Madame Nadar Tournachon

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    Lettre de Félicien Rops à [Félix] Nadar [Tournachon]. Paris, 30/00/0000. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/526

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    Page 1 Recto : 1Paris 21 Rue de Grammont – Jeudi 30Comment expliquer certaines nuances de la sottise humaine mon bien Cher Nadar. Tu habitais Paris, moi aussi ; caché dans un coin, un peu pauvret un peu mélancolieux, un peu souffreteux, avec, au ventre, toutes les affres d’un art que je sentais grouiller en moi, & qui ne voulait pas issir à la vie ! « Je te voyais mon vieux Cher Ami, un peu partout chez Durand aussi, & je te disais : mon bon Nadar, je t’aime bien, tu as toujours ta belle auréole d’homme bien portant & vaillant, je te sais heureux, cela me fait plaisir, pardonne moi de ne pas aller t’embrasser, mais je ne sais pas ! je ne dois pas le faire maintenant ! » – Pourquoi – ? que veux-tu, je ne sais pas ! – C’était idiot, connaissant ton cœur & ta bonne nature vibrante à éternité. Peut être par cette mauvaise honte, par cette timidité de la pauvreté que connaissent, plus que d’autres, ceux qui sont nés dans les dentelles, & à qui la vie a souri jusqu’aux oreilles. J’avais jeté

    Lettre de Félicien Rops à [Félix] Nadar [Tournachon]. Paris, 1888/10/12. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/531

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    Page 1 Recto : 112 oct 1888.21. R. de GrammontMon Cher Nadar,merci de ton aimable insistance & de ton bon souvenir. La fillotte a été malade pendant toute la semaine dernière, elle va bien maintenant & dès les premiers jours de la Semaine prochaine nous irons chez ton fils, qui nous fera une petite immortalité. J’espère que Madame Nadar ne souffrira pas du déplacement, & que le climat plus doux d’Arcachon aidera à son rétablissement, ce qui serait une bien grande joie pour nous tous, car elle a l’art de conquérir tous les cœurs, & nous l’aimons déja comme si nous avions eu le plaisir d’être de tout temps, ses amis.Toute ma famille & moi, nous lui envoyons nos plus vives amitiés & nos meilleurs souhaits & nos bons Compliments, & à toi aussi Mon vieil & Cher Ami. Écris-nous vite & donne nous de tes – de vos nouvelles de là bas.Ton à perpétuité :Fély Rops

    Lettre de Félicien Rops à Félix Nadar [Tournachon]. Paris, 1888/10/19. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/537, NAF/24284/538 et NAF/24284/539

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    Page 1 Recto : 1Paris 19 oct 1888.Mon cher Amiexcuse moi de ne pas encore t’avoir écrit, comme j’aurais dû le faire, mais j’ai été, toute la semaine, sous le coup d’un départ pour la Belgique, ma présence étant nécessaire labàs pour des questions d’intérêt, relatives à Paul, mon fils. Heureusement, on vient de m’écrire que ce ne serait que pour la semaine prochaine, & j’allais t’écrire lorsque ta bonne lettre est arrivée me renouveler la très gracieuse invitation de Madame Nadar.Ma femme est un peu souffrante, mais elle fera un effort & m’accompagnera ainsi que ma fille & peut être aussi ma petite belle sœur, qui n’est déja plus une toute jeune demoiselle, mais qui est encore : « la petite ». Elle ne nous quitte pas, & je voudrais vous la faire connaître aussi, puisque je suis en train comme la mère des Gracques de vous montrer mes trésors. Pardonne-moi donc si je commets l’inconvenance d’arriver avec une pareille « flopée » mais n’en accuse que l’amabilité dePage 1 Verso : 2de Mme Nad

    Lettre de Félicien Rops à Félix Nadar [Tournachon]. s.l., 1888/10/23. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/540 et NAF/24284/541

