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Il vient de partir pour Gerville une lettre de moi qui t’explique que ne pouvant voir ce que ce cuivre donne par l’épreuve sèche d’Arents, je pars dans cinq ou six jours pour Paris o[ù] j’acheverai ce cuivre en connaissance de cause. Ce sera l’affaire de rien, mais il me faut une épreuve de Nys pour savoir ce que je dois faire. Comme tu me demandes le cuivre je te le renvoie, mais je t’en prie ne me le fais pas abîmer par un manœuvre quelconque. Ce cuivre est bien et peut devenir excellent, autant que je peux faire excellent.
Je suis levé depuis hier seulement, je suis guéri tout à fait.
Je suis et nous sommes tous réellement désolés de l’accident arrivé à ta petite fille. Donne moi des nouvelles je te prie. Je sais qu’à cet âge les fractures ne sont rien, mais c’est toujours bien ennuyeux quand ces choses là arrivent !
À toi bien malgré tes entêtements.
Fély
Comme je te le répète, je serai le 15 à Paris, et je me mettrai à ton cuivre.