Surnom
née Fleury
Sexe
Féminin
(1839-1927), elle est la mère d'Armand Rassenfosse (1862-1934), élève de Félicien Rops
07-01-25
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Page 1 Recto : 1Paris 3 oct. 1889Mon Cher Monsieur Rasenfosse,Excusez-moi de ne point vous avoir répondu immédiatement, mais je viens de revenir des bords de la mer, & j’en suis encore au déballage. – Merci de votre envoi & grand merci. Vos explications sont très claires & très nettes, & je les transcrirai dans ma petite plaquette sur le « vernis mou ». Merci aussi pour votre envoi de gravures. Comme je vous l’ai dit, je vous crois « doué ». Travaillez & vous êtes certain d’arriver à un brillant résultat.Je trouve vos vernis-mous un peu « confus ». – Confus n’est pas l’expression, je veux vous exprimer qu’ils manquent de netteté dans le travail. Votre petite étude de « Danseuse au Repos » me plaît beaucoup. C’est d’un dessin compris, & d’une exécution franche. Votre blanchisseuse est d’une bonne intention, mais les tons manquent de fraîcheur, & alourdissent la planche. – Il est nécessaire que vous tâchiez de devenir : « plus propre » comme disent les anciens bourgeois. Le vernis exige
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Page 1 Recto : 1Paris le 9 avril 1891 :Mon Cher Rasenfosse,Mes Compliments les plus sincères à la mère, au Père & au jeune Louis. À la bonne heure ! on n'a jamais assez d'enfants ! Cela quoi qu'en disent les égoïstes & les célibataires, c'est ce qu'il y a de plus certain comme bonheur dans la vie. Car je suis un « foyeriste » au fond. Cela ne paraît pas, mais c'est ainsi.Je vous envoie du papier serpente blanc. Je vous en enverrai davantage dans quelques jours avec de l'ambre le plus blanc qu'on peut l'obtenir. Je recevrai avec plaisir du N°5, car le mien est ce me semble-t-il plus dur que l'orsque que je l'ai reçu, & cela rend gros le travail de l'estompe, beaucoup. – Vous recevrez aussi deux épreuves des planches « à remarques, » faites pour le catalogue Ramiro, (catalogue des lithographies,) et un bout de croquis assez insignifiant, fait pour essayer de l'aluminium.Puis sous peu un frontispice, – pour un livre de Darzens, – chez Dentu une grande diablesse de syrène, au fond de la me
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Page 1 Recto : 1Paris le 6 fév 1892.Je vous écris par retour du courrier Mon Cher Rassenfosse pour vous remercier d’abord de la bonne lettre que vous m’avez écrite, et Madame Rassenfosse de la part sympathique, dont j’ai été vivement touché, qu’elle a bien voulu prendre à ma peine. – Elle reste bien lourde à porter, et ce n’est que par le travail que je parviens à en éloigner l’obsession. – Puis je tiens à promptement écarter de votre esprit toute idée d’ennui relativement à l’incident Pincebourde. Laissez ce brave homme faire comme cela lui plaît, et si cela peut aider à la vente, j’en serai très heureux croyez‑le.– Puisque Legrand et Storm de Gravesande se donnent ce titre, – si c’en est un ! – dans les catalogues d’Expositions d’eaux-fortes, pourquoi pourrais‑je trouver mauvais que vous le preniez ? Je ne vous dirai pas que « vous me ferez honneur » vous me ferez plaisir, ce qui vaut mieux. J’ai toujours préféré être aimé qu’honoré. Vous avez déja un talent très soutenable, et qui e
