Victor "Coco" Hallaux

  • Naissance

    1835 , Marches-les-dames

  • Mort

    1896 , Bruxelles

  • Sexe

    Masculin

Actualisé par G. Di Stazio, mars 2022

Présent dans 49 documents

Lettre de Félicien Rops à [Ernest] Scaron. s.l., 1856/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/9

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Scaron,J’arriverai Jeudi de la matinée préviens toute la rédaction et Parent en particulier. –auquel tu feras remettre le billet ci-inclus. – Dis à MrHam que s’il veut que je lui fasse des billets pour à écheoir dans deux mois je suis prêt à les lui faire. –Fais prévenir Victor de mon arrivée – je serai à 8 heures à Bruxelles – j’y passerai un jour. – Il faut que tu aies vu Hymans avant mon arrivée. –Que penserais-tu cependant d’une combinaison avec Parent ?C’est que Karl Stur a du succès avec ses lettresPage 1 Verso : 2de Bruxelles, et un succès de littérateurs – Stapleaux, Roland-Marchot, Chamart ils trouvent tous les chroniques de Karl Stur charmantes. –Regarde un peu si ce modèle de combinaison – Parent t’irait :Parent paierait les dettes du journal – dettes à Ham depuis Février et à lui – ce serait son achat de tiers de propriété. –Nous garderions nos places respectives.Chacun de nous apporterait à l’association sa quote-part– Moi je ferais les carictures

Lettre de Félicien Rops à [Ernest] De Villebelle [Scaron]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/10

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Page 1 Recto : 1Mon Cher De Villebelle,Je te trouve aussi bête de vouloir te battre pour cet enfantillage, que si Charles De Coster avait voulu se battre lors de l’apparition de : Celui de l’ennui. – Il a agit en garçon d’esprit et il a eu raison fais comme lui, – la charge est bonne tu n’as plus qu’a en rire, – si j’avais essayé de te prévenir c’était dans l’intérêt du journal, or, l’intérêt du journal et ton honneur particulier sont deux choses qui ne sont pas liées. –Réfléchis : Pourquoi voudrais-tu te battre ? Si c’est parce qu’on a fait la charge de ton article, c’est une bêtise à ce compte là les cent-cinquante peintres que je vais charger dans ma revue de l’Exposition auraient le droit de venir me demander raison, droit que je ne leur reconnais nullement, – du restePage 1 Verso : 2je ne veux pas du reste m’etendre la dessus, tu as assez de bon sens pour savoir qu’on ne : Demande jamais raison d’une plaisanterie qui ne touche en rien à l’honneur – 2° Est ce parce qu’on ne t’a rie

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1870/09/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/13

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Page 1 Recto : 1J’espère qu’à l’heure où je t’écris Cher Vieux tu as des nouvelles de ta mère ; – dis-moi ce qui en est. – J’ai commencé à dessiner à aquareller & à peindre, enfin à mettre sur leurs jambes mes notes et mes croquis de guerre que je compte exposer en novembre à la Société Libre. Pour donner une plus grande valeur, – « dans l’ordre moral comme dans l’ordre physique » à cette great exhibition, je te somme de dire à tous les êtres que tu rencontreras que j’ai suivi l’armée Française & que j’ai rapporté de cette tournée en pays perdu les dessins « les plus étonnants.Tu comprends l’effet de cette bourde légère sur les masses, – les moindres croquis gagneront aux yeux des imbéciles la valeur de document.J’ai été en outre obsédé avant mon départ de demandes de « correspondances, j’ai promis « la chair est faible » à MmePopp pour le Journal de Bruges à Bardin pour le Phare de Blankenberghe (!) à Siret pour le Journal des Beaux Arts (!!) à Van Camp pour le Précurseur, à Victor Ha

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. Paris, 1890/05/22. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/91

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Page 1 Recto : 1Paris le 22 mai 1890.Mon Cher Vieux Coco,il faut que tu m’excuse : Voilà huit jours que je vogue avec mon sac au dos en forêt de Sénart. J’ai été fumer & dormir d’après nature, pour mettre en joie les « balouches ». Je tiens ta lettre. Kistemaekers est un :Croquisqui n’a jamais su ce que c’était qu'un livre, ni qu’un bibliophile !Un livre de bibliophilie n’a jamais eu de reproduction en relief, qui est toujours hideuse. Le cuivre & le bois sont seuls admis. Je suis prêt à te faire (pour la fin juin) une planche dans le genre de celle que j’ai faite à Dom. Un joli cuivre qui sera tiré chez moi, sur Japon ou sur beau Hollande, au prix de douze francs le cent, prix de je paie à Nys qui est actuellement le premier tireur de Paris. Je reste naturellement propriétaire de la planche, mais je m’engage à ne pas tirer d’épreuves de cette planche avant deux ans, hormis mes épreuves d’état.Il n’y a pas moyen d’avoir un bon tirage artistique d’une planche à Paris, à moins de 12 frs

Lettre de Félicien Rops à [Victor] [Coco] [Hallaux]. s.l., 1890/11/29. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/92

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Page 1 Recto : 129 nov. 1890Mais Mon Vieux Copain, je donnerais ma fesse gauche, voire même la droite, dont je n’ai jamais tiré d’ailleurs aucune jouissance, n’étant ni pédérasteur ni péderasté, – ce qui doit bien étonner le ministre Mélot ! et ce que je regrette d’ailleurs : – pour te faire plaisir ! Mais je t’aurais écrit hier si j’avais pu voir le Curel en question, le Dentu d’aujourdhui. Il était revenu, mais il n’avait pas paru à son bureau !! Libraire fin de siècle !! L’ombre du père Dentu doit faire une jolie gueule dans les Champs-Élysées.– Ce n’est pas lui qui chassait et qui courait les agenouillées du Moulin-Rouge ! (le père Rops ni le père Hallaux non plus par exemple !) Il allait à son bureau, lui, le Père Dentu, et jusqu’à cinq heures quinze, il était là dans son fauteuil en moleskine, en ce bureau qui avait bien un mêtre cinquante de largeur, et où cela sentait les lieux, tâchant de carotter les dessinateurs & les écrivains de son temps, et n’ayant jamais eu que deux idé

