Edmond Alphonse Charles Lambrichs

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02-12-2024

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Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1894/11/23. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/37

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Page 1 Recto : 1½ Lune, Essonnes.(Seine & Oise)23 nov. 1894.Mon Cher Vieux Jeune,Reçu les volumes : Récits de Nazareth et les Contes d’Yperdamme. Manque : l’Ensor, envoie, je te prie. Dès que j’aurai gravé, ce que je fais maintenant, le frontispice du Supplément de l’œuvre de F. Rops, – de ce que l’on veut bien appeler : « mon œuvre » je me mettrai au tien. – Je vais porter demain ou Lundi soir tes volumes à Bailly, – (librairie Indépendante) je crois qu’il publiera la chose. Bonne petite maison. Cela vaut mieux que Vannier, qui est en décadence. Savine sur lequel je comptais, comme je te l’avais dit vient de sauter, ou à peu près, Lemerre est trop cerné & gardé à vue.– L’Automne, que j’aime comme coloriste et comme intimiste ne me va pas décidément, Je broie du brun, il me fait trop penser aux amis absents dont la perte me semble plus sensible aux feuilles jaunes. C’est que Novembre, c’était « la Rentrée !! Je revenais d’Anseremme ou de Blankenberghe. On s’était attardé autour des gra

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1870/07/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/6 et II/7036/23

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Page 1 Recto : 1Jeudi soir.juillet 1870.Mon Cher Vieux,Je ne reçois pas de lettre ni de nouvelles de toi. que deviens-tu ? Que fais-tu ? Gouzien est parti hier pour la Belgique & pour Lembecq. – Quand tu le verras fais lui lire cette lettre, il pourrait peut être voir ma femme & il faut qu’il soit renseigné sur ce qu’il doit lui dire de ma part. D’abord je ne t’ai pas écrit parceque j’étais atrocement agacé & ennuyé, le travail trop menu des planches de Musset m’a irrité les yeux, & j’ai frisé une ophtalmie très sérieuse. Lemerre a compris que ce travail à la loupe était impossible & il a consenti à changer mes contrats. Je ne vais plus graver de petites planches, je les donnerai à graver. Cela va me faire moins de rémunération de mon travail, mais il faut bien que je passe par là. Venons en à la question de mon ménage. Si je n’ai pas depuis un an, bientôt deux essayé de me rapprocher avec plus d’insistance de ma femme, c’est que je ne voulais pas que l’on attribuât à mes démarches un

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs?]. s.l., entre [1870/07/24] et [1870/08/01]. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/7

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Page 1 Recto : 1Mon Cher EdmondFigure toi – c’est à en mourir de rire ! que mon tuteur vient de rendre son âme au diable – lequel probablement n’en aura pas voulu ; – mais il faut que j’aille à Namur lui faire le plaisir de l’accompagner à son dernier mauvais lieu, – le seul plaisir que je lui aurai fait du reste à ce cher homme !Je serai de retour Mercredi, sans aucune faute à 10 heures je serai chez toi. Enfin ! ce vieux pitre à tenu à me vexer jusque dans le séjour des injustesQuelle perte pour Gheel ! j’espérais lui donner un cabanon de reconnaissance pour les soins dont il a entouré mon enfance mais il a préféré l’apoplexie !Page 1 Verso : 2Espérons que j’ai été pour quelque chose dans cette catastrophe.Je suis désolé d’insulter les morts, mais comme j’en aurais mangé – de mon tuteur – si je l’avais rencontré dans une île peu peuplée, – (en faisant une marinade intelligente les tuteurs ça peut passer pour du chevreuil !) je ne sais pas pourquoi je respecterais cette dépouille de 3

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Lambrichs. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/8

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Page 1 Recto : 1À Lambrichs.La première fois que je te trouve encore dans mon quartier avec des jeunes filles blondes – tu t’en repentiras.À toi Cher VieuxFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Lambrichs. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/9

