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Paris 27 mars 1884
Mon Cher Monsieur Baës,
Je vous prierai de me procurer le n° du Journal où se trouve l’article dont vous me parlez. Je tiens à exposer à votre société, & l’an prochain si vous me prevenez à l’avance je vous enverrai « une exposition soignée ». Ne vous laissez pas émouvoir, ni vous ni les membres de votre société par les malveillances de toutes sortes. J’en ai bien vu d’autres ! – Je vous enverrai non pas une eau-forte, mais une vingtaine & des dessins.
Personnellement, je vous enverrai dans les derniers jours d’avril un petit cahier d’anciennes & de nouvelles pièces que vous me ferez le plaisir d’accepter d’un ancien camarade.
Sans la grognonerie de Mr Quentin l’éditeur, j’aurais deux bonnes épreuves à votre exposition. – Ce n’est que partie remise.
Je vous serre la main affectueusement
Félicien Rops