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A Felicien Rops
En daignant écrire quelques pages mêlées aux miennes Vous les sauvez de l’inattention d’aujourd’hui & de l’oubli de toujours ! Vous les sauvez aussi de M. Prudhomme ! car Vos lignes, mieux que les miennes, savent Meduser les Peleschtim, comme dit, notre Ami Ledrain, le Sumerien,
Quelle que soit ma gratitude, mon admiration parlerait plus haut encore si oubliant Vos tableaux & estampes je ne voulais ne connaitre en Vous l’artiste ! Car vous êtes plus qu’un maitre aux arts du Dessin
Le Connetable des lettres française, notre bien aimé duc de Normandie l’a proclamé, disant, « il est des notres » pour exprimer la littérature & l’hermétisme de votre art.
Donc, A mon grand confrere en metaphysique penseur à l’eau forte & écrivain sur cuivre que restes à cette heure la paraphrase linéaire de la Bible
Je dedie le Vice Suprême en communion d’une Haine des bourgeois que ne desarmera jamais
en temoignage d’admiration, de reconnaissance & d’amitié
Commentaire de collaboration
Cette lettre inédite est en cours de traitement. Pour en savoir plus sur la correspondance croisée entre Rops et Péladan, consultez l'ouvrage d'Hélène Védrine, Correspondance inédite, Félicien Rops-Joséphin Péladan, Paris, Séguier, 1997.