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    Page 1 Recto : 123 oct. 1888Mon Cher Nadarj’ai reçu ta lettre hier Lundi à cinq heures, & ton télégramme à dix heures du soir, – cinq heures après l’arrivée de ta lettre. Voilà comment l’administration du télégraphe est digne de l’envie de l’Europe.Viens Jeudi déjeuner tout simplement avec ton fils Paul, qui me fait l’effet d’être un bien charmant & intelligent garçon & un homme ce qui est plus rare ; & « monte » Grevin avec toi. Tu feras très grand plaisir à tout le monde.Je t’envoie ton télégramme afin que tu puisses réclamer si le cœur t’en dit ; et l’on devrait toujours réclamer !!Mais il paraît que la réclamation doit venir de l’envoyeur.Il est bon de troubler un peu ces imbéciles là dans leur béatitude.Page 1 Verso : 2Donc entendu viens déjeuner à onze heures. On vous attendra jusqu’à onze ½.Et présente mes Compliments respectueux & affectueux à Madame Nadar, & amitiés de la Smala.Ton ancienF Rops

    Lettre de Félicien Rops à [Félix] Nadar [Tournachon]. Oran, 1888/12/22. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/542 et NAF/24284/544

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    Page 1 Recto : 1Oran le 22 Déc. 1888Mon Cher Vieil Aminous voici depuis hier soir échoués à oran.Nous avons fait escale à Carthagène, un bout de décor espagnol en passant. Avant tout, nous tenons à te dire tout le bonheur que nous avons eu à trouver Madame Nadar en si bonne voie de guérison. Le changement est indéniable, & nous a tous frappé. Je crois Mon Cher Nadar, que bientôt vous serez au bout de vos peines. Les peines servent plus encore que les joies à affermir l’affection des êtres qui s’aiment sincèrement : & en sont la grande consécration.Dis bien à ta Chère malade combien nous l’aimons tous déja ; il faut aimer doublement les gens que l’on connaît tardivement, & qui vous sont sympathiques, pour tout le temps que l’on à perdu à ne pas les aimer.J’espère que lorsque nous la reverrons, ta chère femme sera bien près de sa complète guérison.Quand tu écriras à ton fils, explique lui, en lui transmettant nos bons Compliments, que c’est : parce quePage 1 Verso : 2ma smala de dames ne

    Lettre de Félicien Rops à [Félix] Nadar [Tournachon]. s.l., 1889/05/07. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/546

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    Page 1 Recto : 1Vendredi 7 mai 1889Mon Cher Vieil Amiil nous est de toute impossibilité d’aller Dimanche Pentecôter en votre bonne compagnie. Tas de parents chez nous ! Le Dimanche suivant 16, c’est le grand Prix que nous avons naturellement en horreur, mais où il faut aller ! question de métier ! – Donc si cela vous va nous irons vous voir Dimanche 23 juin. Ah ! c’est long ! pour nous, car nous avons grand désir de repasser une bonne journée avec vous tous.Toutes nos grandes grandes amitiés à ta femme & à toi & à vous tousFélicien Rops

    Lettre de Félicien Rops à [Félix] Nadar [Tournachon]. Paris, 1889/05/15. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/549 et NAF/24284/550

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    Page 1 Recto : 1Paris 15 mai 1889Mon très Cher & Grand Ami,c’est l’instant de sortir ta bonne & incommensurable indulgence des anciens jours. Je suis « un cas » & cela rentre dans la pathologie interne, donc je dois bénéficier de toutes les « atténuances ». Je te l’ai dit, je t’ai détaillé mes infirmités, et fait toucher du doigt mes plaies. Je n’y peux mais : c’est flagrant : Quand j’ai des ennuis je ne peux pas écrire à mes amis, & surtout à ceux qui me sont les plus chers ! Voilà !! C’est clair hein ? Idiot, stupide, imbécile, mais tel ! Ce que je m’en veux est à ne pas dire. – Et ne crois pas surtout que ce soit égoïsme ou indifférence ! Je suis mes amis dans leur vie, & je me réjouis de leurs bonheurs comme je souffre de leurs peines. Ainsi je sais que tu es revenu, & que le mieux persiste chez ta chère & adorable femme. Je t’ai dévoilé le grand défaut de ma nature, un peu trop fièrement fermée parfois. Que veux-tu ? c’est la goutte de sang magyare. Le grand-père porté par les Aut