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Lambrichs,Tu avais, tu dois encore avoir une très belle eau-forte de Rembrant représentant un ou deux hommes nus, – je ne me rappelle pas absolument la chose ; – Je désirerais copier cette eau-forte, tu me ferais un grand plaisir en me l’expédiant à Namur ; –inutile de te dire que j’en aurai aussi soin que de mes prunelles et tu sais combien nous y tenons nous autres peintres ! – Prends deux morceaux de cartons, un bout de ficelle, emballe l’eau-forte et tu auras fait un heureux.Je compte sur toi, je t’expédierai en revanche une grande diablesse de lithographie que je suis en train d’achever – Je reste debout sur les pierres lithographiques comme Marius sur les pierres de Carthage. Il n’y a plus que moi qui fait de la lithographie ! et Hymans !Plains-moi.À toiFélicien RopsAs-tu un exemplaire de l’Enterrement au Pays Wallon ? – il faut bien que je place mes œuvres ! – À toi.

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/10

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Page 1 Recto : 1Mon cher EdmondSi tu as le temps demain Vendredi de venir à l’atelier 68 Rue de l’Association j’y serai de 9 ½ à 2.Ton vieuxFélÿ

Lettre de Félicien Rops à Edmond Lambrichs. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/11

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Edmond,Artan m’a dit que je pouvais faire prendre chez toi une étude de fleurs pour ma femme, – « je fais prendre ». Si est un honnête homme tu accompagneras Artan dans sa visite à Thozée à la fin du mois de mai, sinon je glisserai dans l’oreille des notaires que tu es un bon peintre mais un mouchard.À toi quand-mêmeFel. RopsPrésente mes compliments respectueux à Mme Lambrichs.

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Lambrichs. Mettet, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/12

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Page 1 Recto : 1Mon cher Lambrichs,Je te prie de m’écrire poste pour poste par retour du Courrier & de me dire la date exacte de l’Exposition de Gand.Je ne suis pas nommé Mon Cher ami & je le regrette pour notre parti. – Cela nous prouve une fois de plus combien peu forts nous sommes & combien il faut nous serrer les uns contre les autres de façon à faire enfin une petite armée.Je t’écrirai demain parce que le futur attends & je te parlerai d’une foule de choses.À toi – À vousFélyThozée.

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Lambrichs. s.l., 1870/05/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/13

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Lambrichs,Je viens seulement de recevoir hier – on l’avait expédié à Thozée, la lettre par laquelle tu me prévenais que j’étais nommé vice-président de notre société.Quoique je persiste à croire qu’il eut mieux valu nommer un homme ayant plus de titres que moi, – j’accepte avec plaisir si l’on croit que je puisse être utile à la Société.À demain donc & à toiFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Lambrichs. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/14

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LambrichsNous irons demain Samedi (à 2 heures soir chez moi) trouver Limoges pour les terrains.À toiFélicien

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs]. Paris, 1876/03/31. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/15

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Page 1 Recto : 1Paris 31 marsMon Cher Edmond,J’ai été très malade, une vraie angine, tout ce qu’il y avait de plus couenneux, maladie très commune la bàs d’ailleurs, on a chaud le mistral souffle et l’on file pour le Purgatoire en dix jours, si comme moi on n’a pas une étoile un médecin à temps pour vous sauver de l’étouffement. Enfin je suis sur pied, le médecin m’a fait partir tout de suite pour Paris parce qu’il paraît que tant que le mistral souffle, et mars est le mois mistralien, on est sujet aux rechutes, très dangereuses. Mais ce n’est pour cela que je t’écris. Je trouve ici en arrivant une lettre d’arrangement de notre petit différent avec Goethals. Il me semblait bien aussi que l’affaire tirait en longueur ! Cette lettre arrivée à Monte Carlo pendant que j’étais en Corse m’avait été envoyée de Monte Carlo à Ajaccio. Comme nous sommes restés sur la côte Nord de la Corse, sans aller à Ajaccio je n’ai pas eu la lettre, − de retour à Monte Carlo, le portier de l’hôtel m’ayant pré

