Numéro d'édition: 2939
Lettre de Félicien Rops à [Adolphe Wesmael]
Texte copié
Expéditeur
Félicien Rops
Destinataire
Adolphe Wesmael
Lieu de rédaction
s.l.
Type de document
Lettre
N° d'inventaire
8807/t1/p235+8807/t1/p236
Collationnage
Tapuscrit Lefebvre - Kunel
Date de fin
2024/12/26
Lieu de conservation
Belgique, Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Archives de l'Art Contemporain
Page 235
Mars 1875.
Mon Cher Ami,
Je voulais aller à Namur pour te parler du vieux compte qui me reste dû par le Club et pour en demander le remboursement. Je te l’envoie ci-joint, tu me feras un grand plaisir en priant le trésorier du Club de l’examiner, ‒ je ne crois m’être en rien trompé. J’ai grand besoin d’argent, venant de faire bâtir un nouvel atelier et tu me serais personnellement très agréable si tu pouvais me faire toucher cette somme le plus tôt possible.
1er janvier 1870 – capital dû 2.500
Une année d’intérêts 125
(et j’avais payé le 1er janvier 1869) 2.625. ‒
Reçu le 1er janvier 1871 500.
1er janvier 1871 capital dû 2.125.00
Une année d’intérêts 106.25
2.231.25
Reçu le 1er janvier 1872 500. ‒
1er janvier 1872 capital dû 1.726.25
Une année d’intérêts 86.31
1.812.56
Reçu le 1er janvier 1973 500. ‒
1.312.56
1er janvier 1873 capital dû
Une année d’intérêts 65.62
1.378.18
Reçu le 1er janvier 1874 500. ‒
Capital dû au 1er janvier 74 878.18
Une année d’intérêts 43.90
922.08
Donc, mon cher Wesmael, le Club me doit au 1er janvier 1875 : 922.08.
Je te prie de me faire toucher cette somme le plus tôt possible en ayant très besoin comme je te l’ai dit. Je crois avoir assez attendu le payement de ces intérêts depuis six ans.
Quant aux « Brunets », Mon Cher Ami, loin de vouloir entrer dans des procès ridicules comme voulaient en faire certains membres de la Société, je serai très heureux si les bateaux peuvent servir aux nouveaux rameurs, et je n’ai participé à la demande de vente de ces bateaux que dans l’intime conviction de leur inutilité pour le Club puisque depuis six ans on ne prenait plus part aux régates et qu’il n’y avait plus de rameurs de course.
Bonnes amitiés à Marlaire et à tous nos vieux amis du Club, et sois aussi persuadé, Mon Cher Président, que si je n’avais pas besoin absolument d’argent je laisserais encore dormir cette petite dette.
Page 236
Répond moi un mot à Anseremme,
Au Repos des Artistes, chez Mme Boussingault.
Si le Club manquait d’argent tu pourrais me donner une traite sur toi, ou toi-même arrange cela avec ton trésorier.
À toi et à bientôt
Félicien Rops
Samedi, Mars 75.
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