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. Genappe, 1854/10/07. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/96

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Coco,Depuis ton départ si précipité et à propos duquel j’ai beaucoup regretté de n’avoir pu te faire mes adieux, toujours à cause de la tenacité du Loupin qui s’est échiné a me faire comprendre que tu ne partirais que le Lundi ; il s’est passé d’étranges choses dans la Bohème. D’abord depuis quinze jours on est sûr de trouver un Bohême quelconque de quel coté que l’on puisse aller, il est là, toujours là dans le costume traditionnel : habit noisette gants blancs, pantalon noir s’efforçant de devenir comme les gants, errant comme une ombre aux alentours du buffet, ayant toujours le petit mot pour rire et le « fin fume ! à l’occasion. La semaine dernière nous l’avons passée tout entière à la fête de Gembloux – chez Demarteau – du reste on n’y allait que pour un jour. nous y sommes resté six par accident et puis nous étions choyés, caressés, adulés par les faââmes, quel moyen de resister ! Nous avons joué aux jeux innocents, nous nous sommes livrés tour à tour aux

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. Namur, 1853/10/12. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/97

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Page 1 Recto : 1CroquisÉchantillon de mon savoir-faire actuelCroquisJe ne dessine plus que les sphinx et les pyramides égyptiennes mon talent s’y prête.CroquisMon Cher Coco,Je t’écris à la hâte et avec trois doigts quelques lignes remplies d’élégances et de hardiesses calligraphiques qui font que ma lettre a beaucoup de ressemblance avec une page de mantchoux ou un brouillon indien. Tu m’avais laissé à Namur plein de dispositions dessinantes, déja l’amitié guidait le porte crayon de la bonne volonté lorsque la maladresse du hasard est venue en casser la pointe (du porte crayon). Que veux-tu ! C’est la faute de mon canaris, Les Destins et les paletots en cotonnette sont changeants (Est ce qu’on met deux n à cotonnette ?) tu me le diras à Bruxelles – où j’arriverai bientôt malgré les perfides insinuations des Namurois de tout âge et de tout sexe, Nous avons appris avec bonheur ton retour dans la bohême, Nous tuerons le veau gras – à tes frais – tâche d’en faire des bifsteaks – ou nimport

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. Namur, 1854/01/16. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/98

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Page 1 Recto : 1Cher et blond Coco,Enfin !!J’ai fait tes dessins –Je retourne Samedi prochain à BruxellesJe partirai d’ici au premier convoi – Viens à ma rencontreJe t’âttends je t’âttends je tâtRemets cette lettre au Cher SicambreJe te presse dans mes bras –En hâteJeune MembreJ’oubliais de te prier de dire à Parys que s’il ne m’envoye pas une pierre immédiatement qu’il n’aura pas de dessin cette semaine –Je passe ma vie à me laisser passer la main dans les cheveuxCroquisL’amour est un trésor quand la vertu l’épluche – laid pluche – c’est le sicambre qui l’a dit

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. Namur, 1854/06/01. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/99

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Page 1 Recto : 1CroquisPILIER HOTICULTEUR / margerite / myosotes / Jeune saule pleureur / C’est le décombre qui nous a perdus !! / La phraséologie n’est qu’un vain mot…... / F. RopsOriental Coco :Toi dont les boucles blondes ressemblent à la mer de marmara lorsqu’elle donne au soleil (Phébus auratus) le baiser du soir : – Toi dont le pif éloquent a la hauteur des minarets de Stamboul, Toi dont la parole légère et persuasive se glissait comme celle du prophète et engueulait jadis le chrétien Mesmaker – Toi, qui te pochardes avec du chambic et du Fallot : Toi dont le vigoureux plantaire (grêle fait exécuter à ton modeste tibia les les plus occidentales,:Croquischambic monstreuCroquisTartine sur l’amitié :Page 1 Verso : 2Toi dont le flechisseur de l’avant bras enlace voluptueusement la taille sylphidéenne de la Du Pommier –Toi qui n’es n’as pas voulu de la livrée de Goberck, et qui pour l’instant veut démontrer à tes amis la Théorie des boulets asphixiants. Écoute : ce que ton ami devoué

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. Paris, 1855/10/02. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/100

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Page 1 Recto : 1CroquisMon Vieux Coco.J’arriverai Mercredi à Bruxelles – par le convoi de grande vitesse – Informe-toi de l’heure à laquelle il arrive – j’espère que tu te trouveras là. – Annonce cela au Vaudeville. – J’ai dépensé 450 frs – j’en rapporte ceci : 1° Je ne voyage plus sans un bohême quelconque. 2° L’École Française est en peinture la plus forte de toutes les écoles. – 3° Les Zouaves sont très vigoureux. –4° Les voyages forment l’Esprit et le Cœur –Je te confi les plans du tombeau du cher et regretté ciset……………...Page 1 Verso : 2Ainsi à Mercredi – je te le répète sois bien informe toi bien de l’heure de l’arrivée – c’est au convoi de plus grande vitesse :Je te la presse n’embrasse pas pour moi !!!Jeune MembrePage 1 Verso : 3CroquisROPS fecit / La Belgique en pleurs au tombeau du ciset.

