Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. [Paris], 1883/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/10/29
Page 1 Recto : 1Samedi 6 heures du soirMon Cher EvelyAu grand galop, en course deux mots. Vous me voyez dans une exaspération « difficile à décrire »Je viens de foutre – pas d’autre expression – mon domestique à la porte en lui payant ses quinze jours pour ne plus le voir, – sous mes yeux. Vous devriez avoir vos croquis depuis hier, Vendredi ! sans cette brute de Montauban, patrie de Ingres d’ailleurs ! Je suis parti Jeudi à midi pour Bièvres, je voulais faire une ou deux études d’arbres jaunes par ce doux soleil d’automne. Paquet de croquis ficelé prêt à partir. Il n’avait qu’à le porter au chemin de fer. Je reviens aujourdhui & je trouve le colis sur ma table, à l’atelier !!!!! – mon domestique me dit qu’il ne l’avait pas porté parce que je n’avais pas mis le nom de l’expéditeur !!!! Concevez vous une pareille brute !!!!!?Et notez qu’il ne l’a pas porté au Chemin de fer. et qu’il m’attendait placide & souriantPage 1 Verso : 3la conscience nette !!!! Mon Cher Evely dans le premier mom