Roux

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Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/11/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/10/30

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Page 1 Recto : 1Mon cher EvelyVous trouverez ci-joint les explications pour la planche du Semeur. Si vous pouvez me faire cette planche pour le 20 Décembre, (cela vous les 3 semaines) vous me ferez plaisir & grand plaisir !!! Songez Mon Cher Evely que de votre dernier envoi il n’y aura guère que le docteur Filleau qui pourra me servir & que comme j’avais expréssément donné ma parole de livrer le vingt les gravures de la Genèse & le portrait de ma grand’Tante, j’ai dû les faire faire ici par Arentz & j’avais été déja forcé de renoncer à la planche de l’Été ! Vous voyez que je n’avais pas lieu d’être bien satisfait.Si je vous ai peu caché la vérité, c’est que comme vous le dites, je vous vois fort résistant aux obstacles & que vous avez de grandes ressources de volonté & aussi d’entetement sans lequel on ne fait rien de bon. Puis vous êtes travailleur & remarquablement intelligent, il me semble qu’avec ces qualités la Mon Cher Evely on doit arriver. Il n’y a pas à « tortiller » je peux j

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. Bièvres, entre [1884/05]/00 et [1884/07]/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/10/31

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Page 1 Recto : 1Bièvres en Josas.Mon Cher EvelyVous allez me répondre tout de suite. Je vous écris de Bièvres. Je suis malade depuis huit jours d’éreintement. J’ai trop travaillé & j’ai des névralgies atroces. Que voulez vous je ne peux travailler comme la plupart des bons peintres de Bruxelles qui vont à l’atelier comme au bureau & « peignent entre leurs repas ». Moi quand je travaille, je ne dors pas, je ne mange guère & la fièvre s’empare de moi jusqu’à ce que m’affale sur le flanc comme un navire chassé par le sud-ouest. À ce jeu là je sais bien que je tomberai tout d’un coup, mais je n’y peux rien c’est ma nature.Mercredi sans aucun faute Mon Cher Evely vous recevrez un premier envoi de dessins, ce ne sont pas des croquis, (il n’y en a qu’un,) – je vous les envoie parce que je les ai sous la main, ce sont des dessins. Le premier vous le connaissez : c’est le Printemps. Je l’ai fait revenir à Paris après que vous l’avez photographié parce qu’il faisait partie d’un lot de dix dessin