Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Paris, 1887/11/28. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/5
Page 1 Recto : 1Paris, le 28 nov.1887.En grande Hâte !Mon Cher Péladan,Je ne connaissais pas votre adresse, – je tenais à ce que la lettre puisse vous arriver rapidement, je ne pouvais la confier qu’à un ami sûr. – Ce que j’ai fait. Je ne pouvais l’envoyer chez MrCouve, qui eut pu trouver la chose ou déplacée, ou inconvenante. Je n’avais pas le choix des moyens.Je ne comprends rien du tout au propos prétendument répeté par Barroil. Et il me paraît même d’un comique si profond, & d’une niaiserie si profonde également, que vous auriez bien dû, Mon Cher Péladan ne pas croire un instant qu’il m’ait eu pour père.Il y a là des « histoires de femmes » d’une nature spéciale je crois, & à votre retour, je tiens, pour que tout soit éclairci, que nous nous réunissions, avec Uzanne, & que nous fassions quelque lumière sur tout cela. Je dis « Uzanne » parce qu’il a été mêlé à ces propos, & que déja avant votre lettre, il m’enPage 1 Verso : 3avait touché un mot. Seulement dans l’espèce, les rôles ét