juilletMon Cher Liesse,Je suis presque content qu’Edmond n’ait pu venir : la « petite fête » est remise : Clairette est indisposée à Douvres, & sa mère part Samedi pour aller la prendre là bas.Si Edmond pouvait venir au Commencement d’Aout, nous prendrion jour. Je vais lui écrire à l’instant. C’est donc partie remise & nous n’en serons que plus gais, Filleau, – lui même était empêché.Je travaille malgré la formidable chaleur de ces derniers jours. Aujourdhui il pleut & cela fait une détente de nerfs & de jolis verts mouillés dans le paysage qui me rappelle tout de suite Thozée & ses fraîcheurs profondes.Je serai Samedi pendant toute la journée à l’atelier, si tu avais à me parler. Mon élève fait mon portrait pour l’Exposition de Bruxelles ! CelaPage 1 Verso : 2fera dire aux Belges : Hein est-il décati ! – Il faut toujours réjouir ses compatriotes.Bons Compliments respectueux à ta bonne compagne de vie, & une vieille poignée de main de derrière
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Page 1 Recto : 1Bièvres – LundiOr ça Mon Cher Octave que t’es-t-il arrivé ?? Je t’écris Samedi, voyant qu’il pleuvait des hallebardes que tu es libre de ne pas venir s’il pleut, pour que tu ne sois pas lié par ta parole & forcé de venir t’enfermer ici pendant tout un long jour de pluie ; – donc s’il ne pleuvait pas, tout naturellement restait comme nous l’avions arrangé & ma lettre était non avenue ! Trois heures après ma lettre partie, il faisait beau. Si beau que j’ai été Samedi soir t’attendre à la gare. Si beau le lendemain par le brouillard lumineux que je t’ai attendu de train en train jusqu’à 11 h. 30 avant de partir pour Saclay. On avait apporté de Paris un lièvre arrangé à la bourguignonne qui était un chef d’œuvrePends toi on l’a mangé sans toi ! Polisson ! – Je t’en veux un peu d’avoir manqué le dernier jour de soleil, les étangs de Saclay plein de rayons et le lièvre plein d’épices. Et pas une lettre & pas une dépêche ! Serais-tu frappé d’inanition comme feu Claretie ? Léon
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Page 1 Recto : 12e Lettre !!!!Mon Cher Octave,Tout est changé parce que Filleau veut diner avec toiOr pendant que je t’écrivais ma 1ere lettre, Léontine écrivait au bon docteur que tu ne pouvais venir Jeudi (comme tu me l’avais écrit & que le vieux Filleau ait à venir dîner avec toi Samedi à 7 ½. Donc si cela t’ennuie de venir me voir demain Jeudi, viens vendredi viens Samedi, viens quand tu veux, mais n’oublie pas que nous devons dîner ensemble avant ton départ, tant pis pour toi.Le dessin est bien curieux !Enfin – Viens quand tu veuxa toiFélyPage 1 Verso : 2Mais tu dois me voir avant de venir rue Richelieu « Mÿsthère » !
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Page 1 Recto : 1JeudiMon Cher Vieuxje vais t’embêter prodigieusement mais ta présence à la demi-Lune est nécessaire, de toute nécessité. Passe par le 19 de la rue de Grammont, le plus tôt possible, on te racontera tout. Il y a besoin d’un homme en cette affaire. Je ne suis pas là, il faut bien que tu me remplaces. Ennui très grand pour toi mais l’amitié oblige. Cette canaille de jardinier payé & archi payé puisque je lui avais remis 80 frs de pourboire pour quelques plantes apportées par lui, prétend qu’on lui doit quinze jours d’appointements & ne veut pas vider lesPage 1 Verso : 2lieux. Ma femme l’a payé devant moi jusqu’au quinze juin. Il a donné ses comptes, n’a rien réclamé, & il invente cette histoire parce que – la maison où il doit aller habiter n’étant pas prête, cela le vexe de déménager plus tôt, & il gagnera quelques jours en traînaillant. C’est une misérable Canaille, & les femmes sont affolées chez nous. – Je suis fort embêté. Écris moi un mot : Hotel du Phare à Heyst sur
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Page 1 Recto : 1Mon Cher OctaveNous avons déraillé, conduits par nos billets de parcours – Dimanche : visité entre deux trains : Argentan, un vieux trou curieux, arrivée à Granville En voiture brulé Granville St Pair, Carolles le Mont St Michel. Aujourdhui Lundi : St Malo, la Rance, Dinan, espérons coucher à Brest. De Brest : Roscoff, Lannion Peros & ce que nous pourrons de ton itinéraire o[ù] nous t[illisible: barré] trouverons un coin reposant.Temps gris, pas désagréable du tout. Cela cadre avec la Bretagne. On te regrette, mais au prochain voyage !Si lettres pour moiGarde lesPage 1 Verso : 3Nous ne faisons pas l’Audierne & le Douarnenez pour que nous les fassions de concert. Toute la Smala se porte bien & t’envoie ses amitiés. –Ton vieuxFély
