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28 rue de Grignan Marseille
Mon cher Rops,
Je n’ai pas cru que vous avez tenu le langage que Barroïl vous a prêté, mais je crois fermement qu’il tenait à me brouiller avec vous; & vous avouez vous-mêmes qu’on vous a travaillé contre moi, puisque votre agacement venait de me dires possibles.
Or même lorsque M. Barroïl est venu me dire qu’il avait [illisible] de salle, & que vous chez potinier, j’ai répondu que je vous [illisible] pour ainsi duquel rien de semblable ne m’étais apparu.
Je serai très aise de faire avec vous & Uzanne toute la lumière possible. Seulement vous m’obligeriez, en m’écrivant tout suite ce qu’on m’attribue, parce que [illisible] par des moyens de clarifications particuliers que je n’aurai plus à Paris.
Je crois, mon cher Rops, que le plus sage est de faire de notre mutuelle estime quelque celles ou ceux qui veulent nous
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froidir, de peur que nous échangions des [illisible] à leur [illisible].
Puisque que vous voulez bien faire une [illisible] de L’Eve, autant voudrait vous servir du cuivre, [illisible] que vous modifieriez, en tout cas, j’écris que ce cuivre vous sort [illisible].
Comment voulez-vous que je pense, qu’une conservation supérieure [illisible] de 300 fr. ne me vaut pas votre planche, un chef d’œuvre.
Je serai d’autant plus heureux de l’avoir, qu’on avait dit que je n’aurais plus jamais rien de vous.
N’attendez pas le mot [illisible] auquel j’écris, appropriez l’Eve, & [illisible] nous la main, du dessus de ceux qui nous voulaient séparer.
Seulement je sollicite encore la formule de ce qu’on m’emprunte contre vous; avec cette formule je ferai bonne lumière.
Bien votre ami Péladan.
Commentaire de collaboration
Cette lettre inédite est en cours de traitement. Pour en savoir plus sur la correspondance croisée entre Rops et Péladan, consultez l'ouvrage d'Hélène Védrine, Correspondance inédite, Félicien Rops-Joséphin Péladan, Paris, Séguier, 1997.