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Paris Samedi 21 juillet 1894.
Mon Cher Destrée,
J’ai reçu hier une lettre de vous venant de Grenoble. Il y a un mois que je rôde en Dauphiné, avec un indigène. Excusez moi, & surtout que Madame Destrée m’excuse ! Je me répugne. Je ferai et avec grand plaisir tout ce qui lui plaira me demander. J’espère vous voir demain au raout de Ch. de Coster ou à l’inauguration de son monument. J’ai fait 200 lieues pour cela.
Je me prosterne aux pieds de MmeDestrée en demandant mon pardon, & je vous serre bien affectueusement la main mon Cher Ami,
Félicien Rops
Hôtel du Gd Miroirrue de la MontagneBruxelles.