Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Paris, 1889/07/22. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/1
Page 1 Recto : 1Paris le 22 juillet 18891. Place Boieldieu, (l’immortel auteur de la Dame Blanche !)Mon Cher Cousin & Ami.J’ai un fort reliquat de mufflisme à régler vis à vis de vous, & de notre ami Lynen ! Lorsque votre bonne & charmante lettre, à tous deux, est arrivée, avec ses croquis d’une si belle gaieté, je me trouvais dans un de ces moments de torpeur où le poids d’une plume = 100 kilos & celui d’un crayon : 3,000 « sd » – À ces heures là je me couperais une jambe pour ne pas la faire porter par l’autre, & si MlleFanny Hamard, qui est la plus jolie fille de Paris, me disait : Mon Cher ami, voulez « vous venir cueillir des fraises dans les » bois de Meudon ? Je répondrais : Plus tard jeune puberte ! – Voilà mon tempérament ! Je n’y peux mais : il est tel ! – Notez que je n’étais pas au monde de deux jours, que j’avais déja pris la résolution de ne contrarier en rien, le fils que mon père avait mis dans ma peau, & que j’ai tenu parole. Donc j’ai reculé les bornes du mufflisme, &