Lettre de Félicien Rops à [Armand Rassenfosse]

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Rassenfosse veux-je dire ! Essayé aujourdhui les papiers. Ils sont tous bons. Le meilleur est le plus fin, celui dont je vous renvoie l’échantillon. Il donne un joli grain, tout à fait : « grain » Peut être pourrais-t-on en obtenir un plus fin encore pour les très petits sujets. Donc de ces papiers le meilleur est le plus fin. Car avec ce papier en employant des crayons de différents Nos on peut faire des travaux à gros grains. Il pourrait même être plus fin sans inconvénient. Quand vous aurez des épreuves de ces papiers nouveaux, faites les moi voir je vous prie. –

Donc, voilà un premier résultat très satisfaisant. Si vous obteniez un papier encore plus fin cela me ferait grand plaisir d’en avoir deux feuillets sur le même papier vélin fin.

Il faudra que vous me donniez la liste des lithographies de moi que vous avez.

– La lithographie dont vous vous souvenez représentant un homme se baignant, ses charmes cachés par un mouchoir à pois blancs, et admiré par deux femmes des champs, était intitulée Jef-Suzanne au bain. Elle n’est pas effectivement dans le Ramiro. Elle est très rare.

Merci des envois Mon Cher ami, je

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vous enverrai des épreuves de tout cela, dans quelques jours. Je travaille très, cela m’empêche de penser aux choses tristes dont le souvenir me revient toujours.

J’ai bien envie de vous envoyer un dessin sur papier lithographique à transporter sur pierre.

À bientôt des épreuves, & tâchez de m’obtenir un vélin fin avec un grain encore plus fin !!! Je vous demande l’impossible mais vous y arrivez souvent ! C’est déja très bien d’ailleurs si vous n’y arrivez pas, et pour les choses ordinaires le grain est bon, mais j’ai à faire des croquis de marge d’une petitesse désespérante, & je serais très heureux de me servir de vélin-fin.

– Ne savez vous pas comment se fait la liqueur à faire transparer, translucider les papiers de Moreels ? Je n’ose pas lui en redemander et la bouteille qu’il a eu la bonté de me donner est épuisée ! Et je me suis conduit avec lui comme un simple muffle, et même un archi-muffle. Voilà un an que je dois lui écrire !