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Mardi 31 avril 1896.
Demi Lune. par Essonnes (Seine & Oise)
J’achève ma lettre Mon Cher Rass : donc j’espère recevoir une bouteille de Vernis Berghmans ou Berchmans, avec « en grand détail » « la manière de s’en servir. Je ne sais trop où tu dois expédier cette bouteille ! Tâche qu’elle m’arrive le plus tôt possible. Je crois qu’en adressant le colis à la demi-Lune par Essonnes (Seine & Oise) cela ne tardera pas à me venir. Si tu as fait quelques essais à l’aide de ce vernis et que tu en aye tiré des épreuves, je compte sur ton inépuisable complaisance pour m’en faire tenir quelques épreuves. Et sur ton habilité et ton expérience en ces matières pour m’éviter des « écoles » dans lesquelles je ne manquerais pas de tomber, ce que je voudrais bien éviter, – n’ayant plus l’âge d’écolier.
À propos quand viens-tu à la demi-Lune ? Viens quand tu veux, tu seras le bien-venu. Avril, Mai et Juin, je suis certain d’être libre. Nous tâcherons de nous payer une bonne tranche d’intimité. Cela me manque.
À propos ton dessin de l’exposition de Bruxelles a fait bonne impression, et on a enfin abandonné cet idiotisme du « pastiche Rops »