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Page 1 Recto : 1Mercredi29 juillet 1885Mon Cher Octave,Je suis en faute, Aurélie & ma femme m’avaient chargé de te remercier de l’envoi des places pour le Cirque & je ne l’ai pas fait. Elles en sont très confuses. J’espère que tu as trouvé la mer fraîche & les dames aussi. Je suis assez ennuyé pour ma part. –– Léon & Auré se remettent assez difficilement de la mauvaise histoire . Il faudra que nous causions de ce que tu devras dire si l’on parle de tout cela en mon absence. Je partirai très probablement. J’ai besoin d’un bout de distraction. – Pauvre « petite ronde » ! Enfin le Temps le maître inéluctable se chargera d’arranger bien des choses !Le bon vieux Cantel Henri me disait toujours : Si une contrariété « vous arrive sur votre chemin, il faut raisonner de façon à se persuader que rien ne pourrait vous advenir de plus heureux » – Moi aussiPage 1 Verso : 2je crois que ce qui est arrivé est peut être « fort heureux » pour moi & pour nous tous. – Mais le coup a été si inopiné qu’il e
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Page 1 Recto : 1Samedi Matin.Mon Cher Octavevoilà « qu’il plout » comme on dit au pays Wallon & « que ça chet dru » Viens si tu l’oses, mais ne te crois pas obligé de venir t’embêter par la pluie dans notre clapier. – Si tu viens ce sera fort bien & tu sais que tu feras toujours plaisir, si tu ne viens pas on t’excuse. Il y a un train qui part au matin à 8 h. 8 h. 15 ou 8 h. 20, je ne sais au juste de la gare Montparnasse, tout ce que je sais c’est qu’il arrive à 9 h. 36 à Bièvres.À toi mon.D’ji crouet que l’hyvier est disquindre !!!Traduis : Ah ! il faut que je t’apprenne le gallo-Roman :Y fauret qu’ije t’y boute ell’ tiesse li Gallo-Roman .C’est une langue adorable !À toi et amitiés de la Smala.Félÿ
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Page 1 Recto : 1Paris le 16 avril.Mon Cher OctaveVeux-tu bien me prêter le bail de la maison des Bas-Vignons . – La propriétaire vient de lire le bail à Marie Duluc & elle prétend que les six mois qu’on vient de lui verser sont en dehors de notre bail & que ce bail est fini & a pris terme le 1er Avril ! Il doit y avoir erreur !À toi. Je pars demain à 3 heures, pour ta gouverne. Léontine & Auré passent leur dimanche à Paris. Moi je suis obligé d’aller surveiller les travaux de jardinage. –À toi bienSi tu es là remets le bail à JulesFélySurtout pas de provisions ou je me fâche !
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Page 1 Recto : 1Mon Cher OctaveCi-joint 50 francs pour les frais que peut occasionner le transport de ce colis on sera à 9 h. moins ¼ à la gare du Nord.Adresse :Miss Gérard15 Gower StreetBedford SquareCela doit être Lundi matin chez elle sans faute.Demande un reçu à n’importe quelle personnePage 1 Verso : 2qui recevra les colis.Excuse nous des ennuis que nous te causons, mais cela est de force majeure. Si par hasard Miss Gérard t’offrait de l’argent – qu’elle doit, – pour remettre à Léontine donne un reçu des deux mains.À toi & merci d’avance.Amitiés d’ici.Fély
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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue Bonaparte.Page 1 Verso : 2Mon Cher Octave,Si je peux je passerai demain « tout au matin » comme on dit à Bruxelles, chez toi. Dans tous les cas voici la marche : Je pars à 3 heures pour la Roche Claire.– Samedi matin demain on déménage de l’Élysée Uzanne, c’est l’affaire de toute la journée de demain. – Dimanche ton lit sera fait. – Nous restons donc Samedi soir Dimanche & Lundi la haut. On compte sur toi, ou gare aux rancunes de ma femme ! Impossible aller chez God. – Je travaille jusqu’à 11 heures ou minuit ! –Compris hein ? Nous partons à 3 heures précises gare de Lyon. Séjour à la Roche Claire : Samedi soir Dimanche & Lundi. Retour Lundi soir.Amitiés aux God & excuse moi auprès d’euxTon VieuxFély