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Page 1 Recto : 1Paris 13 mars 1892.Mon Cher Rassenfosse,Deux mots au galop. Envoyez moi si vous le pouvez du papier pour le Jeudi 17 mars. Je dois faire un bout de menu & j’essaierai le papier à ce propos. Dimensions très Convenables ! Je vous ennuie, mais j’ai tant fait d’essais dans cette maladie du vernis-mou, que réellement je n’ai plus le courage de faire n’importe quoi si vous ne veniez à mon aide. Je vous enverrai les cuivres qui sont à la coupure, & deux petits aciers.Priez Morreels de m’envoyer son n°. – J’ai beaucoup de choses à lui dire.– Comme je vous l’ai dit plus haut les dimensions du papier sont parfaites.– Ce que vous dites est la vérité même : À chaque instant des travaux qui sur le métal sont parfaits, à l’œil ; deviennent incomplets à la morsure ; ce qui est désespérant. – Puis la transparence !! la divine transparence !!! si on y arrive ! J’espère beaucoup de cette année, si je ne fais pas de très belles choses je reprends la maison Jacob-Makoy et je me fais hortic
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Page 1 Recto : 1Paris 11 fév. 1893.Mon Cher ami,Ne seriez vous pas disposé à venir passer trois jours à Paris ? C’est le moment des petits salons. et cela couperait votre hiver.J’ai beaucoup de choses à vous demander & à vous dire. Vous prendriez vos repas chez moi, & nous travaillerions à notre aise & nous visiterions les Expositions.À vous bien de vieille amitié.Félicien RopsP.S J’ai été tout ce mois garde-malade, ma petite belle-sœur a été atteinte d’une péritonite, et elle est seulement en convalescence depuis quelques jours. Moi je suis guéri, – à ce que j’espère, – moralement : pas encore tout à fait, physiquement du moins. Ah ! la vilaine année ! Embrassez vos enfants pour moi, & présentez mes Compliments à Mme Rassenfosse qu’il me semble connaître depuis très longtemps.
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Page 1 Recto : 1Paris 24 mai 1893Mon Cher ami,vous vous êtes comme je vous l’ai dit trop ému d’un incident tout à fait insignifiant, & qu’il faut juger comme tel. Venez à Paris, nous dissiperons tous ces nuages, nous ferons des vernis mols, & nous passerons ensemble quelques bonnes journées. Les expositions sont toujours les mêmes : mais telles qu’elles sont, il les faut voir, il y a toujours de très intéressantes choses aussi, & somme toute les expositions du Champ de Mars & des Champs Élysées résument le mouvement artistique français ; Completées par les expositions indépendantes « on peut suivre » & avec intérêt, et les nouvelles formules & les anciennes, et l’influence des nouvelles sur les anciennes.– La vente Gouzien est faite, & je n’ai pas lieu de m’en plaindre. Je ne m’attendais pas à un succès, & mes « machins » se sont admirablement vendus. La petite « cantinière des Pilotes », a atteint près de deux mille francs. La Comédie : 600. La collection Gouzien (eaux fortes) retirée
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Page 1 Recto : 123 mai ParisMon Cher Rasenfosse,je vous écrirai demain une plus longue lettre, je n’ai que le temps de vous serrer la main au triple galop & de vous dire de ne vous inquiéter en rien des propos de journaux. Cela ne signifie rien ! Vous n’en finiriez pas. Moi on m’a appelé le Raphaël des Bouges! rien que cela. L’article est bête, injuste & ne signifie rien.À demain & à bientôtJ’espère que la maladie de Mme Rassenfosse mère ne sera qu’une indisposition, & que je vous verrai bientôt. Nous ferons un fort vernis mou !F.RJe reçois vos lettres de la Demi-Lune aujourdhui 23 mai Mardi.Mon adresse : Rue du Marché des Blancs Manteaux N°2 – Rien que cela !