Lettre de Félicien Rops à [Victor] [Hallaux]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/101

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxJe suis allé deux fois chez toi il y a quelques semaines, mais depuis que tu as fait placer une poterne sur ton palier :CroquisCAVE CANEM! / MrVictor / Hallaux / est chez lui / SONNEZ / si vous l’osez. / Il y a des Pasdeloup & des Fétis !Il n’y a plus moyen d’apercevoir le bout de ton nez – les gardiens du palais veillent ! comme dans Lazare le Pâtre, & la bonne Joséphine est retirée dans son téton. – (Ne lui montre pas cela elle dirait que je n’ai pas reçu d’éducation, & elle me comparerait à Kindt de Rot-en bec ce qui m’humilie toujours !!) – Il est charmant Kindt et il a quelque prestance, mais Vestris était plus folâtre avoue-le !Enfin je ferai de nouvelles tentatives & j’apporterai un Krupp ! & je forcerai Kindt à sourire !!Jouret « me prie de te prier » de faire insérer le plus tôt possible ! au nom de l’amitié sainte, embêtante souvent pour toi, mais sainte tout de même, de faire insérer dans ton organe,Page 1 Verso : 2(rien de l’olfactif !) la récl

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. Namur, 1855/08/18. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/102

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Page 1 Recto : 1CroquisIanbuggenhouden / canaille / Vanbuggenhouden / Jean foutreMon Vieux Coco,J’arriverai Lundi matin au premier convoi n’oublie pas de venir m’attendre, j’ai mille choses à te blaguer – Préviens le Vaudeville. – Va chez MmeCabu et dis lui que je la remercie de sa complaisance ainsi que ma mère etc etc.... et que je lui porterai la somme Lundi. –Je ne te cache pas que j’ai dans mes poches deux revolvers qui sont destinés à Vanbuggenhouden. –À Lundi matin à la stationJe presse la BohêmeJeune MembreComme nous partirons probablement pour Louvain Mardi tâche d’arranger les choses de manière à ce que tu puisses filer avec moi

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/30

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Coco,N’oublie pas Vandenkolk, Rorcourt, et surtout Ham – Pousse mon affaire de l’Incarnation en bohême d’autrefois – et fais en parlotter dans les « organes de l’opinion publique » Le Journal de Bruxelles – m’engueule tâche de fourrer une réponse n’importe où – je ne peux pas être la bàs tâche de me remplacer un peu – et je te ferai des esquisses éblouissantes comme Аςθυ ou αςτυ il y a dix ans. – Je te menace si l’on ne parle pas vigoureusement de mon dessin je ne t’envoie pas la petite femme – je viens de la retoucher elle est charmante !Avis à mon vieux CocoÀ toi decant.Felyréponds si tu l’oses.

Lettre de Félicien Rops à Victor [Hallaux]. Mettet, 1856/10/11. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/31

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Victor,Je suis à Thozée, Envoye moi le Nord, le Charivari, le Tintamarre, le Figaro, TOUT CE QUE TU POURRAS M’ENVOYER, je t’en supplie car je ne m’amuse pas le moins du monde. – Va alors de ton pied léger chez Mme l’Office de Publicité Tu y prendras les volumes suivants à 1 fr le volume.L’Art Moderne par Théophile GauthierHistoires extraordinaires par Edgar PoeLes Confessions d’un Ouvrier par SandeauProfils et Grimaces par Auguste VacquerieConfParisiennes et Provinciales par AchardUn philosophe sous les toits par SandeauEn tout 6 frs – tu lui diras (à l’Office) de mettre cette somme sur mon compte. –Demande lui (à l’Office) pourquoi elle ne nous annonce pas parmi les journaux qui s’yPage 1 Verso : 2vendent (à l’office) lorsqu’elle annonce bien le Sancho, les 5 centimes illustrés et le Journal des Mines. – . –Je t’envoie demain 300 frs – Tu les répartiras de cette façon :150 à Bibi – (je te dirai pourquoi.) c’est curieux17 à Jean.40. à Mme Billen.Le Reste tu le

Lettre de Félicien Rops à Victor [Hallaux]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/32

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VictorC’est Mardi 17 février que nous allons au bal – ainsi donc prépare les cartes – la sœur ne viendra pas, mais j’ai à ta disposition la plus ravissante petite veuve qui soit au monde cyprisien – 30 ans brune, jolie et très légère – libre comme la Confédération suisse, – ce qui ne gâte rien. Si tu ne réussis pas, tant pis, tu ne seras pas adroit – mais tu le seras ! – La demoiselle de magasin nous accompagne : ainsi c’est trois cartes de dames que tu dois obtenir de Letellier, tu les apporteras chez Rorcourt – je t’écrirai du reste.As-tu la chanson : J’ai mes amis été cochon? tâche de me la procurer. J’en ai grand besoin pour faire enrager mon beau-père. – Sentiments louables. Karski m’a écrit il se pocharde sous les vignes et dans les vignes de Malte, – il revient d’Athènes – les Grecs n’ont pas voulu le soutenir suffisamment dans ces prétentions au trône – c’est dommage.Page 1 Verso : 2Écris-moiÀ toiJe te la serre ainsi qu’à Loupin.FelyNamurPage 1 Verso :

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. [Mettet], 1866/10/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/33

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Page 1 Recto : 1Merci Mon Cher Coco, c’est très bien – tu as spécialement le chic de l’épigraphe pour ces machines là. – En grâce, en grâce charge les 22 sujets que je t’expédie – Dis ce que tu veux, mais dis quelque chose J’ai fait tout mon salon, il n’y a plus que ce reliquat dont je ne peux rien faire, ta verve y suppléera.Je compte sur toi.Ainsi donc tu es entièrement déchargé de la besogne des croquis mais épigraphie, épigraphie épigraphie Au nom d’Astu ! – cochon cela avait une vertu particulière avant que tu ne prisses du ventre !Je te jure que dès que je serai à Bruxelles je te ferai cadeau de la collection de mes eaux-fortes « secrètes » qui passe aujourd’hui à 400 frs dans les ventes de raretés.(Alléchons-le par l’os !)En attendant je t’expédie les deux dernières dont on vient de m’expédier ici des épreuves, – les seules qui sont à ThozéeÀ toi –FélyAu galopEn grâce épigraphie !

