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7 janvier 1895.
Mon Cher Ami
1° Envoie-moi vite la formule de ce que je dois demander à Billaudel. Je l’aurai de suite cette précieuse drogue. Demandes-en une assez forte quantité.
2° Envoie aussi le chiffre de la somme que je dois à la Maison Bénard pour mes cartes. J’y tiens.
3° Encore une scie que je t’impose : je t’envoie un n° du Berliner Tageblatt. Il y a là dedans un feuilleton qui me concerne. Pas moyen de trouver à portée de ma main un Mr sachant l’Allemand ! J’ai pensé à toi, et je me suis dit : Rasenfosse va me trouver cela dans sa boutique !
– Évidemment il doit se trouver là un Germanisant quelconque qui moyennant pécune voudra bien me traduire cela. Parce qu’il faut que je réponde au Mr qui a fait Cela, et je ne sais pas ce que c’est ! Demain, après demain au plus tard tu
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recevras le dessin pour ce brave Deschamps. Tu as raison d’être aimable avec lui ; il peut t’être très utile à un moment donné. Ce n’est pas un « oublieux » et c’est pour moi un précieux auxiliaire quand je parle de toi.
Excuse tous les ennuis que je te donne. J’abuse vraiment de ton extrême Complaisance.
Amitiés aux bons Ligeux, de nos connaissances.
– Et Maréchal ? pourquoi n’envoie-t-il rien à la Plume ? –