Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. Paris, 1886/06/08. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/3
Page 1 Recto : 1Paris 8 juin. 1886.Mon Cher VieuxJ’avais tes cinq louis dans la poche gauche de mon gilet quand je suis allé te voir Mercredi, & c’est l’arrivée « de la Madame » qui m’a fait oublier de te les remettre. Je te les porterai. Ce que tu me dis de ta maison des Champs ne m’étonne nullement. Cela tient surtout à ce que tu n’as pas très développé l’amour réel de la solitude & des paysages. – « La Diète des aliments nous rend la Santé du Corps, & celle des hommes la tranquillité de l’âme ». Corbeil n’a pas changé, – pas plus que toi, note bien. C’est le même paysage charmant, c’est le même coin à l’abri des sots, que l’on trouve en bande, dans tous les paysagets parisiens, comme les friquets dans les haies, & qui me feraient fuir a bien plus de kilomètres encore ! – Tu as raison d’aller autre part si le cœur t’en dit, car il faut toujours agir selon ses gouts. – C’est pour cela que je t’engageais à ne rien faire à ta maison, pas même une clôture. Tu te trompes éternellement sur