Lettre de Félicien Rops à [Georges Camuset]

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/ 8 Juillet 84 /

Mon vieux – c’est parti, c’est incroyable, mais c’est ainsi ! – Figure-toi que partant de Bièvres – grande Ceinture, cela restait 3 jours, pour Dijon, avant d’arriver. Je reprends donc le dessin & je l’emmène à Paris. Ce Paris je rencontre un photographe qui me conseille de le montrer à un  nouveau photograveur de ses amis. J’attends jusqu’au lendemain & je vais chez le photograveur. Pas chez lui – je retourne le relendemain. Je le trouve & avec ce dessin il me répond de me faire un pur chef d’œuvre. Renvoie donc ce dessin au plus vite. -  Je vais faire l’essai ne t’effraye pas des négligences de l’avant-plan & du fond. Ces choses là doivent être terminées sur le cuivre justement pour ôter à la planche le côté photogravure Allons tout cela va marcher – après bien des tiraillements, mais j’ai bien plus été embêté que toi !! Serais-tu pas libre de venir le Dimanche 21 passer la journée à Bièvres-en-Josas ? – Tu arriverais le Samedi matin. Je t’offre une chambre à Paris & à la campagne  Descends chez moi rue de Grammont. Cela avancerait beaucoup ma

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besogne & ton volume !!! Remarque une chose : On ne se comprend jamais par lettre !!!. Jamais ! La lettre cela ne sert qu’aux bas-bleus pour peindre les sentiments qu’ils n’ont pas !

/ Tu ferais à tout le monde très grand plaisir. Tu dois venir Filleau en sera. D’abord tu l’as promis – Si tu viens tu emporteras 2 dessins & le cuivre & une collection d’eaux fortes – allons viens !! /