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/16

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Page 1 Recto : 1Mon cher Edmond,Ne conclus rien pour les terrains avant mon retour. Je suis persuadé que Limoges consentira à s’arranger à des conditions fort avantageuses pour nous. Reprends-tu l’atelier d’Agneessens ? Réponse de suite je te prie, parce que je dois absolument partir Samedi matin. & il me faut une réponse pour le propriétaire.Je déposerai avant de partir le dessin chez le concierge de l’exposition.À toi Cher VieuxFély Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond?] [Lambrichs?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/17

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Page 1 Recto : 1Mon cher VieuxAs-tu reçu ma lettre & mon télégramme t’expliquant que je ne pouvais absolument rien changer aux conditions posées dans vos deux lettres & acceptées par moi. – J’ai des engagements & comme ces engagements viennent de ton fait & de celui de Camille qui a insisté pour les faire accepter je ne peux absolument pas rester avec ces engagements sur les bras ! Donc je compte sur vous. Je devrais déjà être en route. Va trouver Camille si cela n’est pas décidé – montre lui ma lettre, je lui propose un arrangement bien acceptable. Du reste il ne peut faire autrement. Ce serait d’une indélicatesse et d’un manque de parole absolu, que je ne pourrais pardonner dans les circonstances où cela s’est engagé & où je me suis aussi engagé.À toi réponds viteFelymardi.

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs]. s.l., entre [1875]/00/00 et [1876]/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/18

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Page 1 Recto : 1Mon Cher EdmondRends moi un petit serviceDécoupe sur une des couvertures des Aqua-Fortistes une le sphinx ou plutôt la Chimère qui orne les armes de la Société & envoie la moi, j’en ai besoin. – Écris moi & je te répondrai tout de suite, j’ai beaucoup de choses à te dire as-tu reçu le cuivre de la petite femme ? – J’ai deux cuivres à t’envoyer incessamment l’Attente & une femme sous un olivier que je fais en ce moment – un croquis –À toi au galop tripleTon vieuxFelyBonnes amitiés à ta femme.

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs?]. Copenhague, 1874/08/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/19

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Edmond,J’arrive seulement à Copenhague – après sept jours de grosse mer, et avoir été pris des fièvres dans un petit village du Nord de la Norwège.J’ai souffert comme un damné. ne t’étonnes donc pas cher vieux si je ne t’ai pas répondu plus tôt. Je ne trouverai ta lettre qu’à Hambourg quand je serai un peu remis de tout cela. –Bonnes amitiés à ta dame et serre bien la main à nos amis.Au galop & au sortir du bateau. 192 lieues de mer ! Et quelle mer !!Je t’embrasseFélicienJ’irai te voir en arrivant.

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs]. Paris, entre [1884/01]/00 et [1889]/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/21

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Page 1 Recto : 121. Rue de Grammont.Mon Cher Vieux,Un mot au galop : N’as-tu pas dans les biblots laissés jadis à l’atelier de la rue Lefranc une boîte avec un rouleau ? – un rouleau à eau-forte comme ceci :CroquisJ’ai eu de tes nouvelles par H. Liesse & j’en ai été très heureuxJ’espère que tous les tiens se portent bien, & que tu te remets du terrible coup qui t’a frappé. La vie est toujours l’éternelle lutte, seulement il faut lutter jusqu’au bout & tu es de ceux à qui le courage n’a jamais manqué.Nous avons hier parlé bien longuement de toi avec Liesse. Si tu avais pu nous entendre, tu aurais appris combien tes vieux amis d’ici t’oublient peu. J’ai toujours ici des eaux fortesPage 1 Verso : 2pour toi & pour Van Camp. Je compte aller sous peu te porter ce souvenir de ton vieux copain.Bien à toi Mon Cher Edmond à perpétuité.Félicien RopsLundi.