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Page 1 Recto : 1Paris 2 Rue du Marché des Blancs Manteaux,Mon Cher Amin’oubliez pas s’il vous plaît dans votre prochaine lettre, de vouloir bien me donner des nouvelles de Mme votre mère. J’espère que le mieux se continue. Ne perdez pas courage. Les médecins se trompent souvent, & même plus que d’autres, & il ne faut jamais perdre l’espoir. Ici, nous frisons une révolution ; – c’est la seule chose qui m’empêcherait d’aller à Liége, et encore ! – J’espère que tout cela se calmera, & qu’on flanquera « à l’huche » comme on dit à Namur, ce pion cruel qui s’appelle Dupuy, sans oublier son valet Lozé.À bientôt donc mon Cher ami, & bonnes amitiés à vous & à nos amis.FéliN.B. Voilà la lettre que j’allais mettre à la poste lorsque la vôtre m’est parvenue. Ah ! oui la retouche ! c’est la nécessité même, car il est bien rare que l’on finisse une planche du premier coup !! – Puis il faudra quelque fois user de la photogravure pour s’abréger du temps & faire desPage 1 Verso : 2réductions aussi très
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Page 1 Recto : 1Demi-Lune le 29 7bre 1893Essones – Seine & Oise.Mon Cher Amique deviens-tu ? Pas de nouvelles ! Dis moi comment se portent ta femme & tes beaux enfants, & si Madame Rassenfosse, ta mère, va un peu mieux. Et tes travaux ? Je ne reçois rien de toi. Le bon Pincebourde m’a parlé d’une planche « qu’il avait été « forcé de refuser » à cause du coté par trop érotique » du sujet. Si Pincebourde refuse, c’est que c’est bien, certainement. Envoie moi cela mon Cher Rassenfosse, & parle moi de tout ce qui te touche. Dis bien à Donnay et au bon graveur Maréchal que j’ai beaucoup regretté de n’avoir pu les voir lors de ma trop rapide visite à Liége.Je fais de la peinture et cela me réjouit. Il me semble que je recommence une sixième vie, mettons une dixième !– Et mon portrait ? Ne laisse pas trop le bon peintre De Witte s’endormir sur la dernière émission de timbres du gouvernement de Hono-Lulu.Si tu sais quelque chose de l’héroïque Blonde, dis le moi (par une lettre adressée à Nys.)
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Page 1 Recto : 1Demi-Lune 9 oct. 1893Mon Cher Rassenfossegrand merci de ton bon envoi, que j’analyse librement : 1° La « Demoiselle » qui a pour fond une Ève recevant la pomme du Serpent, présente un bon premier état, - malgré la défectuosité de la bouche.Le 2e État aquatinté est effectivement inférieur au 1erIl faudrait reprendre cela ! Je peux parler de l’aqua-tinte, en homme que la susdite aqua-tinte a souvent : fichu dedans. Il faut savoir ce que l’on veut d’avance, & modérer ses appétits, sans cela elle mange tout !Le modèle est intéressant d’ailleurs.2° La manière noire obtenue avec des roulettes a grains irréguliers est curieuse, et s’appliquerait effectivement aux retouches, malgré le peu de brillant, et la surdité des tons obtenus ; – mais je tiens toujours pour les retouches obtenues par Vernis mou, si nous trouvons un joint.3. Planche noire : manière noire par des grains irréguliers. Le ton obtenu par ces roulettes « faisant fond est sale et étouffé. J’aime mieux pour ce tra
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Page 1 Recto : 12 Rue du Marché des Blancs Manteaux. Hotel des Blancs Manteaux.14 Nov. 1893Mon Cher Rassenfossetu me délaisses ; plus de nouvelles ni de ta mère, ni de toi, depuis un long et énorme mois ! Écris-moi & dis-moi ce que tu fais ce que tu graves, & le reste ! – Moi je vais me remettre, à la fin du mois, au travail, & je suis plein d’espoir ! Tout va bien s’arranger ici. Je me suis fait « tout à fait » à l’appartement de la rue du Marché des Blancs Manteaux, et je viens de m’arranger avec le propriétaire : « l’Aigle », qui va me faire bâtir un atelier dans la deuxième cour, celle sur laquelle donne la serre, moyennant 500 frs de location ce qui n’est pas trop. J’en paie 1400 place Boieldieu, sans les Contributions, – c’est une économie d’un millier de francs au bas mot. Je serai fort bien là pour faire « mes dernières œuvres » et surtout « de la peinture » ce qui m’enchante. Je suis en train de me transformer comme art. Je fais à l’huile toutes mes études d’après Nature. J’ai
