Sexe
Masculin
Fernand Barroil, collectionneur et bibliophile. Membre de la Société du Bibliophile Contemporain fondée par Uzanne dont il est l'ami. ( Hélène Védrine, Correspondance inédite Félicien Rops Joséphin Péladan, Paris, Séguier, 1997.)
15-08-2024
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Page 1 Recto : 1Paris, le 28 nov.1887.En grande Hâte !Mon Cher Péladan,Je ne connaissais pas votre adresse, – je tenais à ce que la lettre puisse vous arriver rapidement, je ne pouvais la confier qu’à un ami sûr. – Ce que j’ai fait. Je ne pouvais l’envoyer chez MrCouve, qui eut pu trouver la chose ou déplacée, ou inconvenante. Je n’avais pas le choix des moyens.Je ne comprends rien du tout au propos prétendument répeté par Barroil. Et il me paraît même d’un comique si profond, & d’une niaiserie si profonde également, que vous auriez bien dû, Mon Cher Péladan ne pas croire un instant qu’il m’ait eu pour père.Il y a là des « histoires de femmes » d’une nature spéciale je crois, & à votre retour, je tiens, pour que tout soit éclairci, que nous nous réunissions, avec Uzanne, & que nous fassions quelque lumière sur tout cela. Je dis « Uzanne » parce qu’il a été mêlé à ces propos, & que déja avant votre lettre, il m’enPage 1 Verso : 3avait touché un mot. Seulement dans l’espèce, les rôles ét
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Page 1 Recto : 1MercrediMon Cher PéladanIl est absolument impossible, que toutes ces choses s’éclaircissent par lettres. Je ne me dérobe jamais comme je vous l’ai dit à une explication nette verbale ; jamais je ne veux d’explications épistolaires. À votre retour nous tirerons tout cela au grand clair. Je n’ai jamais été pour Barroil qu’un bon compagnon, & je m’étonne qu’il me prenne à partie. Il y a la des « influences secrètes » qui ne ressemblent pas à celles de Boileau. Personnellement Barroil m’a été & m’est fort sympathique, je vous le dis très franchement.Trop de dames en jeu décidément !Tout cela je vous le répète rentre trop dans les vies privées.– Je viens d’Amérique, & en sortant de cette vie large, haute, libre, tout cela aussi me semble tellement petit, que réellement jusqu’àPage 1 Verso : 2nouvel ordre, il me répugne de m’occuper de ces petitesses & de ces mièvreries.Je vous serre la main & quant aux dessins, je vous promets votre prochain frontispice, sans compter celui-c
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Page 1 Recto : 120 janv. 1888.Mon Cher Amisongez que depuis le 2 janv. 1888 je n’ai pas mis le nez – ni le reste, – dehors ; que j’ai encore aujourdhui une fièvre qui ne me quitte pas, avec une toux qui me secoue comme un peuplier, & m’empêche de faire même un croquis.J’ai voulu travailler malgré tout. Le résultat a été simple : J’ai détruit deux planches ! J’espère Mardi matin sans faute remettre le cuivre à Delâtre. C’est l’ancien cuivre effacé retravaillé & remis en ordre. J’en ferai deux, pour mon plaisir, si je peux rester debout. J’ai eu un âne de docteur, qui m’a traité pour un commencement de pleurésie. C’était tout bonnement de la fièvre intermittente, violente, « aigue » & aggravée par un refroidissement. Je vais mieux, mais il me faut un vrai courage pour m’asseoir à mon établi, & je fais je vous l’assure, l’effort demandé par votre lettre. Il n’y a pas à s’en prendre à moi,Page 1 Verso : 2ni aux hommes, mais à Dieu, tout simplement qui fait cet impair :«Deus Impare gaudet!
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Page 1 Recto : 128 rue de Grignan MarseilleMon cher Rops,Je n’ai pas cru que vous avez tenu le langage que Barroïl vous a prêté, mais je crois fermement qu’il tenait à me brouiller avec vous; & vous avouez vous-mêmes qu’on vous a travaillé contre moi, puisque votre agacement venait de me dires possibles.Or même lorsque M. Barroïl est venu me dire qu’il avait [illisible] de salle, & que vous chez potinier, j’ai répondu que je vous [illisible] pour ainsi duquel rien de semblable ne m’étais apparu.Je serai très aise de faire avec vous & Uzanne toute la lumière possible. Seulement vous m’obligeriez, en m’écrivant tout suite ce qu’on m’attribue, parce que [illisible] par des moyens de clarifications particuliers que je n’aurai plus à Paris. Je crois, mon cher Rops, que le plus sage est de faire de notre mutuelle estime quelque celles ou ceux qui veulent nousPage 1 Verso : 2froidir, de peur que nous échangions des [illisible] à leur [illisible].Puisque que vous voulez bien faire une [illisi