    Lettre de Félicien Rops à [Félix] [Nadar] [Tournachon]. s.l., 0000/05/25. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/551 et NAF/24284/552

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    Page 1 Recto : 1Samedi 25 maiMon Vieil & jeune Ami,si toute la bonne & charmante famille Nadar se mettait Jeudi jour de l’Ascension en carriole & venait passer la journée à la Demi-Lune, Commune d’Essonnes, route de Paris à Antibes ? Qu’en dirais-tu ?CroquisSeine Fl. / Ermitage de Sénart / Pont / Corbeil en Gâtinais / Seine Fl. / Pressoir-Pron / Demi-LuneSi tu veux venir avant Jeudi « relever le point » nous y serons demain Dimanche pendant toute la journée en ce cas télégraphie :Rops Demi-Lune :Plessis-ChênetRien autre chose : Nous comptions allez demain prendrePage 1 Verso : 2à l’Ermitage des nouvelles de Mme Nadar, mais les pauvrettes sont si éreintées de ce travail forcené, qu’elles ne peuvent bouger & n’auront que la force de s’étendre sur l’herbe. –À toi – À vous bien de la part « des autres » aussi !Félicien Rops

    Lettre de Félicien Rops à Félix Nadar [Tournachon]. Paris, 1889/06/25. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/554

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    Page 1 Recto : 1Paris 25 juin 1889.Mon Cher Vieuxnous comptons aller Dimanche déjeuner chez toi ne te dérange pas & ne dérange rien. Si nous allons par le chemin de fer je t’écrirai pour le fiacre. Rien n’est encore fixé. Quant à espérer aller Samedi à l’Ermitage, le Travail, le Hideux Travail ne le permet pas ! Les meilleurs de nos amitiés à Mme Nadar & à tous. Nous sommes très heureux d’aller vous revoir. Je te prie de m’excuser, & ce que je vais te dire là est d’une malpropreté absolue : je suis nommé dans la Légion d’honneur, absolument comme si je n’étais qu’un muffle sans talent. Pas demandé d’ailleurs !! Coup monté entre Gouzien & mon fils pour « officialiser » mon art ! Étonnant ! alors il n’y a plus rien !! C’est la mort de l’ordre ! Que va dire l’Empereur du haut des Cieux ! Et Meissonnier ! – Comme tu te fiches & moi aussi des choses qui vous sont données par des gens qui n’ont pas trop d’honneur pour leurs besoins personnels, assez sur ces ignominies. – C’est bon pour les A

    lettre de Félicien Rops à Félix Nadar [Tournachon]. Paris, 0000/00/00. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/557

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    Page 1 Recto : 1Paris SamediMon Cher NadarDeux mots au galop, je ne peux t’envoyer aujourdhui le portrait de Baudelaire. Ah il faut des fouilles ! Je l’ai ce portrait, & je le trouverai la semaine qui vient. Car pour l’instant, je vais aux champs avec mon fils & ma fille. Mon fils adore sa sœur & cela m’a été bien doux de réunir dans la même embrassade ces deux êtres chéris. Les enfants se plaisent, quel bonheur !Donc à Mardi ou Mercredi. Envoie moi l’adresse de Karski, où peut être ce dernier des Polonais !À toi – À vous tous – au galop ! & nos grandes & meilleures amitiés de tous à tous. Paul revient en septembre & je te le présenterai. Ton Paul voudra bien me faire le portrait du mien. J’espère que Mme Nadar est toujours en bonne voie de guérison, – lente, mais certaine. –À toi encoreFélÿ

    Télégramme de Félicien Rops à Félix Nadar [Tournachon]. Paris, 1889/12/01. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/560