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Lambrichs. s.l., 1875/05/31. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/22

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Page 1 Recto : 131 mai 1875Mon Cher Lambrichs,Je suis aux cent coups, & je rage !! – Je n’ai encore rien reçu, pas la moindre malle, pas la moindre bouteille d’eau forte, pas un faux-col ! rien ! Pour l’amour du diable, demande à cet enragé de Coreman pourquoi je ne reçois pas mes bagages, c’est à en devenir enragé soi-même. – Et notre pauvre Artan est dans une si triste position que j’en ai moi même les bras cassés – Sa femme est malade, la petite fille est plus mal encore que la mère et elle me fait l’effet d’être atteinte d’une affection de poitrine, le grand fils voudrait entrer dans une école professionnelle à Tournay et pas d’argent ! Pas même d’argent pour renvoyer tout ce pauvre petit monde à Spa. – Si tu pouvais trouver un amateur à 2000 ou même à 1500 francs « des Cigognes de Dubois qui sont déposées chez Taelemans, rue d’Orléans, je pourrais déjà lui venir en aide, car la situation est bien tendue pour notre pauvre ami. Je t’écrirai demain pour les planches.À toi Cher Vieux

Lettre de Félicien Rops à Edmond Lambrichs. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/23

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Edmond,Je t’envoie un billet à faire remettre à Goethals & des lettres recues de Paris & de Londres Passe par l’atelier. J’ai été plus disposé je t’assure à me foutre à l’eau qu’à faire de l’eau-forte. – Du reste si on ne veut pas attendre les planches de ces m messieurs je fiche tout là comme vous – À l’impossible nul n’est tenu & je travaille comme un curé.Je suis à l’atelier toute la journée.À toiFélicienIl est facile de donner sa démission quand on est parti toute l’année & qu’on a absolument rien fait pour la publication, moi j’ai monté tout & tout seul & on me flanque en plan .

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/24

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Page 1 Recto : 1Mon Cher EdmondJe t’écris sur des papiers fantastiques !Paul revient guéri. Il ira te faire visite. – Inutile de lui montrer le portrait d’Alice, il la connaît et cela pourrait faire naître des rapprochements & des bavardages. – Tu as assisté sans t’en douter au drame le plus fantastique qui soit au monde. Tu as vu le changement physique de cette pauvre fille en une nuit, et tu es trop peintre pour ne pas avoir vu qu’il s’était passé là, à l’insu de la mère (– pour laquelle il fallait aller poser !) – une de ces choses qui tuent une jeune fille en vingt cinq minutes quand elles n’y résistent pas. – Ah la vie a des moments drôles et imprévus & sublimes à la fois comme dans Shakespeare ! – Tu as vu que la jolie fille de mercredi, lorsque je te l’ai présentée, et celle du lendemain n’était pas la même ! – Il y avait eu comme dans la coupe & les lèvres de Musset, place pour un malheur et qui eu pu encore être plus grand !! – Ma chance endiablée, – ma chance de pendu m’a sau

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/25

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Page 1 Recto : 1Mon Cher EdmondJ’ai encore oublié de te recommander de me prévenir au moins huit jours à l’avance si tu viens à Paris.Mon Cher Liesse je te répondrai demain j’ai beaucoup de choses à te raconter, – Le 30 Décembre je te couvrirai d’or. – En attendant envoie moi l’argent de Blanche, si le susdit Blanche a « casqué ».Je suis accablé de travail &Page 1 Verso : 2je passe mes journées chez le duc de Banos à lui illustrer ses armoiries, sur fond d’or ! & je n’ai pas le sou !À toi À vousFély

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs]. s.l., 1875/05/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/26

