Caroline Dandoy-De Coster

    Présent dans 13 documents

    Copie non autographe de Félicien Rops à [Auguste] Poulet-Malassis. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, BON/LE20

    non_autograph_copy

    0343

    Page 1 Recto : 1Mon Cher MalassisVous me ferez grand plaisir en expédiant mon ébarboir le plus tôt possible (À MrDeton hôtelier à Floreffe pour faire parvenir à MrRops au château de Thozée). –Grand merci de la recette de l’aspic, − Cléopâtre se servit de l’aspic pour retenir Antoine, − les historiens se sont trompés ; − j’ai donné cette recette à MlleDecoster, Dandoy sera rivé à son jupon. Scaron nous a quittés, après avoir lassé la patience des lièvres de Mettet sans obtenir sur eux d’avantage marqué ; − il se plaignait également de leur réserve et de la mienne. C’est décidément un homme de plume Mlle Vallantin lui a mieux réussi que le chat du voisin. − À propos de chat j’ai rencontré l’indigène aux cent sous, il m’a demandéPage 1 Verso : 2d’un air narquois et satisfait : « si le Mr qui tuait des lapins » (ô ironie !) reviendrait bientôt. Je suis persuadé que ce manchot intelligent va se livrer à la propagation des chats et se promènera l’an prochain avec ses élèves dans les environs

    Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Dandoy]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/12

    letter

    0852

    Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxCi-joint une lettre pour Caroline – Charlotte est malade & je suis désespéré. – Engage ta femme qui voulait aller voir Charlotte à hâter son voyage. Je t’en serai très reconnaissant. Tâche de venir me voir – Je suis si démoralisé que j’ai peur de faire un fort vilain coup de tête & je ne m’en sens que trop capable. Je suis énervé & exaspéré de tout ce qui m’arrive & j’ai bien l’envie de finir tout cela.À toiFély

    Lettre de Félicien Rops à Armand [Dandoy]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/14

    letter

    0854

    Page 1 Recto : 1Mon Cher Armand,Tu ne me rassures pas à l’égard de ma ceinture drôle que tu es !Je vais te donner « une commission » drôle mais que tu dois me faire le plaisir d’exécuter le plus tôt possible aujourd’hui. Cela t’embêtera, mais enfin il faut bien s’embêter un peu mutuellement. Voici : J’ai promis il y a bientôt un an un vieux fusil à Pirmez mon jardinier de Thozée, devenu garde. Je crois que tu pourrais trouver pour 25 ou 30 francs – moins si tu peux, un bon fusil soit à un coup – de préférence à deux coups – à piston. les fusils à pistons étant tombés en désuétude cela ne sera pas difficile à trouver je crois.Il doit encore y en avoir chez Botte vis à vis de chez Golenvaux ou chez « Gonot »..Le nommé Pirmez sera demain chez toi Vendredi, donne lui cela avant qu’il ne s’embarque pour Thozée ou je suis perdu de réputation.Dis à celui à qui tu l’achèteras qu’il fasse toucher ici à Thozée le prix du fusil.Fais cela de suite je te prie pour l’amitié de moi, je serais très em

    Lettre de Félicien Rops à Armand Dandoy. [Mettet], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/17

    letter

    0857

    Page 1 Recto : 1Mon Cher Armand,Je t’ai envoyé avant de partir une plante par un commissionnaireC’est la plante dont je t’ai parlé. mets en terre une de ces boutures la plus longue couche la moitié de la plante en terre contre une muraille, au soleil, – à droite de ta pelouse. – Mets la plus petite bouture dans un pot dans ta chambre à coucher après l’avoir taillé avec un canif (qu’on fait sa barbe avec) endessous d’un œil.sans blesser l’œil. – Exemple :Croquistaille :tu enfonces en pot (fais prendre pour 25 centimes de terre de bruyère chez Joseph Hennuy.) & tu auras au bout d’un mois une superbe plante grimpante. arrose modérement la bouture pendant les premiers jours. Terre fraîche mais pas mouillée.Si celle de la pleine terrePage 1 Verso : 2rate, celle-là ne ratera pas. N’oublie pas ma commission de chez Gits !à toi & mes amitiés à Caroline & à MmeDandoyFélicien RopsThozée.

    Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Dandoy]. [Paris], 1878/02/12. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/26

    letter

    0866

    Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxJe croyais avoir besoin de toi, le lendemain du jour o[ù] je t’avais adressé la lettre, mais j’ai dû attendre & aujourdhui il est trop tard. Mais j’aurai encore besoin de toi bientôt, et comme toujours tu seras prévenu de la présence de la lettre à la poste par l’envoi d’un journal illustré ce que je fais aujourdhui encore pour cette lettre.Tu peux envoyer sans crainte le vallon du Colombier & un autre tableau du même coup si tu veux. Je te les réexpédierai sans faute huit jours après leur arrivée. Je suis devenu très exact pour ces sortes de choses & pour toutes choses. La vie m’y a forcé.J’ai prévenu ma femme que je désirais rentrer chez moi. Dis à Caroline que si elle a quelqu’influence sur elle, elle en profite. C’est dans l’intérêt de tous que je parle.N’oublie pas l’histoire de Franz Kekeljan. Si tu veux, nous travaillerons sérieusement ensemble. Je t’enverrais des études, tu les grandirais sur toile, tu me les enverrais & je te les réexpédierais. Ri

    Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Dandoy]. [Paris], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/28

    letter

    0868

    Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxJe recois ta lettre & j’y réponds poste pour poste. Tu me trouveras chez moi 17 rue Mosnier dans un petit trou où je me suis réfugié en attendant que mon atelier de la rue de Constantinople soit prêt. Je serai, je n’ai pas besoin de te le dire bien heureux de te voir. Préviens moi de ton arrivée, j’irai à la gare.Je ne t’ai pas envoyé de dessin comme je te l’avais promis & cependant le dessin que j’avais fait pour l’Exposition était bien beau ! – à mon avis intéressé. Au moment de l’emballer Maurice Bonvoisin le fabricant de Verviers est arrivé & l’a acheté séance tenante & il n’a pas voulu l’envoyer à Namur. Que veux-tu ? Nous étions à la fin du mois, j’avais un billet qui tombait sur ma tête « fin courant » & j’ai dû préférer la fortune à la gloire. Cela s’appelait « la Saisie ». Tu le reverras car il est acheté par un riche américain qui fait bâtir une galerie dans laquelle tu verras quelques « Rops » assez réussis.Quand tu iras à Bruxelles, je te prie

    Lettre de Félicien Rops à Armand [Dandoy]. Paris, entre [1894/08]/00 et [1895/08]/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/29

    letter

    0869

    Page 1 Recto : 1Paris – 2 Rue du Marche des Blancs ManteauxMon Cher VieuxJe reçois ta lettre seulement aujourdhui j’avais été à la campagne planter quelques arbres :Un octogénaire plantait !Passe encore de bâtirMais planter à cet âge !Viens quand tu veux, je resterai chez moi Vendredi toute la journée. Samedi, j’ai un grand dîner officiel mais Vendredi je suis libre.Difficile à trouver mon atelier ! Il est situé : No 4rue du Marché des Blancs Manteaux. du Marché ne pas confondre avec la rue des Blancs Manteaux ce que font tous les cochers de Paris donc :N° 4 rue du Marché des Blancs Manteaux.La rue du Marché des Blancs Manteaux est située rue Vieille du Temple, vis a vis le n° 57 de cette rue. Tu sonneras au N° 4 et j’irai t’ouvrir.Si tu ne trouvais pas, adresse-toi au n°Page 1 Recto : 32 de la même rue, la rue du Marché des Blancs Manteaux, et l’on te donnera tous les renseignements possibles.À bientôt, Mon Cher Armand, je t’embrasse de tout cœur toi & Caroline. J’espère que vous vous

    Lettre de Félicien Rops à Armand [Dandoy]. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/37

    letter

    0877

    Page 1 Recto : 1Mon Cher Armand,Si tu as fini quelque chose fais le moi savoir, c’est fort important. Je travaille aux dessins des Aqua-fortistes & la semaine prochaine je t’enverrai trois ou quatre dessins à vendre.Vite une réponse :9 Passage Ste Marie60. Rue du BacCaroline a-t-elle été chez nous ? je dis « chez nous » c’est « chez ma femme » que je veux dire. – Qu’elle tâche d’y aller le plus souvent possible. Qu’elle conseille à Charlotte la distraction. C’est nécessaire. Si moi, je pouvais faire quelque chose, je le ferais, mais je ne peux rien.Vite une réponse, tâche d’avoir tout de suite un résultat.Je te serre bien la mainTon vieuxFélyParis mercredi.

    Lettre de Félicien Rops à Armand [Dandoy]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/39

    letter

    0879

    Page 1 Recto : 1Mon Cher ArmandNous t’avons attendu Dimanche pas moi – les autres. Moi je te connais trop pour ne pas savoir que lorsque tu promets tu ne viens jamais. J’ai absolument besoin tout de suite de l’adresse d’astic ou d’astique ou d’astik ou d’Hastigue ou d’Aztyq ! – Vite très important.Je te dirais bien de venir Dimanche prochain mais cela est si improbable de te voir arriver ici que je n’espère rien.L’adresse vite ! prends une carte correspondance & envoie.Bonnes amitiés à CarolineÀ toiFélyPage 1 Recto : 2Ci-joint un billet pour Hernette envoie lui tout de suite je n’ai pas son adresse.

    Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Dandoy]. Namur, 1883/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/44

    letter

    0884

    Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,N’oublie pas je te prie d’expédier ma Caisse le plus tôt possible par grande vitesse. Je cours comme un Chien perdu pour Paul. J’espère que tout va s’arranger ou le fils y mettra de la mauvaise volonté. J’ai pris le taureau par les cornes, – c’est ainsi qu’on prenait toujours le père Pépin, – et je suis allé raide comme la justice trouver Mr de Burlet chef du parti catholique & avocat des jésuites et je lui raconté ma petite affaire. Je lui ai dit des choses simples comme celle-ci : je ne suis pas homme à me laisser prendre mon fils comme un vieux bonhomme au coin de son feu. J’ai bec, ongles, du talent & un burin qui a fait ses preuves et que je vous enfoncerai dans le ventre comme un bistouri. Si on me prend mon fils pendant vingt ans je vous accablerai de caricatures & de dessins, vous aurez en moi un ennemi sans trève, & qui vous fera cruellement repentir de vos infamies Ah ! – Cela a fortement fait réfléchir le monsieur, qui m’a dit : Cela ne se fera

    Lettre de Félicien Rops à Armand [Dandoy]. [Anseremme], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/45

    letter

    0885

    Page 1 Recto : 1Mon Cher ArmandJe t’avais télégraphié que je passais par Namur ; je ne t’ai pas vu. Je suis ici pour quelques jours. Je voudrais te parler & te voir mais j’ai peu d’espoir de réaliser mes desirs. Tu nous as promis si souvent de venir l’an dernier, que je ne crois pas que tu pourras faire mieux cette année.– Si tu m’avais envoyé une toile à Paris j’aurais fait le tableau pour l’Exposition, tu as eu tort de ne pas mettre tes promesses à exécution.– À propos de promesses, j’ai promis à Carlier de lui faire parvenir Pigeon-Vole à Anseremme. Veux-tu me faire un plaisir ? – Va voir s’il est prêt et si les avirons de couple sont faits – enfin s’il est prêt à partir. réponds moi tout de suite je te prie, cela presse fort.Si tu veux venir faire quelques études je suis ton homme mais je ne compte pas sur toi ou j’y compte peu – Anseremme sera aussi éloigné de Namur que Paris.Page 1 Verso : 2Liesse Fontaine Kerkof, Naza, Carlier sont ici. Je travaille dru.J’ai appris, par des étra

    Lettre de Félicien Rops à Armand [Dandoy]. s.l., 1876/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/46

    letter

    0886

    Page 1 Recto : 1Mon Cher Armand,J’ai été si ennuyé depuis deux mois que je n’ai pas eu le courage de répondre ni à ta lettre ni aux bonnes paroles que m’adressait Caroline. J’ai été très malade Mon Cher Vieux, si malade que je n’ai eu d’autre ressource ne pouvant me faire soigner chez moi que celle d’aller demander des soins à une administration à laquelle je croyais ne devoir jamais m’adresser. L’isolement fait de ces choses. J’ai eu une congestion du cervelet, et j’ai souffert pendant trois semaines comme un enragé. Il me semble que je n’avais jamais été malade avant les tristes jours que je viens de passer. Enfin me voilà, debout, assez bien portant quoique souffrant encore. – Je t’écris ce petit mot pour te dire que demain Samedi j’irai vers onze heures chez toi, & je te demanderai à dîner ; je crains que tu ne sortes de la matinée c’est pourquoi j’envoie ce mot avant moi. J’arrive donc tout à l’heure.À bientôt À toi À vousFélÿ

    Lettre de Félicien Rops à Armand [Dandoy]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/51

    letter

    0891

    Page 1 Recto : 1TRÈS PRESSÉEMon cher Armand,Je t’en supplie ne m’oublie pas ! – Les dates approchent. Prends ta boite à couleurs, nous ferons de ce voyage une excursion de peintre de deux jours de travail. Je suis libre toute cette semaine, nous ne pouvons laisser passer la semaine sans aller là bas. – Et puis tu travailleras un peu de peinture & cela ne sera pas perdu pour toi. Inutile de te dire que je me charge des frais. Quel jour dois-je aller t’attendre. Le convoi qui correspond avec la malle poste part maintenant à 5 heures 40 de Namur le soir.Si tu me promets de te lever à temps tu pourrais venir au premier train de 6 h. Je t’attendrais en peignant sur les bords de l’étang de Fosses au matin.Viens vite vite Cher Vieux.À toiFelyDis à Caroline qu’il fait très beau ici & qu’elle t’accompagne.