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Paris le 1er Aout 1891
Mon Cher Paul
Nous revenons du fond du Morbihan juste à temps pour tomber à coups de fourchettes, de fourches plutôt ! sur l’admirable bête que ta gracieuseté nous a fait parvenir. J’irai te serrer la main & te porter une lettre pour ton père, – envers lequel je me suis conduit comme un simple animal depuis quatre mois ; mais il me semble que depuis six mois j’ai été un autre homme. Je suis « enfin » rentré dans ma peau, ma vraie.
Puis il faudra que tu fasses ma gueule pour le Art-Magazine de Londres ?
Mes Compliments pour ton Journal. C’est très bien fait ; nous en causerons.
Bonnes amitiés & bons Compliments & bons remercîments de toute la Maisonnée & de moi itou.
Félicien Rops