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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxJe croyais avoir besoin de toi, le lendemain du jour o[ù] je t’avais adressé la lettre, mais j’ai dû attendre & aujourdhui il est trop tard. Mais j’aurai encore besoin de toi bientôt, et comme toujours tu seras prévenu de la présence de la lettre à la poste par l’envoi d’un journal illustré ce que je fais aujourdhui encore pour cette lettre.Tu peux envoyer sans crainte le vallon du Colombier & un autre tableau du même coup si tu veux. Je te les réexpédierai sans faute huit jours après leur arrivée. Je suis devenu très exact pour ces sortes de choses & pour toutes choses. La vie m’y a forcé.J’ai prévenu ma femme que je désirais rentrer chez moi. Dis à Caroline que si elle a quelqu’influence sur elle, elle en profite. C’est dans l’intérêt de tous que je parle.N’oublie pas l’histoire de Franz Kekeljan. Si tu veux, nous travaillerons sérieusement ensemble. Je t’enverrais des études, tu les grandirais sur toile, tu me les enverrais & je te les réexpédierais. Ri
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Page 1 Recto : 1La Roche-Claire par Moulin Galant(Essonnes – Seine & Oise.)Mon Cher VieuxNous t’avons vitupéré, & on t’a regretté quand même. On t’a attendu Samedi soir & aussi Dimanche matin. Le train de trois heures qui devait t’emmener & t’apporter, a envoyé le bon poète Edmond Haraucourt ; celui de cinq heures : Octave Uzanne. – Et Liesse ? Pas de nouvelles ! – à six heures du matin, – ce qui fait qu’on n’a pu recevoir ta lettre, nous sommes partis en forêt, journée exquise aux rochers de Franchart. Retour de nuit. Nous espérions encore te trouver vis à vis d’un morceau de gigot, de deux bouteilles de vins & de Pics & Vallées de Raoul de la Fagette laissés à ton intention : la pâtée de l’esprit & celle du corps ! Tout cela était intact ! Ta lettre seule était là, sur le La Fagette ! Quel lâcheur tu fais ! Enfin siPage 1 Verso : 2tu nous promets de ne plus être un littérateur « in partibus infidelium » comme l’évêque de Madagascar, tu seras pardonné.En attendant : attention ! :Écris
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Page 1 Recto : 1LundiMon Cher VieuxJe crois que tu tombes en gâtisme quand tu me dis que « tu veux Savoir où tu vas, et « ta responsabilité vis à vis d’un homme que tu ne connais pas » et patati et patata et un tas de bêtises fantastiques à propos d’une machine aussi simple que la lettre de Conquet ! Je t’ai écrit je t’enverrai la liste écris toujours nom de Dieu c’est simple. Si je te demandes cela c’est que c’est nécessaire et si tu n’avais cette sotte peur d’être toujours compromis par n’importe quoi, ces choses là n’arriveraient pas ! Trois fois Gouzien employé des Beaux-Arts et facile à compromettre plus qu’un rédacteur de la Chronique m’a rendu ce service là et sans faire la moindre observation & en trois secondes ! – et tout de suite (Et un plus important !) – Oui c’est parce que tu n’as pas écrit à Conquet que je n’ai pu partir avec nos amis Et que je je pars le Mardi – un cerveau de fœtus comprendrait que l’on ne trouve pas d’argent le Samedi & qu’on en trouve le Mardi, quand
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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux Dom,Je dois t’écrire depuis la nouvelle année ; Nous avons reçu tes vers, – très amusants, & très lestement enlevés, – & nous les avons lus à nous deux Gouzien, au coin du feu du 9 du la Passage Ste marie ! Tu as attendu longtemps tes deux cents francs, j’en ai été très embêté ; – je vais enfin pouvoir te les rendre. Je te les expédierai de Monaco dans quelques jours.– L’Hiver a été dur à passer, mais enfin je m’en suis tiré c’est le principal. J’ai fait le travail du duc de Baños, – la première partie : les quatre premières feuilles, – j’ai jusqu’au 15 juillet pour les quatre autres. C’est assez embêtant à faire mais je crois que j’ai réussi la chose : Il y avait à orner d’emblèmes « d’amour & de guerre » les marges de ses titres de noblesse. Je m’en suis tenu à une espèce d’imitation des vieux parchemins, – fonds d’or, d’argent, de bronze teintes claires, feuillages bizarres &c &c tu vois cela d’ici. Il a été enchanté & je crois que je ferai un éventail
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Page 1 Recto : 1Paris 15 mai 1889Mon très Cher & Grand Ami,c’est l’instant de sortir ta bonne & incommensurable indulgence des anciens jours. Je suis « un cas » & cela rentre dans la pathologie interne, donc je dois bénéficier de toutes les « atténuances ». Je te l’ai dit, je t’ai détaillé mes infirmités, et fait toucher du doigt mes plaies. Je n’y peux mais : c’est flagrant : Quand j’ai des ennuis je ne peux pas écrire à mes amis, & surtout à ceux qui me sont les plus chers ! Voilà !! C’est clair hein ? Idiot, stupide, imbécile, mais tel ! Ce que je m’en veux est à ne pas dire. – Et ne crois pas surtout que ce soit égoïsme ou indifférence ! Je suis mes amis dans leur vie, & je me réjouis de leurs bonheurs comme je souffre de leurs peines. Ainsi je sais que tu es revenu, & que le mieux persiste chez ta chère & adorable femme. Je t’ai dévoilé le grand défaut de ma nature, un peu trop fièrement fermée parfois. Que veux-tu ? c’est la goutte de sang magyare. Le grand-père porté par les Aut
