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MrJoséphin Péladan2 Rue des Beaux-Arts Page 1 Verso : 2
Je reçois seulement votre lettre. Bon courage, je ferai tout mon possible pour vous tirer de ce mauvais pas. Mais j’ai contre moi – contre nous, – un enchaînement de circonstances fâcheuses & déplorables, qui m’empêchent littéralement de m’occuper d’autre chose que de « ces circonstances » avant le jour de Pâques, date fixe. C’est absolu. Mon voyage à Marseille & à Gênes n’avait pas d’autre but que de voir mon fils, & une autre personne à Marseille qui est la cause de ce petit désastre momentané mais « désastre » pour nous deux. Seulement je n’ai pas écrit, parce qu’il est toujours inutile de jeter le manche ou la cognée, quand le manche se casse, on casse un pied de frêne & on en fait un autre, – quand c’est la cognée qui est faussée, on passe chez le forgeron & comme avant l’outil brille en sapant les chênes !
Je vous attends ce soir vers 5 heures, si par force je n’y étais pas à demain
Commentaire de collaboration
Source : Hélène Védrine, Correspondance inédite, Félicien Rops-Joséphin Péladan, Paris, Séguier, 1997, p. 100.