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Edmond,Je t’écris pour te rassurer le n° se composera de :– La planche de la Comtesse de Flandre– Ma Norwégienne.– Une planche de Taiée.ou– Une planche de Darrietavec lequel j’ai fait le voyage de St Quentin à Paris et qui m’a promis une planche pour Jeudi prochain – il grave très bien & d’une façon fort originale – encore un de mes élèves ! – un élève en deux leçons, et à la troisième il enfonçait le maître ! –Pour le cahier d’étudespointe sèche1° Mon ami Lesley – par Félicien Rops2° Cheval Flamand par Verwée.(Pas moyen de reprendre cette planche sans y consacrer six jours de travail, – dis à Verwée que nous la faisons passer dans le prochain n° du Cahier d’Etudes, et qu’il en fasse une autre pour le prochain n° de Juin, nous ferons paraître deux nos en Juin afin d’être au courant pour Juillet. –)3° Les Deux petites planches longues d’Émile Hermant – fais les imprimer sous ce titre : Essais(par Thamner.)Page 1 Verso : 2Liesse a du te les remettre.Fais les impr

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Lambrichs. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/27

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Lambrichs,Voici ce que tu vas faire : Tu te rendras chez Mr De Potter  70. Rue Marie-Thérèse, tu lui diras que c’est toi qui représente Agneessens qui est à St Petersbourg & qui doit revenir de l’Été, tu demanderas à ce Monsieur ce que nous lui devons depuis le dernier trimestre que lui a payé Carolus Duran (& que j’ai remboursé à Duran). Tu payeras le trimestre que je te rembourserai en tout ou en partie suivant les mois que j’ai occupé à l’atelier. Seulement je ne mets à cela qu’une condition c’est que « si j’ai besoin de l’atelier » pendant les heures où tu ne travailleras pas, je me réserve le droit de te demander la clef. Du reste je crois que je n’en aurai pas besoin.Autre chose : s’il se présente à l’atelier une dame pour me voir, dame d’un certain âge qui m’a demandé une entrevue pour « je n’ose deviner quels motifs » dis-lui que Monsieur Félicien Rops occupe avec toi cet atelier & qu’elle n’a qu’a te remettre une lettre que tu me remettras « personnell

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs?]. Norvège, 1874/08/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/28

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Edmond,Dis-moi ce qui est arrivé & écris longuement, c’est embêtant, mais cela doit l’être encore plus pour moi que pour toi. Du reste je suis préparé à tout, et il y a longtemps que je serais en Belgique si je pouvais, mais je suis devenu malade en arrivant ici, – et je vais me diriger sur Bergen, parce que je dois y toucher de l’argent que je me suis fait adresser poste restante là bas. – Écris moi tout de suite :poste restanteChristianaNorwègeJe suis encore ici pour dix jours le médecin ne veut pas que je me mette en mer avant ce temps. C’est un médecin français J’ai fait cent lieues à cheval et en charrette dans les Dofrines – les Pyrénées de la Norwège, J’ai vu des Lapons mais j’ai failli y laisser mes os – J’ai travaillé comme un enragé mais le cheval m’a redonné des crampes au cœur & je suis à moitié crevé.À toi, À vousFely

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs?]. [Bruxelles?], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/29

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Page 1 Recto : 1Mon Cher EdmondNe viens qu’à midi – car malgré mon exactitude bien connue, je ne serai prêt à livrer le dessin qu’a midi Du reste à 2 heures Ottevaere aura fini cela.Bien À toiF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. s.l., 1866/09/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/46

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Coco,Je n’ai pu aller te serrer la main avant de partir en la bonne rue St Michel chez la bonne Joséphine, j’ai dû retourner à l’exposition pour y croquer le Kathelin, le Lambrichs et celui de ton ami Herremans, le jugement de Salomon. – N’oublie pas de m’envoyer une bonne légende pour ce dernier tableau, c’est un tableau important et puis il y a quelque chose à arranger avec ceci : il y a une femme très noire et une femme très blanche un enfant noir et un enfant blanc, on pourrait engueuler le fameux jugement de Salomon qui ne sait pas distinguer un jeune nègre d’un blanc, mais – la fôôôr-ôrme ah la forme ! – Ne pas oublier non plus que le tableau ne représente pas le jugement de Salomon mais le rapt de l’enfant.– Je suis en train d’achever le procès Koëne, cela est très chic. – (tais-toi modestie !)Ci-joint un petit mot pour Albert Geruzet s’il peut me procurer la charge de Koëne cela sera complet, mais toi qui croquais le « potage philosophique » ne pourrais