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    Page 1 Recto : 1Monsieur Félix Nadar29 ou 129 Avenue MalakoffPage 1 Verso : 2Mon Cher NadarNous voulons tous avoir des nouvelles de Mme Nadar ; Cet après midi vers deux heures ½ j’irai en prendre & te serrer la main, si cela ne te dérange pas.J’ai été hier chez Paul Nadar, mais il était sorti.À toi bien Mon Cher Jeune Ami, & toutes les bonnes amitiés de la maisonnée à Mme Nadar & à toiF. Rops21 Rue de Grammont.Télégraphie en cas d’empêchement.

    Télégramme de Félicien Rops à Félix Nadar [Tournachon]. [Paris], 1890/11/20. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/561

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    Page 1 Recto : 1Monsieur Nadar129. ou 169 Avenue MalakoffPage 1 Verso : 2LundiExcuse moi, Excusez moi, Cher Vieil ami, je viens de passer un des plus vilains mois de ma vie. Forcé d’aller en Belgique parce que le fils la bàs était très malade. Inquiet pour les chéries qui à l’autre labàs tombaient en pleine Influenza, et pas la bénigne : l’infectieuse ! Enfin ici, ma belle mère & ma belle sœur malades, et pour couronner le tout en quittant ton fils Paul, il y a huit jours je me suis mis au lit avec une fièvre de cheval & je me relève seulement. Jolis mois ! J’ai eu des maux de tête à me faire guillotiner avec délices. On souffre horriblement de cette saleté là ! Sais-tu !Bonnes nouvelles d’Amérique. Portraits trouvés charmants, et un tas d’Américaines qui ont pris l’adresse : Nadar. – Me voilà revenu à la vie & au mouvement. Je vais aller te voir & présenter mes félicitations à Mme Nadar pour le beau commencement de son heureuse Convalescence. On en est tous bien heureux ici. Transmets

    Lettre de Félicien Rops à [Félix] Nadar [Tournachon]. Corbeil-Essonnes, 1890/10/00. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/562 et NAF/24284/563

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    Page 1 Recto : 1Demi-Luneoct 1890Mon Cher Nadar,Je viens invoquer ta vieille amitié, qui m’est précieuse, plus précieuse que tu ne peux en juger par mes actes, ou plutôt par mes « non-agissements ». Donc il faut avant tout, que tu n’imputes pas à mon cœur les défauts de mon esprit, & qu’à l’instant, tu me fasses ta bonne figure & ton large sourire tout comme si je t’avais écrit six fois depuis le mois de juin, & j’avais été moi-même tous les quinze jours prendre des nouvelles de ta chère femme que nous aimons tant, & de toi-même. Il faut que tu saches que je suis un être non « singulier » du tout, mais très incompréhensible, même à moi-même. J’ai été doué à mon berceau par beaucoup de très belles personnes qui exerçaient la profession de fées, et qui avaient été invitées par ma mère à venir doter son fils d’une foule de dons variés. Mais la « Fée oubliée » la terrible bancroche que l’on oublie toujours ! est apparue à son tour, et se penchant sur mon berceau m’a dit : Je ne peux t’enle

    Lettre de Félicien Rops à [Félix] Nadar [Tournachon]. Paris, 1890/12/31. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/565

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    Page 1 Recto : 1Paris le 31 Déc 1890Je t’écrirai dans quelques jours, Mon Cher Grand frérot, et je te raconterai les mauvais jours passés depuis un mois ½. J’ai eu un commencement de congestion cérebrale : privation de parole pendant six heures, une main presque paralysée, enfin toutes les mauvaises lembes de la St Jean. Comme tu le vois à mon écriture, tout cela n’a été qu’un mauvais rêve, & j’espère être : « au dessus ». Je n’en ai gardé qu’une faiblesse de la paupière, qui disparaîtra à ce qu’il paraît & comme un singulier sentiment de diminution de moi-même. Mais celle-ci n’est pas « pour cela » mais tout simplement pour vous dire que nous pensons à vous, que nous espérons en la radicale guérison de ta chère femme, & que nous vous aimons, comme si nous n’avions jamais fait que cela.Je t’embrasse de cœur, et toute la maisonnée envoie toutes ses meilleures affections à ta femme & à toiFélicien RopsSans oublier « le Lapin » dont j’ai failli avoir le coup !

