Père de Charlotte Polet de Faveaux qui épousera Félicien Rops le 28 juin 1857. Il est marié à une date inconnue avec Marie-Charlotte Bonne Ghislaine Henry de Faveaux (1797-1862).
Juriste éminent, vice-président du Tribunal de Namur, Théodore Polet écrira deux ouvrages sur la chasse que Rops illustra : Suarsuksiopok ou Le Chasseur à la bécasse (sous le pseudonyme de Sylvain Rambler), Paris, Goin, 1862. Les conflits entre chasseurs, fermiers et propriétaires (sous le pseudonyme de Fernand Gislain), Namur, A. Wesmael, 1865.
Il est l'un des rares belges à trouver grâce aux yeux de Charles Baudelaire (1821-1867); le poète présente Théodore Polet dans son pamphlet inachevé Pauvre Belgique : « Portraits de Félicien Rops et de son beau-père, magistrat sévère et, cependant jovial, grand chasseur et grand citateur. Il a fait un livre sur la chasse et m’a cité des vers d’Horace, des vers des Fleurs du Mal et des phrases de D’Aurevilly. M’a paru charmant. Le seul Belge connaissant le latin et sachant causer en français (et ayant l’air d’un Français) ». (Charles Baudelaire, Pauvre Belgique, 1864, cité dans Œuvres complètes de Charles Baudelaire par Jacques Crépet et Claude Pichois, p. 204).