Lettre de Félicien Rops à Victor [Hallaux]. Namur, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/34

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Page 1 Recto : 1Mon cher VictorJe ne vais pas à Bruxelles dans quelques jours comme je le croyais ; comme tu comptes venir sous peu à Namur, apporte avec toi le portrait de ton frère, nous arrangerons cela ici dans mon atelier nous aurons tout ce qu’il nous faut sous la main, papier, calque, crayons, chambre claire etc, le travail n’en sera que meilleurMes amitiés chez toiSerre la main à LoupinTout à toiFelyNamur

Lettre de Félicien Rops à Joséphine [Hallaux]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/35

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Page 1 Recto : 1Ma chère JoséphineJe t’expédie de la toile pour me faire deux chemises, fais-les sur le modèle de la jaune que tu as deja faite et qui me va bien – le col un tout petit peu plus court comme nous l’avons dit – Tu m’obligerais si je pouvais en avoir une faite et repassée pour Dimanche matin – Fais la remettre je te prie ainsi que la jaune à mon adresse à l’hôtel de Bordeaux, – de sorte que je trouverai ces chemises en arrivant Dimanche matin à Bruxelles.Page 1 Verso : 2Je te cause plus d’embarras que cela ne vaut mais je sais que tu es la complaisance elle-même.Je te serre la main bien affectueusementFelicienRemets la lettre ci-jointe à Victor.

Lettre de Félicien Rops à Victor [Hallaux]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/36

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Page 1 Recto : 1Mon cher Victor,J’ai reçu le Témoin et t’en remercie, si tu peux m’en continuer l’envoi tu me feras plaisir. – Parent s’est assez mal conduit avec Zadig cette action là m’a l’air malpropre, – tu m’expliqueras cela du reste. J’ai fait une pierre sur la Pologne, mauvaise ; c’est pour cela que je ne t’en ai pas envoyé d’exemplaire et c’est pour cela que je la recommence. Je porterai Dimanche à Bruxelles une autre pierre que je viens de finirValet de cœur et dame de pique. Je crois la chose bonne, – je t’en donnerai des exemplaires ainsi qu’à Loupin. – Je te verrai LundiPage 1 Verso : 2à l’Indépendance, rien de nouveauJe te serre la main à toi et à Loupin.Fély

Lettre de Félicien Rops à Victor [Hallaux]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/37

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Page 1 Recto : 1Mon cher VictorJe pars pour Paris – chercher ce fameux dernier bouton de mon uniforme ; comme je ne sais pas si cette bonne Joséphine demeure encore rue de la batterie – j’ai, en partant, chargé Scaron de faire parvenir un paquet destinée destiné à icelle bonne Joséphine, à l’adresse que tu lui indiqueras.Fais-moi donc le plaisir d’écrire à Scaron Ernest rue neuve à Namur tu lui donneras l’adresse de la susdite bonne Joséphine.Ce pourquoi je te rapporterai des pays gallois un exemplaire de mon Enterrement en pays wallonJe te serre la main de cœurFely Remets la lettre ci-jointe à cette bonne Joséphine.Page 1 Verso : 2Ma femme réclame à cor et à cris le fils de Giboyer.Voici mon adresseRue Feydeau 3 Hôtel des Étrangers)

Lettre de Félicien Rops à Victor [Hallaux]. Paris, 1890/12/02. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/38

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Page 1 Recto : 1Paris 2 Décembre 1890.Mon Vieux,Il en sera comme tu voudras, et je me tiens à ta disposition entière pour ta deuxième « machinette » comme tu dis. Seulement, j’espère que tu n’as pas fait graver une vieille peinture de moi (comme le vieux croquis en couleur de la Chronique dont tu avais parlé à Liesse.) Je ne te le pardonnais pas. Je sais Kistemaecker ou plutôt « Tristemacaire » comme on l’appelle ici, assez Jean foutre pour te conseiller de me jouer un mauvais tour, avec un certain plaisir. Il faut que je te dise qu’un jour cet ancien commis de je ne sais quel bourdeau d’Anvers est venu me demander pour Cladel un cuivre que je lui ai fait gratis. Il m’en a récompensé en le faisant servir une 2e fois en tête des Poésies de Théodore Hannon avec une ineptie anversoise, (de l’esprit d’Anvers !!) sous la planche en épigraphe. Ici, c’est un bonhomme tout à fait « exécuté » : – Il a été pris la main dans le sac, faisant faire des tirages supplémentaires, au tirage qu’il annon

Lettre de Félicien Rops à Joséphine [Hallaux]. Corbeil-Essonnes, 1896/03/28. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/39

