Lettre de Félicien Rops à [Théodore Hannon]

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C’est entendu. Je vais faire les démarches pour retirer le cuivre. Quatre planches cela sera très bien. Rien ne t’empêche d’en fourrer d’autres. – C’est une planche très jolie & très neuve d’aspect comme celle du frontispice. Je pars Mercredi matin sans faute. Je serai Jeudi matin à Ostende. Je ne sais pas si j’y resterai, dans tous les cas au reçu de cette lettre qui te parviendra maLundi écris moi ton adresse en envoyant la lettre ici. – Envoie moi aussi ton adresse (à Blankenberghe maison Pauwels, café-Hôtel près de la Station) parce qu’il se pourrait que « j’allasse directement déposer mon bibelot assez considérable, à Blankenberghe. – C’est entendu aussi : donc deux lettres ou plutôt non : trois cartes postales :

Une adressée ici rue Richelieu, 76.

Une poste restante Bruxelles

Une poste restanteBlankenberghe

tout de suite

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c’est moins compliqué.

Toutes les trois me donnant ton adresse à Ostende. Je te télégraphierai l’heure de mon arrivée à Ostende Jeudi. Vendredi je me mettrai au travail.

Je suis heureux de ta décision relative à ton livre : il aura bon aspect, j’en suis certain. –

Je vais demander les prix de Delâtre. & de Salmon les deux meilleurs éditeu tireurs de Paris.

Quant à Gay nous causerons de cela.

Je viens de dessiner un « pendu » pour Kistemacker (livre de Cladel) qui me paraît assez coquet ; – d’après un croquis dessiné en 1878 dans le passage Ste Marie : un bon menuisier qui avait eu des peines d’amour & que j’avais croqué en quelques traits de crayon réussis, – lui pendu. (l’art avant tout !) L’Eau forte est effrayante. Seulement le menuisier est devenu un forgeron.

Je serai très heureux itou de rouler un peu avec toi le long des blanches plages. –