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Paris 11 fév. 1893.
Mon Cher ami,
Ne seriez vous pas disposé à venir passer trois jours à Paris ? C’est le moment des petits salons. et cela couperait votre hiver.
J’ai beaucoup de choses à vous demander & à vous dire. Vous prendriez vos repas chez moi, & nous travaillerions à notre aise & nous visiterions les Expositions.
À vous bien de vieille amitié.
Félicien Rops
P.S J’ai été tout ce mois garde-malade, ma petite belle-sœur a été atteinte d’une péritonite, et elle est seulement en convalescence depuis quelques jours. Moi je suis guéri, – à ce que j’espère, – moralement : pas encore tout à fait, physiquement du moins. Ah ! la vilaine année ! Embrassez vos enfants pour moi, & présentez mes Compliments à Mme Rassenfosse qu’il me semble connaître depuis très longtemps.