Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1890/12/02. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/80
Page 1 Recto : 12 Décembre 1890.MonsieurIl y a six jours que j’eusse dû vous écrire, mais je suis accablé de travail, et pour comble, accablé aussi d’atroces névralgies qui me rendent ce travail pénible, nerveux, maladif ; donc excusez moi pour la seconde fois.Comme je vous l’ai dit, je suis lié avec la maison Dentu pour un travail qui est d’assez longue haleine, et cela par un contrat très serré. Je l’ai fait pour me forcer à un travail régulier pendant quelques mois, comme discipline d’esprit & d’imagination.Je le regrette pour moi, car vos deux petites nouvelles sont assez lestement troussées, & d’un faire aimable. Si vous les publiez je vous conseille de les faire paraître chez Bailly 11. Chaussée d’Antin. C’est un jeune éditeur qui commence, travaille à bon marché, et va devenir l’éditeur de presque tous « les jeunes » Il remplacera certainement Vanier. Nous avons tous eu affaire a lui, et nous n’avons eu qu’à nous en louer, même moi : Vieux ! Conquet est excellent, mais très cher