Lettre de Félicien Rops à [Armand Rassenfosse]

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Je garde la chambre avec un reste d’Influenza, ou plutôt un recommencement, : N°3. – comme les vernis ! C’est ce qui fait que je n’ai pu tenir ma promesse, relative aux envois d’épreuves.

Je vous écris cette « timorée » pour vous dire que je crois m’être trompé dans mon appréciation sur le N°5. Je le trouve le meilleur qui soit mis en lumière de toute la série. C. à dire celui qui a le plus de qualités. Je l’ai mis mince, au pinceau. puis : roulé, – chauffé légèrement, ensuite : Bons résultats ! Le grain toujours inférieur au Ropsenfosse, mais suffisant. Très diaphane. Quant aux chairs, on les fera avec de l’aqua-tinte voilà tout ! Lundi sans faute je vous enverrai la planche d’essai tirée. Nys viendra Dimanche me tirer cela. J’attends votre opinion et des essais définitifs de vous. J’ai reçu dans un papier

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quelque chose vernisiforme. Est ce du caoutchouc dissous ? – Voici maintenant la façon dont je procède pour les vernis mous « à chairs ». Je fais au vernis mou sur calque un premier croquis : – N°2 : je pose sur les chairs un grain très fin d’aqua-tinte soit liquide, soit « à l’armoire ». L’armoire vaut beaucoup mieux que la liquéfaction pour la finesse du grain. Cela se fait en deux minutes, quand on a ce travail dans la main. 3° : Je termine au vernis mou jusqu’à la fin, en faisant remordre ou en ajoutant des travaux. Je n’ai pu juger de l’entière solidité du vernis N°5, – que je crois solide d’ailleurs.