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Page 1 Recto : 1La Demi-Lune, Essonnes, Seine & Oise 28 mars 1896Ma Chère Joséphine, je te présente mon gendre MrEugène Demolder, qui te dira l’impossibilité absolue où je me trouvais il y a un mois, de pouvoir partir pour Bruxelles, et d’assister aux obsèques de notre pauvre ami Victor Hallaux, le meilleur et le plus vieux de tout mes amis.Tu comprendras facilement Ma Chère Joséphine, que si je n’étais pas, et des premiers, à l’enterrement de notre très cher et très regretté Victor, c’est que le cas d’impossibilité absolue était fragrant. Depuis Trois mois je suis gravement malade. Je ne peux quitter ma chambre, et les médecins m’ont défendu de partir pour Bruxelles, quelles que soient les raisons qui me forçaient à faire ce voyage. Et il fallait, Ma Chère Joséphine, que la défense des médecins fût bien grave pour m’empêcher de remplir un devoir aussi sérieux que celui d’accompagner à sa dernière demeure mon vieux camarade et de lui faire mes derniers adieux. – J’irai à Bruxelles proc

Lettre de Félicien Rops à Victor [Hallaux]. [Bruxelles], 1866/08/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/41

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VictorOù peux-je te voir? – Je suis à l’exposition jusqu’à cinq heures. –Viens dîner avec moi au Family Hotel rue du Trône à 6 heures.À toiFélyPage 2 Recto : 2CroquisN° Jeune homme peignant un vase – tout nu.CroquisSalle 2 panneau D n° 5 / Le désespoir de Madeleine, par Agnessens –CroquisSculpture N°1142 / Le vainqueur au jeu de la Ruzika par SamainCroquisN° 335 salle 3. Pann. B officier de Garde civique par GenissonCroquis1137 Sculpture Le petit buveur par Moreau de ParisCroquisN° 535 Salle 1 = D Les Romains quittant la grande Bretagne !!!Croquis1130 Sculpture Un chasseur par Maillet.Croquis1140 Promethée enchainé / sculptureCroquisL’amérique du Nord protegeant l’esclave libéré contre le Sud. / N° 1177 – sculptureCroquisN° 1176 Sculpture Monument Funéraire élevé à je ne sais quel évêque.Page 2 Recto : 3CroquisN° 1084 Sculpture AngelicaCroquisN° 488 Salle 3 Panneau C Portrait d’Un monsieur décoré d’une foule de médailles par Leclercq d’OstendeCroquisN° 497 Sall

Lettre de Félicien Rops à Victor Hallaux. Namur, 1866/04/19. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/42

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Victor,J’ai la douleur de t’annoncer la mort de Monsieur Polet qui nous a été enlevé presque subitement aujourd’hui à quatre heures du matin. Tu as connu mon beau-père, tu sais combien il était bon, affable, bienveillant, ce n’est pas un beau-père ordinaire que j’ai perdu c’est un ami et un frère. Je t’envoie l’article nécrologique de l’Organe, fais-le reproduire en entier si tu peux, si cela ne t’était pas possible fais-en des extraits, dans l’un et l’autre cas nous t’en serons reconnaissants.Tout à toiFélicien RopsNamur 19 avril 1866J’ai retranché de l’article une phrase ridicule de Stapleaux, du reste si tu veux faire autre chose tu es le maître.Transmets je te prie Mon Cher Victor cette triste nouvelle à Mr Hallaux père au nom de la famille.

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/43

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Page 1 Recto : 1Luctor et Emergo !Mon Cher CocoJe tiens à te prouver que ma légère fêlure cervicale passe à l’état de lézarde. – Je te permets d’orner ton journal de récit de mes hauts faits. – Je te préviens que je propose de remonter le Niagara en podoscaphe.Qu’est ce que l’Art à côté de ce majestueux développement des forces musculaires ???Je te permets de porter mes couleurs – qui sont de gueules sur or – N.B l’or se fait avec du fil de cuivre. –Gladiateur est distancé –En attendant je vais Jeudi m’installer à Bruxelles pour 2 mois.Je t’apprendrai « à faire volerPage 1 Verso : 2sur le pur miroir des eaux le skiff aux flancs étroits » Et la lithographie ?Pouah !!!!À toiFAmitiés à cette bonne Joséphine et à l’ange du premier dont je voudrais être le dernier ! Comme nous sommes spirituels au Rowing Royal Club !Page 1 Recto : 3Amitiés à notre Terre-Neuve de Berru et à nos amis de l’Indépendance. À Jeudi ou Vendredi Je prends mon Skiff !!!

Lettre de Félicien Rops à [Henri?] [Liesse?]. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/45

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Page 1 Recto : 1Paris SamediMon Cher VieuxJe t’envoie l’Enterrement au pays Wallon. – Si tu peux attendre quelques jours pour la table tu me feras plaisir. – Mon appartement ne sera prêt que dans quelques jours & c’est effrayant ce que j’ai flanqué sur ce « trétal ».La « Dame en Noir » se fait. Elle avait été ratée, elle vient bien maintenant. Si tu veux la voir passe à quatre heures. – Si tu veux venir dîner avec moi chez Herman ce soir tu es invité. Ce serait une affaire faite. C’est ainsi que je considère la chose & c’est plus amusant d’y aller à nous deux, que d’y aller seul pour l’un comme pour l’autre, & pour les autres. – Bonnes amitiés à la bonne petite Camarade À toiFélyJ’aurai quelques études peintes pour toi intéressantes pour garnir ta maison. Je te les donnerai ce soir. Paysages belges <de notre jeunesse à tous>. j’y ajouterai des personnages après.

