Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/33
Page 1 Recto : 1LundiMon Cher Vieux Rodriguesil y a un mot de toi qui m’est revenu Samedi, après ton départ, & que j’avais d’abord pris pour une plaisanterie, c’est : « on m’as dit que tu faisais faire des dessins par d’autres. » Venant de ta part, & en causant, cela ne pouvait être que : un on dit grotesque, ou un racontar fantastique. Je n’y avais pas fait attention, j’avais un peu l’esprit ailleurs. Mais voilà que le glorieux Stocquart, qui revient à la charge pour me revendre ses fameuses planches, vient de me répéter le même propos, tenu m’a-t-il dit par un marchand !! Veux-tu bien me dire qui t’a dit cela ? Je tiens à arrêter cette ânerie à ses premiers pas. Je veux bien laisser dire que suis fou, mais un malhonnête homme : non ! Et je m’étonne que tu ne m’aies pas dit immédiatement qui tenait ce propos plus qu’imbécile, odieux, & dit évidemment avec intention de nuire. – Je n’ai pas besoinPage 1 Verso : 3de te dire que je n’ai jamais vendu de dessins signés de moi, qui ne fussen