Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Barrion. s.l., 1891/04/09. Bruxelles, musée Félicien Rops, Amis/LE/024
Page 1 Recto : 19 avril 91Deux mots mon Cher Barrion,Je ne suis pas négligent, ne le croyez pas, mais j’ai depuis trois semaines, ici, un de mes parents, qui a toujours été toute sa vie, le meilleur des parents, & le meilleur des amis. Il à soixante-cinq ans, est vert comme un pré ou comme le laurier de Ronsard, & m’a éreinté de courses dans Paris, de soirées au théatre, au Chat Noir, à tous les chats de toutes les couleurs. Je suis fourbu ! Voilà le 21e jour qu’il est ici, & si cela devait durer, je n’aurais plus qu’à demander mon entrée à l’asile du Vésinet !! – Je vais vous envoyer, demain déja, ou plutôt après demain, Samedi, des choses inattendues. – Ah ! pour la collection, croyez vous qu’il ne vaudrait pas mieux la reprendre vous même ! Le chemin de fer : c’est dangereux ! Ah je veux vous faire un bout de croquis pour cette collection, que je me ferai le plaisir de vous offrir ; en réparation de toutes ces attentes. – Le papier de la première page est bien mauvais !!* mais à la