Lettre de Félicien Rops à [René Pincebourde]

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Je suis occupé à un travail qui me prend tout entier & ne me laisse aucun répit, & tous les dessins qui peuvent être vendables au prix de cent francs nécessiteraient plusieurs jours de travail & alors en deviendraient plus chers. Puis je réfléchis qu’il n’est ni de mon âge, ni de mon talent (qui me coûte assez cher), d’aller requérir un amateur souvent bête comme son chapeau, pour lui offrir, par votre intermédiaire, un dessin qu’il lui serait loisible de refuser, insolence que je refuse à faire subir à mes œuvres. Assez de marchand me prennent mes dessins « à ferme » pour que je ne m’occupe aucunement du reste. J’ai fait une exception en votre faveur, j’en reste là, et, quand il vous plaira de me demander un dessin, payable comptant, il y en aura à votre disposition, aux prix que m’offrent d’autres marchands. – Je serai mercredi prochain 9 mai à Paris. Veuillez ou me rapporter le dessin que je vous ai confié, ou son prix, la bouteille promise vous attendra. Voilà un mois que vous avez ce dessin, votre amateur a dû se décider à quelque chose à son endroit. Dans tous les cas, je vous prie d’en terminer. Je vous le répète, je n’aime pas ce colportage de mes dessins, et cela n’aura

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plus lieu, une fois suffit.