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Mon cher Monsieur Rops,
Votre lettre s’est croisée avec un lamento de moi, ou je criais « Sœur Anne, ne vois-tu point de cuivre venir » Vous me donnez une date, ce sera la bonne, cette fois ! Envoyez Camuset, envoyez [illisible]. J’en manque totalement, envoyez moi tout ce que vous voudrez ; la revue étant à moi est à vous, mais le tôt, tôt, tôt me comblerait. La vie se passe a décrocher des lanternes- ils vont bien les welches ! J’ai lu ça a papa qui en a été tout charmé - Sous le vice, j’ai hurlé du catholicisme ; mais je songe
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un livre ou la théorie de la démocratie catholique serait proclamée. Je ne demande que de gagner 15 ou [illisible] par volume, & quand ça sera sûr ; jour de Dieu ! Nous en mangerons du bourgeois !
Tout grand mécréant que vous êtes [illisible] vous sauverez par votre haine des pharisiens & [illisible].
Alors le cuivre à la librairie avant le 10, n’est-ce pas ?
Je vous laisse pour curieuse ! Very curious book !
Votre ami dévoué
& bien obligé
Péladan
Commentaire de collaboration
Cette lettre inédite est en cours de traitement. Pour en savoir plus sur la correspondance croisée entre Rops et Péladan, consultez l'ouvrage d'Hélène Védrine, Correspondance inédite, Félicien Rops-Joséphin Péladan, Paris, Séguier, 1997.