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Paris 13 mars 1892.
Mon Cher Rassenfosse,
Deux mots au galop. Envoyez moi si vous le pouvez du papier pour le Jeudi 17 mars. Je dois faire un bout de menu & j’essaierai le papier à ce propos. Dimensions très Convenables ! Je vous ennuie, mais j’ai tant fait d’essais dans cette maladie du vernis-mou, que réellement je n’ai plus le courage de faire n’importe quoi si vous ne veniez à mon aide. Je vous enverrai les cuivres qui sont à la coupure, & deux petits aciers.
Priez Morreels de m’envoyer son n°. – J’ai beaucoup de choses à lui dire.
– Comme je vous l’ai dit plus haut les dimensions du papier sont parfaites.
– Ce que vous dites est la vérité même : À chaque instant des travaux qui sur le métal sont parfaits, à l’œil ; deviennent incomplets à la morsure ; ce qui est désespérant. – Puis la transparence !! la divine transparence !!! si on y arrive ! J’espère beaucoup de cette année, si je ne fais pas de très belles choses je reprends la maison Jacob-Makoy et je me fais horticulteur à Litge.
À vous bien, je vais voir si je peux dans mes boutures de l’an dernier trouver
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pour vous quelques belles boutures de rosiers pour Mme Rasenfosse.
À vous bien mon cher ami
F. Rops