Lettre de Félicien Rops à [Edmond?] [Lambrichs?]. [Paris], 1876/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/1

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Page 1 Recto : 1Cher VieuxJe viens d’écrire à Goethals à l’instant à propos de la Société. Il a écrit à Evenepoël une lettre pour le prier, – ce que je trouve un peu raide, me sachant à Paris, – d’aller chez Cadart pour lui demander ses conditions d’éditeur & s’il voulait représenter la Société. Evenepoel embêté de cette commission grotesque puisque je suis là, puisque je ne crois pas avoir donné ma démission de directeur, est venu me trouver ne voulant pas se présenter sans moi chez Cadart, puisqu’il sait que j’ai toujours été vis à vis de ce dernier & vis à vis des artistes le représentant de la Société. Ce n’est certes pas de ma faute si l’incurie sans nom de l’administration a tout fait avorter, – j’ai tenu à faire « voir » à Evenepoel, à lui faire toucher du doigt les plaies, & à lui montrer combien mes réclamations étaient justes. – Depuis le mois de juillet il ne m’a plus été envoyé une seule épreuve à Paris,Page 1 Verso : 2je n’ai pas même reçu une seule épreuve de ma dernière

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1884/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/56

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Liesse,Je t’ai attendu hier pendant une demi-heure vis à vis de « chez Goupil » – L’article 208 de la manière de se Conduire en Société de Mme la Baronne d’Arcq dit qu’on peut faire attendre ses amis un quart d’heure au Café mais jamais ½ heure dans la rue ! à moins de mort ou de maladie ! Excellent volume à acheter. Tu y as perdu les 100 frs que j’avais dans ma poche & qui ont pris le chemin du marchand de Japoniaiseries de l’Avenue de l’Opéra. Pour excuser la forte demi heure que j’ai passé à regarder sa bibloterie j’ai fini par acheter une machine onéreuse inutile & charmante pour une dame aussi onéreuse inutile & charmante que l’objet. – – N’oublie pas, une autre fois, voici le moyen de me prévenir : tu prends cinquante centimes, la main de ton aimable compagnon, tu mets les 50 centimes dans la susdite main & tu dis à l’aimable compagnon : Va au télégraphe prévenir Rops que je ne peux être à quatre heures vis à vis Goupil. Pas difficile, pour une autre fois

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1873/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/65

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Page 1 Recto : 1MardiAu grand galop !Reçu ta lettre, Mon Cher Liesse, – Répondre à MrPierron, j’attendais ta réponse pour le faire. Tout cela va s’arranger & tu recevras 100 frs la semaine prochaine.Bon Courage pour le roman. – Titre intéressant ! avec ton tempérament & ta facilité tu peux faire une bonne chose même pour les lecteurs de l’office de Publicité. Je regrette pour ma part la non publication des « Contes du pays Wallon ». Au fond Lebègue est un sot d’un âge avancé, mais il paie, ce qui fait passer par dessus sa sottise. Ici la littérature active est en plein réalisme : Zola, Goncourt & Flaubert sont les Dieux ; – Daudet suit en troisième ligne, Malot en cinquième. La maison Charpentier (qui l’eut cru !!) est un quise, & si tu avais en tête un roman de mœurs très naturaliste, je peux quand tu le voudras te faire ouvrir les portes de la maison. Connais-tu pas Huÿsmans l’auteur de Marthe c’est un franco-Belge-Hollandais qui habite ici, et a réellement du talent. Son roman a par

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1881/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/70

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CroquisDULUC SŒURS ROBES DE Ville et de Théatre PARISPage 1 Recto : 1Mon Vieux Liesse,Dommartin, homme mûr est à Paris, il voudrait te serrer la main. Nous dînons demain Lundi en pique-nique (cela ira bien jusqu’à 2 frs 50 !) à la Taverne rue Villa-Hermosa – rue d’Amsterdam veux-je dire, – viens soit pour le dîner à 6h. ½ soit après, à 8 heures comme tu voudras, mais viens. – Le 4 janvier Edmond sera à Paris. –« Heureux celui, dit Sainte Beuve qui peut vivre assez loin & assez près des hommes. »« Mais très près des femmes. » ajoute ton ami.F. RopsEt tu fais tout cela homme enviable.

