Léon Marcq rencontre vraisemblablement Félicien Rops vers 1851 lors de leurs études à L'Université de Bruxelles. S'il n'est pas à proprement parlé un littérateur, il a collaboré successivement aux journaux Le Crocodile, sous le pseudonyme Loupin jusqu'en 1856 et à l'Uylenspiegel, sous les pseudonymes d'Ysengrin, d'Ysengrin Pictus et Noisy-le-Sec jusqu'en 1859. Les deux hommes étaient très poches, à tel point qu'ils partagent un appartement rue de la Paille en 1853 ; ils avaient même un coq comme animal de compagnie.
Fils de médecin, il s'inscrit à la Faculté de médecine pour marcher dans les pas de son père. Malgré sa fréquentation des cercles estudiantins festifs et potaches, il décroche son diplôme en 1858. Il débute sa vie professionnelle comme médecin des pauvres de la paroisse des Minimes à Bruxelles de 1860 à 1863 ; il sera d'ailleurs fait chevalier de l'Ordre de Léopold suite à sa gestion de l'épidémie de choléra de 1863. Léon Marcq dispensera un cours de clinique des maladies des vieillards en 1867
Il s'éloigne quelque peu de Rops et de Bruxelles, - même si ce dernier continue de le visiter, - lorsqu'il devient bourgmestre des Isnes, une petite bourgade située près de Gembloux (province de Namur). D'une santé fragile, il décède prématurément à l'âge de 39 ans.
Il doit sa postérité en premier lieu pour avoir été le médecin traitant de Charles Baudelaire à l'Hôtel du Grand Miroir (Bruxelles) de janvier à mars 1866, jusqu'au moment où le poète fut atteint de blennorragie et qu'il dû être ramené à Paris à la clinique du docteur Duval où il terminera ses jours en août 1867. il a également soigné le jeune Duc de Brabant, prince héritier de la couronne.
En deuxième lieu, il publie en 1866 un Essai sur l'histoire de la médecine belge contemporaine qui est récompensé d'une médaille d'or par l'Académie royale de médecine de Belgique.
Rédigé par Giuseppe Di Stazio, mars 2025