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. s.l., 1866/09/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/46

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Coco,Je n’ai pu aller te serrer la main avant de partir en la bonne rue St Michel chez la bonne Joséphine, j’ai dû retourner à l’exposition pour y croquer le Kathelin, le Lambrichs et celui de ton ami Herremans, le jugement de Salomon. – N’oublie pas de m’envoyer une bonne légende pour ce dernier tableau, c’est un tableau important et puis il y a quelque chose à arranger avec ceci : il y a une femme très noire et une femme très blanche un enfant noir et un enfant blanc, on pourrait engueuler le fameux jugement de Salomon qui ne sait pas distinguer un jeune nègre d’un blanc, mais – la fôôôr-ôrme ah la forme ! – Ne pas oublier non plus que le tableau ne représente pas le jugement de Salomon mais le rapt de l’enfant.– Je suis en train d’achever le procès Koëne, cela est très chic. – (tais-toi modestie !)Ci-joint un petit mot pour Albert Geruzet s’il peut me procurer la charge de Koëne cela sera complet, mais toi qui croquais le « potage philosophique » ne pourrais

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/47

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Page 1 Recto : 1Réponds – Mon Dieurje (Cocodès.)Mon Cher Coco,Et ton esquisse ?Et ton esquisse ?Et ton esquisse ?Passons, – sérieusement j’y mets le vernis final cela me coûte très cher à cause du conflit Américain – Autre chose : fais moi le plaisir de m’expédier l’adresse de cette bonne Joséphine ; elle demeure rue de la batterie mais quel numéro ? dois-je mettre sur l’adresse : À Madame Hallaux, ou à Mlle Joséphine ou À Madame Van Hemelryk ???? écris vite parce que j’ai besoin d’un « lin pur » pour recouvrir des beautés secrètes dont la montre faisait le charme de Rambouillet mais auxquelles on ne rendrait pas assez justice dans les salons du gouverneur de Namur ; – À quoi cela peut-il servir d’avoir les nus de l’Apollon pour les dérober à l’administration de mes contemporains ? Ignoble bégueulerie dePage 1 Verso : 2la province ! – Namur n’a jamais joui de cette noble liberté sans licence qui faisait l’honneur de Ninine alors qu’on exhibait : « une couille pour la circonstance » !!!

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. s.l., 1857/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/48

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Coco,Je t’envoie l’épigraphe des pierres – elles représent.Les Vieilles Lunes.CroquisLes Derniers Romantiques.Vieux château noirs, et vieux nains glaucques,Vastes océan aux cent voix rauques…– Chatelaine à la Blanche main,Au port de reine, au col d’IvoireAux yeux brillants comme la moire,– Horizons ! Azur et Carmin !;Et toi Stella fille d’ÈveBuvant à longs traits le plaisirDans une coupe de saphir..Qu’Alvin vient t’offrir en rêve…Et toi Muse des RomantiquesAvec tes chants mélancoliquesLas ! ne te verrai-je donc plusEt

Lettre de Félicien Rops à Victor [Hallaux]. [Bruxelles], [1866/08]/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/49

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Victor,À quatre heures au Salon, sans faute devant la statue de Carrier – c’est une polissonnerie : Andromède.Tu es sûr de m’y trouver. Sérieusement – j’ai très besoin de te parler.À toiFely

Lettre de Félicien Rops à Victor [Hallaux]. s.l., 1868/05/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/12/30

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Page 1 Recto : 1Mai 1868.Mon Cher Victor,Ma femme part pour Namur, la marmite est renversée pour une huitaine de jours ; je t’écrirai le jour de ses relevailles, nous dînerons avec le docteur Loupin de l’ordre Léopold.À toiTon vieux Fély

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. s.l., 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/221

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LéonJ’allais justement, au moment où j’ai reçu ta lettre écrire à Gouzien de ne pas te laisser trop seul ; qu’il n’était pas sain pour toi de rester seul, loin de tes amis dans la passe difficile que tu étais, à tes grands risques & périls, en train de franchir.Je suis heureux d’apprendre que « tout est rompu », je crois que tu as une fière chance, voilà ma simple opinion sur la situation.Tu es superbe mon pauvre vieux, ma parole d’honneur, de t’étonner de ce que l’on a dit, de ce que l’on dit & de ce que l’on dira. – Comment ! Tu enlèves – ou à peu près la femme Stany, – ne récrimines pas : « tu l’enlèves » – c’était un vrai secret de Polichinelle, tu te promènes à Paris partout avec elle, dix Bruxellois vous rencontrent au théatre, au café, que sais-je ? – partout ; – Elle revient à Bruxelles se montrer à la senestre de Stany & se retrimballer dans les caboulos ; – Stany va à Paris & vous êtes de nouveau rencontrés vous baladant à trois. Voilà tout. Et quelle

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/222

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxTa lettre m’a trouvé d’assez bonne humeur & elle y a ajouté quelque chose. Je t’assure que tu as fait un simple chef-d’œuvre inconsciemment comme toutes les belles œuvres. Je vais te la détailler pour ton amusement personnel.Tu commences par me reprocher le rendez vous manqué comme si je t’avais fait courir au bout du Champ de Mars m’attendre dans un cabaret borgne. Nous n’en sommes pas et nous n’en serons jamais au premier rendez vous manqué ! Il ne faut qu’un retard de chemin de fer ou une chemise envoyée à blanchir & qui ne rentre pas, pour faire manquer un rendez vous donné de Bruxelles à Anseremme, & vice versa. Puis tu m’as dit que presque toujours on te trouvait avant Midi. Donc pas grand dommage pour crier si fort. Je t’avais en outre dit je crois que je déjeunais à midi chez Carter, afin que tu ne m’attends pas trop.Passons : Je n’ai pu me rendre chez toi parce que Lambrichs faisait mon déménagement et m’avait prié d’aller chez lui. –J’y ai passé

Lettre de Félicien Rops à [Victor] [Hallaux]. s.l., 1858/12/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00623/0003

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Page 1 Recto : 1CroquisH. Murger / L’araignéeAllusion à l'araignée du récit de Murger publié dans Le corsaire, entre mars 1845 et avril 1849, puis en volume en 1851 sous le titre Scènes de la vie de bohème. d’un Polisson.Elle est bonne hein ? – Comment la trouves-tu celle-là. – J’irai te consoler bientot – Il n’y a pas eu moyen d’assister à ta condamnation. Sans cela tu conçois que je me serais passé cette petite jubilation – Heureusement que la duchesse de Brabant est enceinte. j’aiPage 1 Verso : 2fait cela moimême afin que tu puisses être gracié dans 9 mois, – les amis sont toujours là ! –Je te serre la patte.FelyJeune-Membre veux-je dire !Réponds-moi donc une tartine sur l’amitié tu as le temps, soigne ton style, tu écris toujours trop vite.

