Numéro d'édition: 3016
Lettre de Félicien Rops
Texte copié
N° d'inventaire
8811/t5/p340
Collationnage
Tapuscrit Lefebvre - Kunel
Date de fin
2024/12/26
Lieu de conservation
Belgique, Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Archives de l'Art Contemporain
Page 340
Demi-lune, octobre 1895.
Mon vieux,
« Les doux soleils d’octobre reviennent sur les coteaux de Florian qu’ils brûlaient naguère de tous les feux de la canicule. » Voilà comment doit s’exprimer en ces temps troublés un enfant des Muses. Donc viens : nous goûterons à l’austérité si douce des choses de l’automne, comme disait en l’Ulenspiegel l’étrange et oublié poète Jacques Desrosiers. J’ai perdu mon vieux Verwée. Cela m’a fait grand’peine. Il est passé par Paris pour aller au Mont-d’Or et un instant je l’ai cru guéri. C’était le dernier de la pléiade Dubois-Rops-Artan, le plus solide et le moins souple, mais celui qui gardait le mieux les primordiales qualités de la race. Artan, Dubois, Verwée : ils vont vite, ceux de Burger.
À toi et à bientôt,
Félix
Détails
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