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Je t’écris sur un papier à croquis – c’est un coin du bois appelé li taie-Huria que j’ai découvert hier. – Rien de nouveau ici tous les matins je prends mon Musset mon fusil et Dora, je file pour la forêt et je t’assure que je ne m’ennuie pas : les pluies de cet été ont
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encore exagéré la physionomie marécageuse des bois de Mettet, je trouve chaque jour des choses ravissantes dont je ne soupconnais pas l’existence, il y a ici des trous de verdure qui auraient réjouis l’âme chercheuse du vieux Balzac, li taie-Huria dont je t’envoie le croquis est un chef d’œuvre de solitude – les grands troncs d’arbres couchés dans les flaques d’eau ont des allures de crocodiles endormis ; des grands quartiers de grès rose du pays montrent partout leurs pointes chargées de mousses noires, de briarées, et de lycopodes ; le reste est une débauche de végétation, un combat de vitalité luxuriante entre les fougères, les ronces brunes, les équisètes, les sagittaires et les roseaux ; et au milieu de tout cela les hérons volent pesamment en sifflant le malencontreux chasseur qui vient troubler leur panthéisme et leur méditation. – c’est très beau te dis-je – il faudra venir voir cela
J’ai écrit à Schnée. – Rien de nouveau
Je te serre la main
Fély Rops
Je t’expédie un Uylenspiegel au Salon
Garde le bien c’est un des premiers tirage.