Lettre de Félicien Rops à [Armand Rassenfosse]

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Dans « le factum » envoyé ce matin, j’avais oublié de vous dire qu’il faut doubler le tamis pour que le grain soit plus fin, d’une gaze semblable à celle ci‑jointe. On peut aussi pour affiner le papier P.E.M. 2e fabrication : N°2 poncer du coté blanc, cela enlevera une partie de l’épaisseur de ce papier qui s’effrite très facilement ; mais c’est une ficelle sur laquelle il n’est pas très bon de s’appuyer trop : elle casserait. – Dans mon magasin à papiers, il y a un petit paquet de papiers sur lequel est écrit de votre main : « Les feuilles sont préparées deux à deux, il faut les dédoubler avant de s’en servir » C’est du papier autographique à ce que je crois, que vous m’aviez envoyé de Liége ? N’est ce pas ? Il me paraît assez solide pour supporter un grain. –

Avez vous obtenu au point de vue : vernis mou, de bons résultats de ce papier ?

Dites moi vite ce que vous avez obtenu comme résistance absolue avec le n°5 nouveau ? Il me paraît se mettre au rouleau avec moins de régularité que l’ancien 5 ? Peut être est ce une idée fausse, ou peut être est‑il mal mis sur le cuivre ? – Je le mets absolument comme le vieux 5. – Il donne bien à l’estompe.

– Allons ! aux papiers ! Nous trouverons en même temps le vernis mou très fin & avec un bon 5, nous serons maître de la situation et prets à. tout.