Page 1 Recto : 1
Demi-Lune
Samedi 16 sept 1893
Mon Cher Rodrigues,
je suis très heureux que les croquis te plaisent. – J’ai ici le bon Liesse pour une quinzaine. Il est à la côte, & ce n’est pas la côte d’or ! Paraît que Lemerre va le tirer d’affaire en lui prenant un roman fin du mois. Je ne peux le laisser ici seul. Je te verrai au retour de Gerville, tant pis puisque les Destins ne le veulent pas autrement. Si tu ne pars pas Lundi, écris le moi, je te prie. J’espère que le bon air de Normandie, sera tout à fait favorable à la santé de MmeRodrigues, & que son indisposition ne sera que de courte durée.
Je te serre bien la main, à bientôt à fin septembre probablement car l’octobre est assez dur sur les plateaux.
Félicien Rops