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Paris 17 mars 1890.
Mon Cher Monsieur Rasenfosse,
J'étais aux Champs lorsque votre lettre m'est parvenue. Je vous envoie le billet, & vous l'auriez déja si je n'avais pas été à la campagne où il n'y a qu'une levée de la poste par jour.
J'ai mis le billet « fin mai » dans le cas où quelque accident arriverait. J'en enverrai trois : un principal, & deux pour le remplacer si on les préfère. Je vous en enverrai des croquis auparavant.
À bientôt des nouvelles & merci
F.R
Quant aux Sataniques, si c'est pour vous, je vous les trouverai. Je suis en pourparlers pour racheter la collection Pradelle & je me ferai un vrai plaisir de vous les céder au prix d'achat qui sera peu élevé puisque ces épreuves de 1er État (très belles) ne peuvent être séparées de la collection dont j'offre une somme assez ronde.
