Clotilde Rorcourt

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    Lettre de Félicien Rops à [Clotilde] Rorcourt. [Mettet], 1864/09/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/424/1

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    Page 1 Recto : 1CroquisBRILLANTINE / BRILLANTINEChère Madame,Notez que je vous réponds avec la rapidité « d’une flèche lançée d’une main sûre » ce qui prouve :1° Que je suis un jeune homme bien élevé2° Très bien élevé3° Et ayant du papier à lettres.Je vous remercie beaucoup de votre « Brillantine » qui ne me servira à rien du tout, qu’à porter cette boite sur mon cœur et à la faire mettre dans mon tombeau en souvenir de vous ; – c’est absolument comme si vous m’achetiez un colback de grenadiers pour me faire cadeau d’une pairePage 1 Verso : 2de bretelles ; c’est cependant une attention bien délicate de votre part, vous vous disiez : dans sa solitude ce pauvre garçon doit avoir besoin de « Brillantine » et paf ! vous lui envoyez deux boites de « Brillantine » sans prévenir, comme c’est imprudent ! Songez donc que la joie fait peur et qu’un homme qui reçoit comme cela à l’improviste deux boites de Brillantine cela peut lui faire du mal ! n’importe c’est bien gentil, bien gentil ! entre n

    Lettre de Félicien Rops à Madame Rorcourt. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/424/2

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    Page 1 Recto : 1Chère MadameVous m’avez offert si gracieusement de me rendre les mêmes services que vous rendrez à votre mari, – en me faisant confectionner des chemises, que je ne résiste pas à tant de grâce ; veuillez s’il vous plaît avoir la bonté de m’écrire un petit mot et me dire combien cette protectrice de la pudeur qui s’appelle couturière demande d’aunes de toile pour cacher aux regards insolents des petites demoiselles un torse qui eut fait crever de jalousie l’Apollon Pythien.Je suis je crois à peu près de la taille de notre Cher Louis, – cependant le soir quand le vent est au sud et que la lune se couche mélancoliquement dans le feuillage je me laisse facilement persuader que je suis « un peu plus grand ». – c’est l’heure des folles vanités.Sans compter le devant ! Madame, sans compter le devant ! j’achète des devants tous faits ! –Au fait ! je réfléchis, vous m’avez dit que ces devants « étaient parfais » – si j’en essayais ?Page 1 Recto : 2je laisse à votre sagesse le so