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Page 1 Recto : 1Demi-Lune 19 nov. 1893.Mon Cher ami,je suis vexé non pas pour moi, mais pour toi. Il faut absolument empêcher cette vieille bête de Pincemaille de mettre sous ton nom, des annonces aussi bêtes que celle que je découpe dans son catalogue & qui peuvent te faire tort. On t’accuse déja de m’imiter. Il n’en est rien, et Rodrigues ainsi que beaucoup d’autres, sont de mon avis. C’est un autre art, plus tranquille & moins inquiet, mais comme ce bruit a été répandu, il est bon de couper les aîles à ce volatil, et net ! Donc interdis à Pincemaille toute réflexion bête et personnelle, du susdit Pincemachin à propos de tes dessins & de moi.Qu’il laisse si cela lui plaît : « élève de F. Rops » cela ne peut que m’honorer et je n’ai rien à y dire. Mais mettre des mots comme « genre Rops » c’est idiot, et malsain pour ta réputation, dont j’ai cure aussi.– Reçu le vernis mou : J’aime toujours mieux le 1er État que le second. L’aqua-tinte est une machine dangereuse qui assourdit, ôte le
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Page 1 Recto : 127 nov. 1893 1. Pl. BoieldieuParisDeux mots télégraphiquesMon Cher RassenfosseD’abord envoi de la Satyresse reçu avec ses adjuvants. Je trouve bon le dessin et je te parlerai demain du reste.– Aujourdhui il est six heures du soir, & je n’ai que juste dix minutes si je veux que cette lettre t’arrive demain, aussi sans plus de paroles je procède par numéros.1° Il faut entends-tu il faut : que tu trouves un moyen quelconque pour que le Mr à qui Vos a vendu une tete de vieille femme (Flamande,) en photogravure, te prête sa photogravure pour trois jours. C’est un service que tu me rendras, & que ce Monsieur me rendra. Tu lui diras – si besoin est, qu’en lui renvoyant son épreuve, j’y joindrai deux croquis « honnêtes » à l’eau forte, ou plutôt deux pointes sèches de la plus grande raretéTu auras huit jours pour mener à bien cette petite campagne & tu m’auras rendu un Véritable Service.Je t’expliquerai le pourquoi, – fort important de cette demande.Page 1 Verso : 22° Je te pri
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Page 1 Recto : 1CroquisParis DULUC 19 Rue de Grammont31 mars 1894.Demi-LuneMon Cher RassenfosseJe ne peux que te confirmer ma lettre. Le vernis me paraît réellement bon. Il « tient » tellement que la thérébentine a peine à l’enlever ! La transparence n’est pas un défaut. Peut être en y ajoutant une matière souple pourrait-on s’en servir comme vernis blanc sec à tous usages. Bravo ! Je te refélicite de tout cœur. Je retourne demain Lundi à Paris malgré mon désir de rester couché ici au soleil.L’atelier avance rue des Blancs-Manteaux, ou plutôt rue du Marché des Blancs Manteaux, j’oublie toujours ce mot là, et alors les cochers de fiacre me conduisent rue des Blancs Manteaux, et me déposent au Mont de Piété !Donc nous voici armés, & nous devons faire des choses curieuses ou jamais !Encore un rien : Souvent sur des morsures trop légères, le vernis posé et recouvert du papier, ce qui fait deux épaisseurs, il est impossible de distinguer le travail premier. Ne crois-tu pas qu’en retraçant l
