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Perros Guirec.
Hotel du Levant
Mon Cher Octave,
Lorsque tu verras Madame B… Je te prie de lui dire que tu ne sais « quand je reviendrai ». Je la trouve charmante & je l’aime de vive amitié, mais au retour j’ai une besogne folle, qu’il me faudra abattre de gré ou de force. Je vais m’enfermer à Corbeil & si ma maudite « Cabeza » me le permet, je mènerai cela à bonne fin. Je reviendrai Samedi probablement, & il faut que « la Raison domine les sentiments ». – C’est un sujet de tableau ! Sois donc pour « Elle » ce que tu as été, un bon & aimable « Cicerone », & rends lui tous les petits services que comportent les circonstances, naturellement.
À toi Mon Vieux & à bientôt j’espère
Fély
<Quant à la rue de Grammont : mottus sur l’expédition bretonne, je n’ai pas le droit d’attrister ceux qui m’aiment & que j’aime.>