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. [Namur], 1852/10/28. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00784/0001

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Coco,Décidément j’ai du guignon, je comptais partir aujourd’hui pour Bruxelles, mais je vois que cela sera encore chose impossible. Les arrêts irrévocables du dieu Pépin s’y opposent. d’après l’amalnach Comique Le Dieu Pépin veille sur les étudiants en vacances et est chargé de leur administrer force potions adoucissantes. Les anciens le représentaient avec une très vilaine figure, armé d’une lancette d’une boite à ventouses. Les fêtes se célébraient en avalant de la rhubarbe et du chiendent – Cet usage désagréable s’est perpétué jusqu’a nos jours. Les Mamans ont eu de tout temps une vénération très profonde et une croyance à toute épreuve pour le dieu Pépin. Je vais te faire, Mon Cher Coco une petite idée de la position élégante dans laquelle je suis fourré : Je grille de retourner à Bruxelles et sous prétexte que si j’ai la fièvre et que je pourrais gagner le typhus, cet horrible Dieu Pépin dont je te parlais tout à l’heure, vient tous les matins me tater le

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. [Genappe], 1852/12/29. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00784/0002

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Page 1 Recto : 1CroquisCoco,Coco, Adorable Coco, toi qui pour l’instant est pincé d’une manière ficelée, toi qui restes magnétisé et anéanti dans le rayon visuel de Royomir B, toi qui dans tes exaspérations nocturnes, déversait des Niagaras de poésie sur ton paterne oreiller, toi qui voulais m’emprunter le poignard d’Albert II dit l’Heureux etc.. pour trouer l’infortuné qui avait osé se mettre entre toi et ton soleil, toi qui n’a plus qu’une chose dans la petite bête, qu’un mot sur les lèvres : ELLE !!!!!! c’est à toi que je m’adresse, ô gardien trop fidèle des amours o d’enfance ; : soulève le pan de mon habit noisette au coté gauche, à la hauteur du troisième bouton et vois la dôse, rougeâtre encore, que m’a laissé la tarentule de l’Amour…..!!....J’ai des envies de me marier !!... Un BOHÊME !!!!! ça m’est venu comme vient à une femme grosse, le désir de manger des cerises… Que veux-tu il faut que ça finisse.. j’ai un volcan en grande ébullition dans la poitrine Je comprends, les gen

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. [Namur], 1854/01/01. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00784/0003

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Page 1 Recto : 1CroquisROUTE D’EGHESÉE / tenacem fortuna juvat / Où est le Sicambre au moment où je t’écrisMon Cher Coco,Nous sommes arrivés assez bien à Namur après être pourtant restés cinq heures et demie en route, Le Sicambre prétendait qu’il faisait trop chaud et il a pris un waggon lorsqu’il en est sorti à Namur il était violet fonçé c’était très joli de couleur – Il est parti à pied pour Eghezée…. Demain on le retrouvera mangé par les loups… tra la la la la…. Je te prie d’aller chez moi faire porter et au besoin accompagner ma malle au chemin de fer au plus vite au plus vite au plus vite – Je me mets a tes genoux pour que tu y ailles de suite... Non je te paierai quelque chose à mon retour –Je t’envoie ma clef –En outre, tu iras chez le Sicambre, tu y trouveras quinze frs dans le premier tiroir à gauche dans le buffet tu les remettras immédiatement à Barbemuche de ma part pour un de ses amis.Jeune Membre

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. [Mettet], 1854/09/22. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00784/0004

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Page 1 Recto : 1CroquisQue dis-tu de voir arriver une de mes lettres, rue du Trône 44 ? pas moyen d’appeler son petit bohême : Monsieur ; – pas moyen de placer la chère tartine, – et cependant soulever avec mes doigts de roses une plume qui l’est, – d’oie ; n’est pas chose aisée, ce doit être l’opinion de Biennez, – mais l’amitié (qui est un présent des Dieux, qui devraient bien y joindre quelques petites choses,) m’en fesait un devoir, que je n’ai pas hésité à qualifier de sacré ; – En conséquence aujourd’hui 22 septembre, le jeune membre s’est enfermé dans sa chambre. – il s’est promené pendant quelques secondes autour de la table où se trouvaient une plume, instrument de supplice qui lui a rappelé l’Inquisition et l a fait frémir, il s’est mis à sa fenêtre pour voir si sous prétexte de paysage il ne parviendrait pas à échapper à son intention de missive, – le paysage représentait un peuplier jaune et une poule noire, – avec un horizon bleu et un nuage rose, – c’était trop Roffiaen (

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. [Namur], 1856/12/19. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00784/0005

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Coco,Je mets les pierres au chemin de fer, et cette lettre à la poste. Voici l’épigraphe de la premièreCrinolinographiesCroquisMrBorsary sera acc soupçonné de porter de la crinoline.Voici l’épigraphe de la seconde :CrinolinographiesCroquisCostumes de la magistrature proposé pour 1857. –Mets les deux épreuves lithographiques sous bandePage 1 Verso : 2Et expédie les moi de suite. cela n’est pas énorme comme peine. – Karski fait un article pour le numéro qui suivra celui-ci.– Compliments à Bibi.Je te la presseFélicien

