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Paris 10 juillet 1890.
Mon Cher Monsieur Archbold,
Je vous prie d’accepter, en bon souvenir, le volume de la « Chasse à la Bécasse » que « votre jeune ami » illustrait vers 1857 ou 58.
Je n’étais pas décoré, j’espérais ne l’être jamais ! Ce qui me console & ce qui « m’enfièretise » c’est que je ne mérite pas de l’être. Chaque fois que je passe sur la place Vendôme, l’Empereur rougit, & cela me gêne ! – Tel qu’il est ce petit livre, je vous l’envoie et avec plaisir. N’eut-il été bon qu’à cela, cela suffit pour m’oter le remords de l’avoir fait.
« Toute la maisonnée » et moi tout le premier de la Smala, nous envoyons de grands compliments à qui reste la plus aimable des femmes, en un temps où il n’y en a plus.
Je vous serre bien la main affectueusement.
Félicien Rops