Lettre de Félicien Rops à [François Nys]

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J’ai un bout de service à vous demander c’est d’aller rue St Marc dire à la concierge que MrBrunel est en voyage, qu’il revient dans quelques jours & que vous viendrez lui payer le loyer de juillet qui est en retard. Comme je vous l’ai dit vous recevrez 25 francs de MrCoulon, et en plus dans quelques jours 30 frs de moi, ou un croquis d’une valeur supérieure sur lequel vous préleverez 30 frs pour le complément du loyer.

Mon pauvre vieux Nys, j’ai été bien éprouvé cette année qui ne compte pas, & que je retranche de ma vie. J’ai été depuis que je ne vous ai vu malade à la mort, et mon pauvre ami Gouzien y est resté. Depuis lors je n’ai plus de courage à rien. C’est pour toutes ces raisons que je ne vous ai pas envoyé de dessins. J’étais à terre et sans force. Je sais que mon énergie de caractère & ma volonté de « Belge » reprendront le dessus, et j’espère que « la rentrée d’octobre nous retrouvera encore ensemble

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à notre presse des beaux jours, et au travail encore au bon temps, mais n’importe, je viens d’en passe une rude ! Et cela dure depuis le 1er février !

Cette mort de Gouzien, de mon pauvre vieil ami de trente ans me navre surtout, & je ne peux m’en remettre. « Ceux de notre temps » se font rares Mon Cher Nys, tâchons de nous tenir bien debout !