Lettre de Félicien Rops à [Armand Dandoy]

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Je t’ai attendu Lundi comme tu me l’avais dit & je n’ai rien vu paraître. Je t’avais préparé un petit croquis sur papier & un Cuivre.

Autre chose : Envoie moi les dimensions exactes du brevet & ce qu’il faut y écrire : Titre & & &…

Si tu pouvais venir demain Samedi je ne bougerai pas de l’atelier

Je pars Mardi & Lundi je dois aller à Bruges pour un croquis de Blankenberghe .

Peux tu me vendre un dessin comme tu m’en avais parlé ? de combien & quel sujet ?

Entre nous cela me ferait plaisir.

Encore un mot : Faut-il dans le brevet mettre

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les attributs de la Religion ?

Rien de nouveau ici. – C’est toujours la même & ridicule position qui nous fait du tort à tous : à ma femme, à mon fils & à moi. Loin de prendre sur elle d’etre raisonnable et de ne pas exagérer des faits qu’elle ne peut comprendre parcequ’elle ne connaît pas & ne peut comprendre connaître les circonstances qui les ont fait naître, elle passe sa vie dans une mauvaise exaltation & comme je ne suis pas là, j’ai tort & toujours de plus en plus tort. – Aussi je pars, – advienne que pourra ! – Voici mon adresse à Paris, retiens la bien.

inscrit cette adresse :

9 Rue

9. Passage Ste Marie St Germain

60 Rue du Bac.

Je reviens dans deux mois. Il faut que tu m’arranges sérieusement cette histoire de cuivres le plus tôt possible. Du reste je ne te laisserai pas tranquille avant que tu ne me satisfasses. Si tu venais à Paris j’ai une chambre à ta disposition. Il serait bon pour toi de le faire, tu verrais des choses qui t’avanceraient dans ton art et cela te couterait peu de chose

– Caroline peut être tranquille à mon égard. – Je ne t’entrainerai

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pas « chez Paméla », – Je suis devenu si vieux depuis un an ! Il me semble que j’ai des cheveux blancs. –

Dimanche je sors avec Paul. – l’Enfant quoique je fasse est toujours gêné avec moi, cela se conçeoit du reste, sa position est fausse comme la mienne, & il y a trop de sujets dont nous ne pouvons parler. – Je me rabats sur la botanique, – c’est une ressource pour un père.

Envoie moi une épreuve de la photographie de vendredi dernier. – Ce vieux père Baude m’ennuie pour l’avoir.

Enfin vieux voilà :

Je pars Mardi à 2 h.35 pour Paris.

Je reste demain Samedi, et Dimanche toute les matinées à l’atelier. Dimanche de l’après midi Je vais avec Paul à Louvain, pour lui montrer Louvain – Lundi je vais à Bruges & Mardi je pars. Tâche de t’arranger pour venir

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