    Lettre de Félicien Rops à Félix Nadar [Tournachon]. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/568

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    Page 1 Recto : 1Pour écrire : Demi-Lune (Essonnes Seine & Oise)Pour télégraphier : Duluc Plessis-ChênetMon Cher Copain d’antan,je voudrais te voir avant de filer vers les océans, où la Faculté, (salue polisson !) me conseille d’aller soigner mon œil, & te présenter un de mes bons amis de demi-jeunesse, Henri Liesse, qui a « littérairement » quelque chose à te proposer & désire fort t’être présenté. C’est un garçon trop honnête pour le temps & dont je te parlerai chemin faisant. Veux-tu venir déjeuner avec moi Vendredi. Je suis au milieu des plâtras & des maçons assassins. Nous jugerons s’il y a moyen pour un autre jour d’amener notre chère Madame Nadar en ce lieu qui pour le moment n’est accessible qu’aux échassiers de ton genre.Voilà ! Donc je te prendrais à 9 heures ½ (de 9 ½ à 10 heures au coin du pont de Corbeil en Parisis Vendredi jour de marché. Tu laisserais ta voiture qui retournerait chez toi* ou chez moi à ton gré et le soir viendrait te reprendre à Corbeil. Dans le cas où tu

    Lettre de Félicien Rops à Félix Nadar [Tournachon]. Saint-Méloir-des-Ondes, 1892/08/00. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/571

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    Page 1 Recto : 1À la Guymoraispar St Méloir-des-Ondes.Ille-&-VilaineMardi Aout 1892Mon Cher amije reçois ta lettre qui a été faire un tour de littoral avant de me revenir. Comment ?? Ce sont là des mystères de l’administration des Postes que l’Europe nous envie. Je t’écrirai demain, le facteur attend en bas en pintant du cidre. Je suis déprimé abêti, sans courage depuis la mort de ce pauvre Gouzien. Il était venu convalescent et plein d’espoir passer dix jours à la ½ Lune. Puis plus rien que l’annonce de sa mort !À demain. Nous envoyons nos plus affectueux Compliments à ta chère femme, et à toi des amitiés vives de tout le clan, sans oublier Madame Germaine.Ton vieil ami à perpétuitéFélicien RopsBelge libéré

    Lettre de Félicien Rops à [Félix] [Nadar] [Tournachon]. Paris, 1893/00/04. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/575

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    Page 1 Recto : 1Paris (section Gaillon4 Pluviose an 93 de la République une et indivisible.Monsieur et Cher Ami,Malgré vos diatribes répétées et dignes des Tyrans et des Aristocrates bannis de notre belle France, comme chef de Famille, Je mets la main à la plume, au nom de la Communauté, pour vous mander que je me rendrai le dusdi 6 Pluviose, au local désigné par votre honorée du 3 Courant & que les Ris et les Jeux embelliront de leur Présence !Recevez Monsieur et Ami l’assurance de mon Inaltérable Amitié et des Vœux que j’adresse à l’Être Suprême pour la Conservation de votre héroïque verdeur qui vous permet de vous dévouer à la Patrie, et aux Muses leur plus bel ornement.Félicien RopsGraveur du Comité de Salut Public, en les bâtiments du vieux Louvre.– Présentez, sans oubli ni ommission je vous en prie, mes respectueux hommages à votre aimable Dame et aussi à Madame Germaine Salbenave.N°19 Rüe de la Fédération (ancienne rüe du ci-devant Grammont.)