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Page 1 Recto : 1La Guymorais par St Méloir des ondes. Samedi – 18 Aout 1894Mon Cher Rassenfosse, j’ai bien regretté que tu ne fusses pas venu avec nous à Anvers. Clairette ma femme et ma belle sœur étaient de la partie. Les artistes anversois ont été des plus aimables pour moi, et nous ont fait voir dans le vieil Anvers toutes les choses curieuses & rares qui meublent des appartements particuliers, et que l’on ne montre pas au public. Vu aussi un merveilleux cortége des « métiers ». C’est un de mes anciens amis de la Société des Aquafortistes, Franz Van Kuyck, qui a créé le vieil Anvers, et j’ai été heureux qu’il m’en fit les honneurs. J’ai été charmé d’ailleurs de l’accueil tout à fait cordial et tout à fait charmant que les artistes m’ont fait, au raout de Ch. de Coster, et cela m’a touché parce que je ne m’y attendais guère.C’est vraiment dommage que Bénard t’as ; par son absence, forcé de rester à Liége, car je suppose que tu ne considère pas l’arrivée à Liége de Deman comme un emp
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Page 1 Recto : 1Demi-Lune, Essonnes.12 Nov. 1894.Mon Cher Ami,Je ne peux te dire le plaisir que j’éprouve en apprenant la presque guérison de Madame Rassenfosse.Je suis non pas malade mais atteint. Ah ! ce cœur a bien le droit d’être malade. Depuis soixante ans il tressaille à toutes les émotions comme une harpe éolienne, & ce qui le tue, c’est que ce n’est « pas fini ! et la moindre fillette qui se silhouette à l’horizon le remet en état de souffrance et comme les « Christs » du moyen âge dont les plaies redevenaient saignantes quand les embrassaient les Vierges, le ressouvenir ou l’effleurement des jeunes baisers me ramène au cœur tous les beaux battements des nuits bénies et les doux étouffements des extases anciennes!Je mourrai cardiaque et impénitent. Viens quand tu veux et le plus tôt sera le mieux.Seulement préviens-moi deux jours, au moins à l’avance, afin que je puisse être à Paris, et viens avant le 25, pour que tu puisses voir encore l’exposition du Livre qui est très belle,
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Page 1 Recto : 131 Déc. 1894Je t’envoie mes bonnes amitiés de cœur pour toi et les tiens. J’embrasse tes chères enfants à grands bras, & je vous souhaite à tous, tous les bonheurs dont on peut jouir ici bas.Claire te remercie bien des vœux que tu fais pour son bonheur. J’espère que tout s’arrangera pour le mieux, malgré deux ou trois accrocs dans la marche de « l’affaire ». Enfin nous verrons, et j’espère n’engager l’avenir de ma fille qu’a coup sûr comme bien tu penses. Malgré moi, et malgré tous les meilleurs rapports, – presque trop bons en leur conformité, il me reste je ne sais quelle défiance & quelle opposition instinctive contre le « promis ». Je me révolte contre ce parti pris, et je tâche de lutter contre un « préconçuisme » mais, je n’y peux rien !! Enfin ! j’espère que tout cela se dissipera, à mesure que le jeune homme nous habituera de plus en plus à sa personne, mais, encore, cela n’est pas encore fait !Merci Mon Cher ami de l’envoi desPage 1 Verso : 2pinceaux, ils me pa
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Page 1 Recto : 1CroquisParis DULUC 19 rue de Grammont17 Sept. 1894.Me voici revenu Mon Cher Ami en cette vieille Demi-Lune qui est comme les vieilles maîtresses avec lesquelles on a d’éternelles faiblesses, & des reprises d’acoquinements. J’ai fait à la Guymorais un assez ennuyeux séjour, & c’est pour cela, comme ces ennuis étaient prévus & inévitables, que je n’ai pas réclamé de toi la bonne promesse de venir labàs passer quelques bons jours en Bretagne. L’an prochain je te ferai voir Dinan une merveille archéologique, & le mont St Michel une des quinze merveilles du monde. Cela vaut le voyage, je t’assure. Cette année, il me fallait « m’occuper d’affaires ! » Et je m’en suis occupé ! J’ai pendant – de longues journées discuté avec des paysans, – les mêmes, toujours ! qu’ils soient de la banlieue de Paris ou de la banlieue de St Malo ! qu’ils soient Lapons ou Hauts Bretons ! Quand j’ai acheté la plage de la Guymorais, le notaire, le même notaire aussi ! avait dit : vente des « mielles