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8 oct. 1892
Mon Cher Octave
je ne t’en veux pas du tout naturellement, il faisait d’ailleurs épouvantablement mauvais, & tu étais excusé d’avance. Viens quand tu voudras. Je ne peux bouger d’ici avant le presqu’achèvement de ma baraque très en retard par mon absence, par le mauvais temps, et par le formidable nonchaloir des entrepreneurs de province.
Si je vais au dîner des « sympathîstes » ce que je tâcherai de faire, je te verrai sûrement. En attendant comme je te l’ai dit : viens à ta guise, tu seras toujours le bien venu, mais profite des derniers Soleils !
Et si tu retrouves le n° de l’Art Moderne « Bruxellois » expédie-moi le n° tu sais combien le Père Picard est avare de ses nos, on croirait que l’Art Moderne est imprimé sur satin & en lettres d’or vrai.