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Page 1 Recto : 1Pour écrire : Demi-Lune (Essonnes Seine & Oise)Pour télégraphier : Duluc Plessis-ChênetMon Cher Copain d’antan,je voudrais te voir avant de filer vers les océans, où la Faculté, (salue polisson !) me conseille d’aller soigner mon œil, & te présenter un de mes bons amis de demi-jeunesse, Henri Liesse, qui a « littérairement » quelque chose à te proposer & désire fort t’être présenté. C’est un garçon trop honnête pour le temps & dont je te parlerai chemin faisant. Veux-tu venir déjeuner avec moi Vendredi. Je suis au milieu des plâtras & des maçons assassins. Nous jugerons s’il y a moyen pour un autre jour d’amener notre chère Madame Nadar en ce lieu qui pour le moment n’est accessible qu’aux échassiers de ton genre.Voilà ! Donc je te prendrais à 9 heures ½ (de 9 ½ à 10 heures au coin du pont de Corbeil en Parisis Vendredi jour de marché. Tu laisserais ta voiture qui retournerait chez toi* ou chez moi à ton gré et le soir viendrait te reprendre à Corbeil. Dans le cas où tu
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[...]... Ah !! attention. Péladan va t'envoyer pour moi 300 francs ou 350, je ne sais pas au juste. C'est pour la "bonne dame", ce pauvre garçon en a peur, & tâche de faire ce qu'il peut & même plus qu'il ne peut! Comme je ne veux pas avoir l'air de m'occuper de cette imposante Madame, je te fais adresser chez toi la somme, qui viendra très probablement de Marseille, où se trouve le héros Joséphin Péladan, pour l'instant. - À bientôt mon vieil. Si le ciel s'éclaire, j'irai Mercredi à la Rochellaire.Cela serait très beau par un temps de neige clarifié par une petite gelée. - Si l'argent est arrivé, viens Jeudi me le dire toi-même & manger la soupe vulgaire avec moi. Inutile de me prévenir par lettre. Ma femme ne les ouvre jamais, mais une lettre peut arriver à peu près décachetée ou même décachetée, comme une lettre d'Haraucourt dont l'enveloppe amollie par l'humidité était ouverte. Ma concierge du 21 m'a montré cela. Haraucourt avait fait des vers cochons. Voilà une femme perdue! Et m
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Page 1 Recto : 1Mardi.Mon Cher ami vrai, car tu l’es pour moi, & « comme d’enfance », puisque tu es le seul à qui je dis des choses que l’on se cèle à soi-même, tellement je trouve cette amitié solide & n’ayant aucun besoin d’épreuve. Il n’y à qu’à toi que j’ai montré le fond de l’âme blessée de l’artiste, la plaie vive, l’obsession douloureuse & sans trève. Uzanne le devine ce tréfond d’angoisse ; – Gouzien n’y comprendrasi pas, malgré sa belle amitié, à laquelle je tiens beaucoup. SsssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssJe fais une voyage en Amérique pour « accompagner ma femme qui a affaire à New-Yorck » - Car ma vaillante & bonne compagne de vie, sans que je lui ai dit un mot, a eu l’intuition des tristesses cachées, & a voulu m’accompagner. Oui mon vieux, je ris & à l’occasion je marseillaisie comme si j’étais Cannebièrais de naissance,
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Page 1 Recto : 1/ 29 7br 84 /Lundi.Mon Cher Vieux,Comme je l’ai dit à Clapisson les planches de ton livre seront prêtes le 10 octobre. On pourra tirer le 12. Comme je ne sais pas si tu les prends, j’ai dit à Arents le photograveur qui va me bâcher cette besogne de remettre au 5 novembre la traite pour le montant des planches. Si tu les prends tu paieras la traite. Si c’est moi qui publie, je la paierai & je te rembourserai la planche du massage. En attendant je travaille dur. Mon Cher ami le jour ou j’aurai vingt mille francs de rente je serai l’artiste le plus exact de Paris, sois en persuadé. On commence un dessin, - on y travaille un jour, le deuxième le modèle ne vient pas lePage 1 Verso : 2troisième on apprend que Mme de XXX qui devait apporter deux mille frs ne les payera que dans six mois. – Il reste dix jours, avant l’échéance. On dessine pour trouver les deux mille francs. – On les emprunte à un amateur de dessins, si on a pas le temps de les parfaire, le mois suivant il faut