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1880/04/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/71

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux.Je ne sais réellement comment nous nous en tirerons. Je ne peux pas faire de dessin. J’ai un contrat avec Bonvoisin par lequel je ne peux faire aucun dessin avant que les siens ne soient faits. Il te le dira lui même, et Bonvoisin avant tout est un commerçant, sois en persuadé. Les dessins que j’ai vendus à Bruxelles étaient des dessins faits avant le contrat & que je rachetais ou plutôt que j’échangeais contre de la peinture avec Gouzien qui préfère de la peinture, ou plutôt c’est sa femme qui aime mieux « des tableaux » que des dessins, & Gouzien s’en sépare bien à regret ! Il en a encore deux – dessins – Gouzien, mais il ne veut pas les lâcher, l’un représente une femme ivre « reconduite » par sa fille en grand costume de cocotte, – un sujet que tu dois te rappeller avoir vu dans mes cartons il y a bien longtemps l’autre : Mardi-gras est un croquis que j’avaisPage 1 Verso : 2pris sur nature à l’entrée du cimetière St Onen (le champ des navets comme dis

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs?]. [Anseremme], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/80

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Page 1 Recto : 1Mon Cher EdmondLundi matin pas d’épreuves et note que j’attends toujours ici avec Taelemans afin de savoir si oui ou non je dois regraver sur cuivre l’amour qui est sur ivoire, et que cela me coûte « cent sous par jour. » – C’est bête de ta part de rester deux jours à Bruxelles et de ne pas m’expédier les épreuves. – Cela n’est guère difficile à faire ! Enfin ! Expédie moi, tu me feras grand plaisir l’argent restant du billet Herman & si tu le peux celui des dessins de Blanche. J’ai besoin d’argent pour quitter ici. Je dois payer Renée.Je serai Vendredi matin à Bruxelles. Taelemans revient Mercredi soir. Si tu as quelque chose à lui remettre il te l il est à ta disposition.N’oublie pas de dire à Blanche que s’il ne veut pas faire l’affaire des dessins au comptant je ne la fais pas. Je peux vendre certains de ces dessins cent frs & j’ai amateur à Paris.Je t’ai demandé aussi de passer chez Van Gend & de demander 1° Combien coûte par cent kilos l’expédition de bagages gra

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/222

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxTa lettre m’a trouvé d’assez bonne humeur & elle y a ajouté quelque chose. Je t’assure que tu as fait un simple chef-d’œuvre inconsciemment comme toutes les belles œuvres. Je vais te la détailler pour ton amusement personnel.Tu commences par me reprocher le rendez vous manqué comme si je t’avais fait courir au bout du Champ de Mars m’attendre dans un cabaret borgne. Nous n’en sommes pas et nous n’en serons jamais au premier rendez vous manqué ! Il ne faut qu’un retard de chemin de fer ou une chemise envoyée à blanchir & qui ne rentre pas, pour faire manquer un rendez vous donné de Bruxelles à Anseremme, & vice versa. Puis tu m’as dit que presque toujours on te trouvait avant Midi. Donc pas grand dommage pour crier si fort. Je t’avais en outre dit je crois que je déjeunais à midi chez Carter, afin que tu ne m’attends pas trop.Passons : Je n’ai pu me rendre chez toi parce que Lambrichs faisait mon déménagement et m’avait prié d’aller chez lui. –J’y ai passé

Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. [Paris], 1879/03/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0008

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Page 1 Recto : 1mars 1879.Mon Cher MauriceReçu les six cents francs. Ci-joint le Reçu.Nous marchons d’accord comme disent les pianistes :1° Dans le courant de l’été, en juillet ou aout, tu auras le En prenant le Thé & le dessin du frontispice si je le retrouve !! un petit croquis représentant une thérèse avec des pantins, – un petit zinc de couverture./ Il y a entre les croquis sur les planches des vers de Liesse drôlets. – /2° À mon prochain voyage, tu auras l’esquisse du portrait Mocquart qui vaut mieux que le portrait, lequel n’existe plus. (Le père Mocquart furieux de se trouver vieilli l’a laissé chez Silvestre qui l’a gardé (?) Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles (car tu as tu te demander les raisons !) je ne touche pas à l’immense armoire-repaire qui se trouve dans l’atelier Lambrichs. Le principale c’estPage 1 Verso : 3que si j’y touche, il faut que je la vide, que je la démonte que j’en purge l’atelier de la rue Lefrancq. Puis je suis en délicatesse à propos de la reddi

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Lambrichs]. s.l., 1870/05/29. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0011

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Page 1 Recto : 1Monsieur le SecrétaireJe vous prie d’être mon interprête auprès de MMrs les membres du Bureau Administratif & des membres Effectifs de la Société Libre des Beaux-Arts, pour les remercier de l’honneur qu’ils m’ont fait en m’accordant leurs suffrages pour la vice-présidence de la Société.Je tâcherai de compenser par le plus entier dévouement, & par les efforts que je ne cesserai de faire pour mener à bien notre œuvre commune, les qualités qui me manquent pour remplacer dignement l’homme de cœur & l’artiste éminent que nous avons perdu.Recevez Monsieur le Secrétaire l’expression de ma parfaite Considération,Félicien RopsÀ Monsieur le Secrétaire& À MMrs les membres du Bureau Administratif de la Société Libre des Beaux-ArtsÀ Bruxelles.Bruxelles 29 mai 1870.

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1875/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0015

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Page 1 Recto : 1Au triple galop !!!!!! En steeple ! Mon Cher Liesse.Si le dîner de Dubois a lieu aujourdhui Mardi je te prie de te lever au dessert & de prononcer les paroles suivantes.Mes Chers Amis« Un ami parti a chargé un ami partant de vous dire qu’il est ici en pensée au milieu de vous, à la table de son viel ami Louis Dubois. – Félicien Ropsprie espère que ses chers compagnons de jeunesse ne l’oublient pas plus qu’ils ne les oublie ; il les prie en son bon souvenir de vider leurs verres rubis sur l’ongle en buvant à la santé de MmeLouis Dubois comme à la muse de l’Amitié . »Voilà, cela me fera plaisir. – Écris moi de suite de Venise – tu y recevras tout ce qui a rapport à notre petit compte & les reçus sur timbre.Petits vers jolis surtout cigarette seulement je renverserais la dernière strophe :Ces reflets des bonheurs usésFont des sourires dans la vieJe la conserve & je l’envieElle mourut de ses baisers.mettre font plutôt que sont. Un reflet ne peut être un sourire Il faudrait

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Lambrichs. [Bruxelles], 1872/02/06. Province de Namur, musée Félicien Rops, SIA/DOC/3

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Lambrichs,Veuille bien m’excuser auprès de la Société Libre & de Nos amis, il m’est de toute impossibilité d’assister à la séance de ce soir. Je me suis rendu chez Alfred Cluysenaer il m’a prié de remercier les artistes présents à la soirée de Samedi d’avoir bien voulu le choisir pour le jury de Londres et il accepte avec plaisir le mandat s’il est nommé.Smits je crois, refuse pour plusieurs raisons.Fais part de ceci à la Société je te prie & – à Jeudi.Mes Amitiés à tous nos amisF. RopsBruxelles.Le 6 Février 1872.