Lettre de Félicien Rops à [Madame Rorcourt]

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Vous m’avez offert si gracieusement de me rendre les mêmes services que vous rendrez à votre mari, – en me faisant confectionner des chemises, que je ne résiste pas à tant de grâce ; veuillez s’il vous plaît avoir la bonté de m’écrire un petit mot et me dire combien cette protectrice de la pudeur qui s’appelle couturière demande d’aunes de toile pour cacher aux regards insolents des petites demoiselles un torse qui eut fait crever de jalousie l’Apollon Pythien.

Je suis je crois à peu près de la taille de notre Cher Louis, – cependant le soir quand le vent est au sud et que la lune se couche mélancoliquement dans le feuillage je me laisse facilement persuader que je suis « un peu plus grand ». – c’est l’heure des folles vanités.

Sans compter le devant ! Madame, sans compter le devant ! j’achète des devants tous faits ! –

Au fait ! je réfléchis, vous m’avez dit que ces devants « étaient parfais » – si j’en essayais ?

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je laisse à votre sagesse le soin de décider cette grave question.

Et puis nous savons que MmeRorcourt est une dame de goût.