Lettre de Félicien Rops à Victor [Hallaux]. Namur, 1850/11/18. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00784/0006

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Page 1 Recto : 1Mon Cher et Inimitable Victor,Quand on fut toujours vertueuxOn aime a voir lever l’aurore… me dis-tu…….. Toujours Vertueux !!! voilà un proverbe qui est terriblement paradoxal par rapport a toi ! Tu as bien raison de pas la voir lever ; l’aurore, bien entendu car si c’était autre chose qui eut quelque rapport au beau sesque de Bruxelles je ne te blâm pas, au contraire, c’est que hélas ! ta pauvre vertu est restée bien loin ! quelque part comme sur le rempart de l’arsenal, ou sur le gazon des érotiques prairies de la Plante.Mais du reste il faut convenir que dans ces lieux charmants (intraouextra muros) on jouit de points de vues délicieux, surtout lorsque l’on s’est préalablement muni d’une modiste quelconque, d’une lorgnette quelconque, et qu’on regarde près d’un trou.… quelconque… (de la lorgnette bien entendu)…. Je connais une certaine personne plus ou moins angélique qui serait excessivement de mon avis…… je crois même qu’ell’est déjà. Mais parlons d’autres choses a

Lettre de Félicien Rops à Victor [Hallaux]. [Namur], 1861/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00784/0007

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Victor,Tu recevras demain les 25 frs, je te les enverrais dans cette lettre si ma femme était en ville mais elles est filée avec la clef des ressources – Tâche de m’expédier de suite mes portraitsCroquisCeux de profil – le plus tôt possible.À toiF

Lettre de Félicien Rops à Victor [Hallaux]. [Bruxelles], 0000/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03195/0003

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Victor,C’est une fatalité – fatalité !! Gouzien doit partir pour Hal où il va dîner chez les Servais. Comme je tiens à te faire faire sa connaissance, nous avons remis à demain notre petit dîner. Malassis & Léon seront des nôtres.Ainsi à demain Vendredi à 5 heures. heure militaire ou plutôt heure civile.À toiTon Vieux.Fély115 Rue de la Loi.

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03195/0004

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Page 1 Recto : 1Mon cher Coco,Merci, je tiendrai ma promesse. Sois à midi chez Horton, si tu n’y es pas j’irai te trouver aux bureaux.Demain Mardi à midi chez HortonÀ toiFely.

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. s.l., 1862/02/20. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03195/0005

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Page 1 Recto : 1Mon cher Coco,Comment se porte ton frère, il faut mon cher Coco que tu me procures pour mon beau père qui la demande l’adresse de Vanderstraeten (Bibi)À toi de cœurFely.J’attends de suite mon vieux,Page 1 Verso : 2MrVictor HallauxCourses de Fontainebleau de vendredi

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03195/0006

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Victor,Fais moi le plaisir de faire reproduire la note susdite dans l’Étoile – si l’Étoile a déja parlé de la chose, fais la reproduire par l’Observateur. mais si elle n’a pas encore jabotté de mon dessin – fais reproduire ceci, je t’autorise à faire cadeau d’un exemplaire à chaque rédacteur et à chaque Directeur. –À toi.FJe te porterai l’esquisse.Page 1 Recto : 2Surtout n’oublie pas d’expédier deux exemplaires à Victor Joly. –

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03195/0007

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Page 1 Recto : 1Mon cher Coco,Je ne peux aller à Bruxelles avant le 6 ou le 7 novembre, – Je t’attends et je t’invite à dîner le premier !! retiens mon numéro d’ordre quand on a sept tantes et 27,000 cousins ! –Écris moi quand tu arrives.Ton esquisse t’attendÀ toiFelyMes chemises sont-elles prêtes ?Page 1 Verso : 2Apporte le portrait de ton frère,Nos amitiés chez toi,serre la main à Loupin.

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. s.l., 1862/11/21. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03195/0008

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Page 1 Recto : 1Mon cher CocoIl m’a été impossible d’aller au dîner ma femme est malade –À toiFelyJe te porterai ton esquisse.

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. s.l., 1862/07/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03195/0021

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Page 1 Recto : 1Mon Cher CocoNe viens-tu pas le jour des courses ? comme tu dois venir pendant la foire serre la main à Loupin.Rien de nouveau j’ai des esquisses pour toiFelÿAmitiés chez toiLes Courses ont lieu Lundi – je te retiens à diner pour Lundi Parent vient avec sa sœur.

Lettre de Félicien Rops à Karl [Charles] [De Coster]. s.l., 1858/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03713/0014

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Page 1 Recto : 1Mon cher Karl,Je vais faire tout ce que je peux faire :1° je ne peux pas t’avancer d’argent – l’affaire Victor Hallaux m’a enlevé le peu d’argent dont je pouvais disposer personnellement après avoir payé mon atelier. – Mais tu diras à Ham que je réponds de toi et qu’il attende jusqu'a la fin de juillet. Si tu avais en outre besoin d’une caution pour 600 francs je suis prêt à te la donner, cela rassurerait toujours tes Éditeurs. – Enfin je vais écrire à Ernest Parent afin qu’il tâche de t’avancer 100 francs sur l’affaire de l’Uylenspiegel – à propos d’Ernest il m’a confié que ce qu’il retenait au moment de conclure définitivement notre affaire d’Uylensp.Page 1 Verso : 2c’est qu’il faisait luimême cette entreprise, et qu’il manquait de fonds pour le moment. cependant, sois persuadé que s’il peut disposer de cent francs il te les avancera. – Du reste il ne faut pas trop t’inquiéter de tout cela ne sois pas si poli avec les imprimeurs brocheurs, tireurs et autres voleurs qu