    Lettre de Félicien Rops à Félix Nadar [Tournachon]. Paris, 1894/07/31. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/582, NAF/24284/583 et NAF/24284/584

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    Page 1 Recto : 12. Rue du Marché des Blancs Manteaux.Paris 31 juillet 1894.As-tu dû m’injurier Mon Cher Ami, À dire que j’avais pris le genre « non répondeur » ! Et cependant il n’y a guère de ma faute ! Je viens de recevoir un livre et une lettre de toi qui ont couru tout le Brabant comme le Juif Errant et qui me sont arrivés hier, & je t’en remercie bien de cœur quoiqu’un peu bien tardivement ! Il y a un mois et ¼ que je suis parti une première fois pour Anvers. Au retour on m’a dit à la maison qu’on m’y avait envoyé une lettre de toi et un livre. Je trottais à Louvain, à Nivelles, à Liége, à Namur, etcLa lettre et le livre suivaient. Je sais que tu vas mieux c’est tout ce qu’il me faut pour l’instant et que ta chère femme se maintient dans une demi-bonne santé relative.Peux-tu pas venir Jeudi déjeuner avec nous à la ½ Lune ? Cela nous ferait une joie ! Télégraphie moi demain Mercredi à cette adresse :Duluc Plessis-ChênetViens me prendre jeudi matin.NadarPage 1 Verso : 2J’irai à dix

    Lettre de Félicien Rops à Félix Nadar [Tournachon]. Hyères, 0000/00/00. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/594

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    Page 1 Recto : 1Hyères (Var) 29. Boulevard des Îles d’OrMon Cher & admirable amiTa lettre me parvient ici, nous avons tous trois grande joie en apprenant que ta chère femme est bien, et se plaît à sa nouvelle fenêtre, que tu es toujours, et quand même, le même Nadar quant à Madame Germaine, tu n’en a qu’une moi j’en ai deux, c’est pourquoi je ne suis pas mort, mais j’ai passé une fichue année malade et embêté. Tu es heureux de reprendre tes cahiers ici. Si j’avais les miens ici, j’en examinerais ce qui concerne Baudelaire. Comment veux-tu que je te parle de sa virginité ? –, je me souviens à peine de la mienne notre grand poète tenait énormement à ce que l’on y crut. Cet été je suis allé avec un Baudelairien [barré] aussi enragé que toi jusqu’à Senart. Je voulais le mettre en rapport avec toi, il pouvait t’être plus utile que moi car il est rarement documenté. Malheureusement il devait repartir le soir pour Londres où il habite et il aurait manqué son train si nous avions été chez toi.

    Carte de visite de Félicien Rops à Madame Nadar [Tournachon]. s.l., 0000/00/00. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/603 et NAF/24284/604

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    Page 1 Verso : 1Avec les meilleurs souhaits de guérison entière & de bonheur de Félicien Rops & de sa famille, un bouquet de « bonne fête » tombé de la ½ Lune, aux pieds de Madame Nadar.

    Carte de Félicien Rops à Paul Nadar [Tournachon]. Paris, 0000/03/12. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/613

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    Page 1 Recto : 119 Rue de Grammont 12 mars.Mon Cher Paul,Viens donc dîner avec nous, Samedi prochain 15 mars à 7 heures avec deux ou trois bons amis que tu connais, dont Gouzien et le bon Filleau, tout à fait sans façon.Excuse moi Mon Cher Paul, si j’ai fait le mort aussi longtemps : J’ai eu un travail « de toutes les heures » mais maintenant je vais souffler un brin, & j’irai chez toi un de ces jours, afin de nous entendre pour les croquis à faire pour ton journal.Page 1 Verso : 2Mes meilleures amitiés à Mme Nadar & à mon vieil ami Nadar. – Nous sommes tous bien heureux de la grande amélioration qui s’est produite dans l’état de Mme Nadar, amélioration qui va certainement aboutir à une guérison absolue.Ton très ancien amiFélicien RopsEt je te montrerai ton portrait ! Ah ! et déjà ressemblant !