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En rentrant j’ai réfléchi à la question des deux collections que j’ai rachetées & voici ce que je propose à Mr de Gérardin par votre intervention : Au lieu de lui offrir de reprendre simplement mon marché (j’ai payé les 40063 pièces qui la composent 400 francs, en rachat, parce que d’après nos conventions avec Gustave Dejonghe il ne pouvait, – & par conséquent aucun des siens, revendre aux marchands cette collection . Sans cela chez Conquet rue Drouot ou chez Mathias – coin des la rues de Chateaudun & Buffault, elle vaut le triple. On peut s’en assurer.) je propose à Mr de Gérardin de me donner 500 frs des Cent & quelques pièces que je peux retrouver dans
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mes Cartons (130) à peu près.). En outre à titre gracieux je joindrai à la collection le croquis de « Ma Golonèle » ! & un autre dessin au trait très fait : « La belle Nourrice » un croquis du frontispice des Chansons de Collé. Enfin je lui donnerai, toujours à titre gracieux les deuxième & ou les dernier, états des planches faisant partie de la collection qui n’ont pas été effacées. Je tiens à traiter Mr de Gérardin non seulement comme un artiste, – ce qu’il est mais comme un vieil ami. – C’est 200 pièces & deux dessins que je lui offre. – Et pour un graveur il y a des pièces très rares. –
Voici maintenant les seules conditions Mercredi dans l’après midi je remettrais à Mr de Gérardin en échange de la somme convenue les cinquan les 60 pièces qui sont chez moi & les deux dessins & il me laisserait jusqu’à la fin du mois pour lui compléter la collection. Qu’il m’excuse & vous aussi, Mon Cher Ami si j’ai la brutalité de lui fixer ainsi un jour de payement
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comme un savetier, mais j’ai une échéance le 5, et la collection qui était presque vendue, y figurait pour son appoint. Puis vous connaissez mon systhème je rachète pour mieux les placer mes enfants & là cela sera on ne peut mieux. En d’autres temps j’aurais offert cela à Mr de Gérardin. – Je tâche de ne lui faire qu’un demi cadeau. – Je vous écrirai à Roulers pour la demi collection qui reste, celle rachetée à MrGeorges de Récy ; pour cause de « mariage » mais elle est loin de valoir celle offerte à Mr de Gérardin aux conditions de « vieil ami » que je viens de vous dire : Un mot à Bièvres (Seine & oise)
Bien mes amitiés respectueuses à MmeRitter Mon Cher Ami & à vous une bonne & vieille poignée de main.
Votre vieux
Fély