Lettre de Félicien Rops

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Je n’ai pu aller te serrer la main avant de partir en la bonne rue St Michel chez la bonne Joséphine, j’ai dû retourner à l’exposition pour y croquer le Kathelin, le Lambrichs et celui de ton ami Herremans,le jugement de Salomon. – N’oublie pas de m’envoyer une bonne légende pour ce dernier tableau, c’est un tableau important et puis il y a quelque chose à arranger avec ceci : il y a une femme très noire et une femme très blanche un enfant noir et un enfant blanc, on pourrait engueuler le fameux jugement de Salomon qui ne sait pas distinguer un jeune nègre d’un blanc, mais – la fôôôr-ôrme ah la forme ! – Ne pas oublier non plus que le tableau ne représente pas le jugement de Salomon mais le rapt de l’enfant.

– Je suis en train d’achever le procès Koëne, cela est très chic. – (tais-toi modestie !)

Ci-joint un petit mot pour Albert Geruzet s’il peut me procurer la charge de Koëne cela sera complet, mais toi qui croquais le « potage philosophique » ne pourrais-tu pas te souvenir de cette binette universitaire. fais un petit essai –

J’attends tes épigraphes –

N’oublie pas celles de « l’homme à la voile (sculpture 1166) Une mère de canotier.

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(– La Pénélope (brabançonne Rogier) peint à la terre glaize

(– La belle Hélène de Leighton – 345 – salle 7B Leightonnement d’Hélène. (ne pas faire de blagues sur la belle Hélène tout le monde en a fait.)

– (Le Van Lérius – Cendrillon) par Van Lée rius

– (Un paysage 670 salle 5-4 représentant des sphinx égypthiens.)

– (La tourterelle mangeant le nez)

(La lecture du journal de Bruxelles au Couvent) Comme on baille en lisant les articles de M. Erèbe.

– (La 432, Salle 5-8. Le tableau étrange et insensé pour lequel nous avons – sans trouver – cherché un spirographe.)

et les autres.

J’attends avec impatience les élégants produits de ton style.

Je travaille comme un bœuf afin d’arriver d’ici à une dizaine de jours.