Page 1 Recto : 1
12 oct 1888.
21. R. de Grammont
Mon Cher Nadar,
merci de ton aimable insistance & de ton bon souvenir. La fillotte a été malade pendant toute la semaine dernière, elle va bien maintenant & dès les premiers jours de la Semaine prochaine nous irons chez ton fils, qui nous fera une petite immortalité. J’espère que Madame Nadar ne souffrira pas du déplacement, & que le climat plus doux d’Arcachon aidera à son rétablissement, ce qui serait une bien grande joie pour nous tous, car elle a l’art de conquérir tous les cœurs, & nous l’aimons déja comme si nous avions eu le plaisir d’être de tout temps, ses amis.
Toute ma famille & moi, nous lui envoyons nos plus vives amitiés & nos meilleurs souhaits & nos bons Compliments, & à toi aussi Mon vieil & Cher Ami. Écris-nous vite & donne nous de tes – de vos nouvelles de là bas.
Ton à perpétuité :
Fély Rops